Unité, foi et discipline

Des pakistanais se rassemblent pour regarder des feux d'artifice lors des célébrations de la fête de l'indépendance à Karachi, au Pakistan, le 14 août 2022 (Photo, AP).
Des pakistanais se rassemblent pour regarder des feux d'artifice lors des célébrations de la fête de l'indépendance à Karachi, au Pakistan, le 14 août 2022 (Photo, AP).
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Publié le Dimanche 14 août 2022

Unité, foi et discipline

  • L'avènement du Pakistan n'est rien de moins qu'un miracle qui a stupéfié amis et ennemis, déjouant toutes les prédictions et évaluations
  • La plus grande force de notre pays est son peuple, en particulier les jeunes

Le 75e anniversaire de l'indépendance est un moment décisif dans l'histoire de notre nation. Aujourd'hui, nous rendons de riches hommages aux musulmans du sous-continent et leur exprimons notre gratitude collective pour leur lutte héroïque et leurs sacrifices épiques pour la création d'un nouvel État. La création du Pakistan est le résultat de la dévotion sans faille du Quaid-e-Azam, de sa résolution déterminée et de sa lutte inébranlable. Depuis la conception de cette idée en 1930, le Pakistan a émergé sur la carte du monde comme le plus grand pays musulman en l'espace de 17 ans.

L'avènement du Pakistan n'est rien de moins qu'un miracle qui a stupéfié amis et ennemis, déjouant toutes les prédictions et évaluations.

Si le 75e anniversaire de l'indépendance est une occasion de jubilation et de festivités, c'est aussi un moment de réflexion et d’autoresponsabilisation. En tant que nation, nous avons franchi de nombreuses étapes au cours des sept décennies et demie écoulées. Qu'il s'agisse de déjouer une agression extérieure, de mettre en place une constitution fédérale, de devenir la septième puissance nucléaire du monde ou de vaincre le fléau du terrorisme, nous avons parcouru un long chemin. Les défis étaient certainement plus lourds que ce que l'on pouvait imaginer, mais notre volonté nationale de les vaincre était plus forte.

En même temps, il est également un fait de ne pas avoir été en mesure de réaliser pleinement le rêve de nos pères fondateurs; le rêve de la justice socio-économique, de la primauté et de l'égalité devant la loi et le rêve d'une société égalitaire.

Bien que nous soyons une nation indépendante, un cadeau précieux pour lequel nous ne pourrons jamais assez remercier Allah le Tout-Puissant, la véritable liberté consiste à être libéré du besoin, de la faim, de la pauvreté et du sous-développement. Tant que nous n'aurons pas de souveraineté économique, le concept de liberté restera incomplet.

Rien n'est plus dangereux pour une nation que la division interne, la perturbation et le chaos, car ces forces négatives sapent la solidarité et l'intégrité du pays et privent les sociétés de leur objectif national. Le Quaid-e-Azam a mis en garde contre de tels maux et nous a donné comme antidote la devise «unité, foi et discipline».

La plus grande force de notre pays est son peuple, en particulier les jeunes. Leur énergie, leur détermination et leur passion sont capables de surmonter toutes les difficultés, de franchir tous les obstacles et d'allumer la bougie de l'espoir. Nous pouvons repousser les forces divisives et nihilistes avec le pouvoir du peuple et protéger notre liberté et notre identité. J'ai toute confiance en leurs capacités à tracer la voie à suivre.

En célébrant le 75e anniversaire de l'indépendance, inspirons-nous de l'idéologie et des pensées de nos pères fondateurs et plaçons le bien-être de notre peuple au centre de notre mission de rajeunissement national. Faisons le vœu de faire du Pakistan un État-nation qui reflète les idéaux de nos pères fondateurs.

À l'occasion historique du 75e anniversaire de l'indépendance, je félicite le peuple pakistanais, ainsi les Pakistanais de l'étranger.

Pakistan pour toujours !

 

Mohammed Shehbaz Sharif, Premier ministre

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.