Les inscriptions thamoudéennes racontent l'héritage culturel de la région saoudienne de Haïl

Short Url
Publié le Mardi 02 août 2022

Les inscriptions thamoudéennes racontent l'héritage culturel de la région saoudienne de Haïl

  • Haïl compte des milliers d'inscriptions thamoudéennes qui remontent à une période allant du VIIIe siècle avant J.-C. au IIIe siècle après J.-C
  • La montagne Umm Sinman, située à Haïl, comporte un grand nombre d'inscriptions thamoudéennes

LA MECQUE: Les inscriptions et dessins thamoudéens (se rapportant au peuple arabe disparu de Thamoud, NDLR) qui agrémentent la plupart des rues et des ruelles de la province de Haïl illustrent la richesse de l'héritage culturel de cette région qui attire de plus en plus de touristes. 

La langue thamoudéenne est présente dans tous les établissements et sur tous les produits qui relèvent des différentes institutions publiques

Saoud al-Ali, superviseur général des médias et du département de la communication d'entreprise auprès de la municipalité de Haïl

Cette ville située dans le nord du Royaume compte des milliers d'inscriptions thamoudéennes qui remontent à une période allant du VIIIe siècle avant J.-C. au IIIe siècle après J.-C. Elles retracent la vie sociale des différentes communautés dans leurs moindres détails. Selon l'Unesco, il s'agit de l'art rupestre le plus riche et le plus diversifié d'Arabie saoudite. 

''

Dans un entretien accordé à Arab News, Saoud al-Ali, le superviseur général des médias et de la communication d'entreprise auprès de la municipalité de Haïl, explique que les dessins et les inscriptions ont été intégrés aux espaces publics. «La langue thamoudéenne est présente dans tous les établissements et sur tous les produits qui relèvent des différentes institutions publiques», précise-t-il. 

Les inscriptions en langue thamoudéenne des artistes de Haïl ornent les monuments de la ville. On retrouve ainsi ces dessins sur les portes de la ville, à l'aéroport régional et le long de la route du Roi Fahd. 

Faits Marquants 

  • Haïl compte des milliers d'inscriptions thamoudéennes qui remontent à une période allant du VIIIe siècle avant J.-C. au IIIe siècle après J.-C. Elles retracent la vie sociale des différentes communautés dans leurs moindres détails. 
  • Selon l'Unesco, il s'agit de l'art rupestre le plus riche et le plus diversifié de toute l'Arabie saoudite. 

  • On peut admirer les inscriptions dans différents endroits; elles «enrichissent la diversité culturelle de cette ville profondément ancrée dans l'histoire». 

«On peut admirer les inscriptions dans différents endroits; elles enrichissent la diversité culturelle de cette ville profondément ancrée dans l'histoire. Elles relient le présent au passé et séduisent les touristes qui viennent visiter la ville, mais aussi ses habitants», explique-t-il encore. 

''

D'après M. Al-Ali, ces œuvres d'art renforcent le statut de la ville de Haïl en tant que destination touristique. Le Rallye Dakar, qui passe par la ville, a récemment mis l'accent sur cet aspect. 

Feu l'artiste Youssef al-Shugdali a supervisé la réalisation de nombreuses œuvres d'art dans la ville, raconte M. Al-Ali. Le peintre a conçu une immense fresque murale qui reprend certaines de ces inscriptions; il souhaitait ainsi exprimer son amour pour une région qui se distingue par «son hospitalité et son ouverture». 

M. Al-Ali raconte que la montagne Umm Sinman, située à Haïl, comporte un grand nombre d'inscriptions thamoudéennes. «Ces fresques murales ne sont pas muettes, elles sont expressives», souligne-t-il. «En outre, elles incitent les jeunes à apprendre la langue», ajoute-t-il. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
Short Url
  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Short Url

AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Short Url
  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.