Entente cordiale: Mohammed ben Salmane reçu en grande pompe à l’Élysée

Le président français Emmanuel Macron accueille le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à l'Elysée (Photo, AFP).
Le président français Emmanuel Macron accueille le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à l'Elysée (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 29 juillet 2022

Entente cordiale: Mohammed ben Salmane reçu en grande pompe à l’Élysée

  • Poignée de main chaleureuse à l'Élysée
  • Les discussions portent sur la sécurité énergétique et les crises régionales

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a accueilli jeudi le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane au palais de l'Élysée à Paris lors de la deuxième étape de sa tournée européenne.

Le président français a salué le prince héritier d'une poignée de main chaleureuse. Il aura été accueilli en grande pompe, sous l’objectif des photographes, sur le tapis rouge déroulé dans la cour d’honneur de l’Elysée.

Etait-ce l’intention initiale de la présidence ? Pas sûr, tant l’annonce de la visite a été repoussée jusqu’au dernier moment. Non inscrite à l’agenda présidentiel, elle n’a été confirmée que mercredi soir, alors que Mohammed ben Salmane avait entamé sa tournée européenne, en Grèce précisément, depuis le 26 juillet.

Auparavant, une délégation de ministres saoudiens de haut rang - conduite par le prince Faisal ben Farhane, ministre des Affaires étrangères, le prince Abdelaziz ben Salmane, ministre de l'Énergie, Mousaid Al Aibane, ministre d'État, - était arrivée à l'Élysée pour des entretiens en tête-à-tête avec leurs homologues français.

La visite du prince héritier en France fait suite à un voyage en Grèce en début de semaine, et intervient deux semaines après ses entretiens en Arabie saoudite avec le président américain Joe Biden. L'Occident tient à rétablir les relations avec le royaume, qui cherche à contrer l'influence régionale croissante de l'Iran, de la Russie et de la Chine.

La France et d'autres pays européens cherchent également à diversifier leurs sources d'énergie après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a conduit Moscou à couper l'approvisionnement en gaz de l'Europe.

Cette visite «s'inscrit dans un contexte international que nous connaissons tous, qui est celui de l'agression russe contre l'Ukraine, et de ses répercussions sur la sécurité alimentaire et énergétique» a déclaré un conseiller présidentiel français. «La visite s'inscrit aussi dans un contexte régional caractérisé par des crises et des menaces qui persistent dans de nombreux pays de la région».

Le conseiller a évoqué les enjeux au coeur des discussions entre les deux dirigeants. «Le président abordera avec le prince héritier la question de l'approvisionnement énergétique des pays européens, en réitérant nos besoins dans ce domaine. Le président Macron et le prince héritier Mohammed ben Salmane aborderont également la question de la lutte contre le terrorisme, qui constitue, encore, une menace importante au Moyen-Orient avec ses conséquences possibles en Europe».

«En outre, le président Macron et le prince héritier discuteront des crises régionales et du besoin de sécurité. Bien sûr, les crises régionales incluent la question du programme nucléaire iranien. Cependant, elles couvrent également la situation au Yémen, en Irak et au Liban», a-t-il souligné.

Selon l'ex-ministre français des Affaires étrangères Hervé de Charette, la visite du prince héritier revêt une importance géopolitique de taille, en pleine effervescence diplomatique au Moyen-Orient.

«Il s'agit de la première réception officielle du prince héritier par l'un des chefs d'État des membres du Conseil de sécurité», a-t-il affirmé. «C'est donc un événement significatif pour les deux partenaires qui se connaissent déjà et ont pu établir des liens solides».

Hervé de Charette a soutenu l’intérêt de cette visite, en se prévalant du fait que dans ce Moyen-Orient compliqué, les deux pays ont la volonté d’être pleinement impliqués, l'un en tant que leader des États arabes du Golfe et du Moyen-Orient, l'autre en tant qu’Etat incontournable au sein de l’UE.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com