Aide humanitaire de l’Arabie saoudite pour l’Ukraine: Sous-estimée et pourtant généreuse

KSrelief a financé le soutien humanitaire en Pologne, aidant les millions de réfugiés fuyant l'Ukraine (Photo, SPA).
KSrelief a financé le soutien humanitaire en Pologne, aidant les millions de réfugiés fuyant l'Ukraine (Photo, SPA).
Short Url
Publié le Lundi 15 août 2022

Aide humanitaire de l’Arabie saoudite pour l’Ukraine: Sous-estimée et pourtant généreuse

  • Le bilan de l’aide humanitaire du Royaume contraste avec le manque de reconnaissance de ses dons pour les réfugiés ukrainiens
  • Une aide de 10 millions de dollars vient d'être approuvée par le HCR, l'OMS et le KSrelief d'Arabie saoudite

DJEDDAH: L'impression que l'Arabie saoudite n'aide pas les Ukrainiens touchés par la guerre avec la Russie ne correspond aucunement à la réalité. 

Le Royaume s'est fermement engagé à soutenir les réfugiés et à résoudre le conflit depuis le début des hostilités. Les promesses d'aide ont été complétées par des dons qui ont déjà un impact considérable.

Une enveloppe humanitaire saoudienne de 10 millions de dollars destinée aux Ukrainiens déplacés par la guerre vient d'être approuvée par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la principale agence saoudienne d'aide humanitaire.

Environ la moitié de cette aide de 10 millions de dollars a été allouée pour être distribuée par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief).

En avril, le roi Salmane a demandé à KSrelief de consacrer ce montant à l'aide immédiate et de fournir «une aide médicale et des abris d'urgence» aux réfugiés ukrainiens, donnant la priorité à ceux qui arrivent en Pologne.

ds
Le Dr Abdullah Al-Rabeeah, en visite à l'Institut polonais de la tuberculose et des maladies pulmonaires (Photo, Arab News).

Tenant la promesse du Royaume lors de sa visite en Pologne, le Dr Abdallah al-Rabeeah, conseiller à la Cour royale et superviseur général de KSrelief, a également discuté de la situation humanitaire avec des responsables polonais, du HCR et de l'OMS, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne.

L'agence a indiqué qu'Al-Rabeeah avait visité plusieurs établissements et installations de santé, prenant le temps de parler à des réfugiés ukrainiens qui avaient fui vers Varsovie, laissant derrière eux leur pays déchiré par la guerre.

«Merci beaucoup, et merci au centre de nous avoir aidés. La situation est telle que vous pouvez la voir», a déclaré à la chaîne d'information Al-Arabiya un Ukrainien résidant dans un centre de réfugiés.

«Nous sommes tous venus d'Ukraine, et nous étions dans une très mauvaise situation. Grâce à vous, notre situation s'est améliorée. Merci beaucoup, et nous souhaitons la paix au monde entier.»  

À la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, Al-Rabeeah a salué la collaboration entre l'OMS, KSrelief et le gouvernement polonais. «Nous apprécions grandement le partenariat avec l'OMS. Notre travail commun a apporté un soutien important aux réfugiés et aux personnes dans le besoin ici et ailleurs», a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par l'OMS Pologne.

56
Le Dr Abdullah Al-Rabeeah, rencontre des responsables de l'OMS en Pologne (Photo, Arab News).

KSrelief a fait don de fonds pour soutenir les efforts d'intervention critiques en faveur des Ukrainiens en Pologne. La livraison de matériel et d'équipement médical d'urgence a bénéficié à plus d'un million de personnes dans le besoin.

Le soutien du Royaume aux réfugiés ukrainiens s'inscrit dans le prolongement de ses efforts humanitaires bien connus dans plus de 85 pays. Pourtant, plusieurs rapports ont laissé entendre que l'Arabie saoudite avait pris parti dans le conflit en raison de ses liens avec la Russie, membre de l'OPEP+.

Malgré les initiatives politiques et humanitaires prises par le Royaume, exhortant toutes les parties à s'asseoir à la table des négociations pour résoudre le conflit par le dialogue et la diplomatie, les efforts du Royaume ont été considérés avec scepticisme dans certains milieux.

Un rapport publié en mars par le Wilson Center, un think tank de politique publique lié au gouvernement américain, affirmait que l'Arabie saoudite «a décidé de se ranger du côté de la Russie» et «a choisi Poutine plutôt que Biden», accusant le Royaume de jouer des jeux politiques pour maintenir les prix du pétrole élevés.

Ces remarques ont été émises malgré les offres répétées du Royaume de servir de médiateur entre les parties au conflit et d'augmenter la production de pétrole avec les pays voisins du Golfe.

ds
Des millions de réfugiés ukrainiens ont quitté leur pays en février après l'invasion des troupes russes (Photo, AFP).

Les divergences entre les positions occidentales et arabes sur la question de savoir comment mettre fin à la guerre n'ont empêché aucune des parties de répondre à l'urgence humanitaire.

Pour sa part, l'Arabie saoudite a répété que, même si mettre fin à la guerre en Ukraine n'était pas chose aisée, le Royaume a traité la question comme toute autre crise en cours dans la région, soulignant que la souffrance humaine est la même dans tous les conflits et que la violence n'est pas la solution.

En mars, le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a fait savoir au président russe Vladimir Poutine que le Royaume était prêt à déployer tous ses efforts pour servir de médiateur entre les deux nations.

ez
L'Arabie saoudite a envoyé des millions de dollars d'aide humanitaire aux Ukrainiens contraints de rester en Pologne (photo AFP).

En mai, le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, a rencontré son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, pour discuter de la crise.

Moins d'une semaine plus tard, le prince Faisal ben Farhane a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov lors de la visite de ce dernier à Riyad, où il a souligné l'importance de parvenir à une solution politique pour assurer la sécurité et la stabilité de toutes les parties concernées.

Bien que peu de détails aient été publiés sur la visite de Lavrov et sa rencontre avec les ministres du Conseil de coopération du Golfe, le voyage a été interprété à tort comme une preuve du soutien de l'Arabie saoudite à la Russie, alors que le Royaume et d'autres États du Golfe avaient choisi de rester neutres, en traitant la guerre en Ukraine dans son «juste contexte» et en fournissant une aide aux personnes dans le besoin.

En juin, le prince Faisal ben Farhane a davantage clarifié la situation du Royaume: «Notre position en tant que pays du Golfe concernant la crise russo-ukrainienne est unifiée», a-t-il déclaré le 1er juin lors d'un discours prononcé à l'ouverture de la 152e session du Conseil ministériel du Conseil de coopération du Golfe.

qs
Des millions d'Ukrainiens ont été contraints de quitter leur pays depuis février après l'invasion des troupes russes (photo, AFP).

«Aujourd'hui, nous avons eu deux réunions fructueuses avec les ministres russe et ukrainien, au cours desquelles nous avons affirmé notre position unifiée concernant la crise russo-ukrainienne et ses conséquences négatives, à savoir la sécurité alimentaire des pays touchés et du monde.»

La décision de l'Arabie saoudite de rester neutre et de donner la priorité à l'engagement humanitaire pendant la guerre doit également être considérée dans le contexte de l'opinion publique. Dans un récent sondage réalisé par Arab News/YouGov, sur plus de 1 000 Saoudiens interrogés, 14 % ont accusé le président américain Joe Biden d'être responsable du conflit, tandis que 21 % ont accusé l'OTAN.

Alors qu'un grand nombre de Saoudiens sondés ont exprimé leur scepticisme quant à l'implication de l'OTAN dans le conflit, 41 % des Saoudiens ont déclaré qu'ils ne savaient pas ou n'étaient pas sûrs de savoir qui était à condamner.

Tout au long du conflit, plus de 40 pays, organisations et donateurs individuels ont fait des promesses et pris des engagements, dont certains sont parvenus aux 6,3 millions de réfugiés qui ont fui l'Ukraine ainsi qu'à ceux qui y sont restés. Cependant, l'écart entre l'aide promise et l'aide fournie est frappant.

ze
Des réfugiés ukrainiens fuyant la guerre séjournent dans un gymnase à Tijuana, au Mexique, en attendant l'autorisation d'entrer aux États-Unis (Photo, AFP).

Jusqu'à présent, la plupart des gouvernements occidentaux ont donné la priorité à l'assistance militaire plutôt qu'à l'aide humanitaire.

Selon l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, les États-Unis ont promis 23,8 milliards de dollars d'aide militaire, le chiffre le plus élevé à ce jour, mais n'ont alloué que 8,9 milliards de dollars d'aide humanitaire.

Selon le centre, ce chiffre a augmenté depuis, mais d'un pourcentage relativement faible. De même, l'Union européenne a promis 12,3 milliards de dollars d'aide militaire, mais seulement 1,4 milliard de dollars ont été siphonnés pour la réponse humanitaire et les programmes d'aide.

Depuis le début du conflit, les gouvernements occidentaux et arabes ne se font pas d'illusion: la nécessité de résoudre le conflit n'est pas moins urgente que répondre à l'urgence humanitaire.

Le mois dernier, le président Biden s'est rendu à Djeddah et a rencontré le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane. Les deux parties ont abordé plusieurs questions d'intérêt, notamment l'énergie, la sécurité et la crise en Ukraine.

ez
Le roi Salmane ben Abdulaziz rencontre Joe Biden, en présence du prince héritier Mohammed ben Salmane et du secrétaire d'État américain Antony Blinken à Djeddah (Photo, SPA).

Peu après le départ de Biden du Royaume, Adel al-Jubeir, ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères, s'est exprimé sur CNBC pour remettre les pendules à l'heure. «Nous avons déclaré depuis le début, nous avons soutenu la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies et l'inadmissibilité de l'abus de la force, à propos de la souveraineté des nations et de son respect», a-t-il déclaré.

«Nous avons appelé à une résolution pacifique de ce problème, à l'arrêt des combats, à rejoindre la table des négociations et à régler les différends de manière pacifique.»

«Ce qui nous préoccupe, c'est que l'escalade d'un côté entraîne l'escalade de l'autre côté et, avant que vous ne le sachiez, les choses risquent de devenir incontrôlables et nous en payons tous le prix.»

Al-Jubeir a ajouté: «Nous avons tendu la main à la fois à la Russie et à l'Ukraine. Nous les avons exhortés à s'orienter vers un accord de cessez-le-feu et à régler leur conflit de manière pacifique. Nous continuons à nous engager auprès d'eux, comme le font un certain nombre de pays, et nous espérons qu'ils seront en mesure de reconnaître qu'il vaut mieux discuter de part et d'autre de la table plutôt que de se battre sur le champ de bataille, à cause des conséquences involontaires de la guerre et des conflits.»

Dans le même temps, au niveau des dons humanitaires, les promesses de l'Arabie saoudite continuent de se traduire par des actions.

Vendredi, accompagné de Saad al-Saleh, l'ambassadeur saoudien en Pologne, M. Al-Rabeeah de KSrelief a visité les entrepôts du HCR à Rzeszow en Pologne. Ils ont inspecté ensemble l'aide déjà fournie dans le cadre de l’aide de 10 millions de dollars accordée par le Royaume pour soutenir les réfugiés ukrainiens.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Short Url
  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
Short Url
  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Short Url
  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com