WELLINGTON, Nouvelle-Zélande : La Nouvelle-Zélande a révélé qu'une de ses ressortissantes faisait partie des femmes ayant subi des examens gynécologiques forcés à l'aéroport de Doha, qualifiant ces actes de "complètement inacceptables".
"Nous avons été extrêmement préoccupés en apprenant qu'une citoyenne néo-zélandaise était concernée par l'épouvantable incident impliquant des passagères sur plusieurs vols de Qatar Airways", a déclaré le ministère des Affaires étrangères du pays dans un communiqué jeudi soir.
"Cet acte est complètement inacceptable" a-t-il ajouté au sujet d'une affaire qui a aussi provoqué l'ire de l'Australie.
Le 2 octobre, des agents de l'aéroport de Doha avaient fait descendre d'avion des passagères d'un des vols à destination de Sydney, les forçant ensuite à subir des examens gynécologiques.
Selon le Qatar, il s'agissait d'essayer de déterminer si l'une d'entre elles avait accouché récemment, après la découverte d'un nouveau-né "couvert d'un sac plastique" et "dissimulé" sous des détritus dans une corbeille des toilettes dans ce qui s'apparente à "une tentative de meurtre".