PARIS: Le Parlement français a définitivement adopté mardi un projet de loi qui met explicitement fin aux mesures d'exception prises pour lutter contre la Covid-19, tout en rendant possible dans certains cas un test obligatoire aux frontières.
Les régimes d'exception, en particulier l'état d'urgence, seront abrogés le 1er août.
Mais le gouvernement pourra imposer, dans des cas bien précis, un test de dépistage à la Covid négatif à l'embarquement en direction du territoire français et pour les voyages outre-mer.
Ce certificat sanitaire de voyage ne pourrait être activé pour les voyages internationaux qu'en cas d'apparition d'un variant de la Covid particulièrement dangereux dans un pays. Ou pour les voyages vers les collectivités ultramarines en cas de risque de saturation des hôpitaux.
Covid: La quatrième dose ouverte à tous les soignants, sans obligation
Le deuxième rappel de vaccination contre la Covid-19 a été étendu mardi à tous les soignants, pompiers, aides à domicile et autres salariés de la santé et du médico-social, sur la base du volontariat, selon une note du ministère de la Santé.
"Tous les professionnels de santé, quel que soit leur âge ou leur état de santé", peuvent désormais recevoir leur quatrième dose de vaccin anti-Covid, indique la Direction générale de la santé (DGS) dans un message "DGS-Urgent" adressé à l'ensemble des soignants.
Cette décision s'applique également aux "salariés du secteur de la santé et du secteur médico-social, aux aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables, aux professionnels du transport sanitaire, ainsi qu'aux pompiers", sans critère d'âge, d'état de santé ni de "mode d'exercice".
Deux points ont été particulièrement discutés : l'âge d'application, dès 12 ans, et surtout le fait que les sénateurs n'ont retenu comme document valide que le test de dépistage négatif. exit le certificat de vaccination ou de guérison.
"Ce texte est un bouclier nécessaire face à une épidémie de Covid-19 qui n'a pas encore dit son dernier mot", a souligné le ministre français de la Santé, François Braun.
Ce projet de loi est le tout premier validé sous la nouvelle législature issue des élections du mois de juin.