Les universités saoudiennes proposent de multiples options pour les programmes de master

De nombreuses universités en Arabie saoudite proposent divers programmes de troisième cycle. (SPA)
De nombreuses universités en Arabie saoudite proposent divers programmes de troisième cycle. (SPA)
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Publié le Dimanche 24 juillet 2022

Les universités saoudiennes proposent de multiples options pour les programmes de master

  • Les réformes du secteur de l'éducation du Royaume profitent aux étudiants
  • Le coût d'un master dans le Royaume varie entre 20 000 et 100 000 riyals saoudiens (soit 5 300 et 26 600 dollars)

RIYAD: Les universités saoudiennes offrent désormais de nombreuses options flexibles aux étudiants désireux de poursuivre un master.

En 2019, le Conseil des ministres saoudien a approuvé une loi qui confère aux universités l'indépendance nécessaire pour élaborer leurs propres règlements académiques et administratifs, conformément aux politiques validées par l'État.

Cette nouvelle loi permet également aux universités de mettre en place une structure financière pour générer des revenus à travers les recherches scientifiques et les services de consultation.

Le Dr Abdelaziz S. al-Ghamdi, vice-doyen des études supérieures et de la recherche scientifique à l'Université de Hail. (Photo fournie)
Le Dr Abdelaziz S. al-Ghamdi, vice-doyen des études supérieures et de la recherche scientifique à l'Université de Hail. (Photo fournie)

L'Université électronique saoudienne prévoit de lancer huit programmes de master axés sur l'administration des affaires, la numérisation et la santé, chacun s'élevant à 81 000 riyals saoudiens (soit 21 500 dollars).

Pour postuler, les candidats doivent être détenteurs d'une licence décernée par une université reconnue, avoir une bonne moyenne et réussir l'évaluation linguistique et les autres tests de compétence approuvés par l'université.

Interrogé par Arab News, le président de l'Université électronique saoudienne, le professeur Lilac A. al-Safadi, a indiqué que l'Université visait à «offrir des programmes spécialisés et de qualité supérieure en coopération avec des universités internationales, à évoluer au rythme du marché du travail et à utiliser les dernières méthodes d'apprentissage en ligne».

EN BREF

Les réformes du secteur de l'éducation du Royaume profitent aux étudiants

Selon Al-Safadi, l'Université propose également des programmes d'initiation qui préparent les étudiants issus de professions non spécialisées à s'inscrire à certains masters, comme le programme préparatoire à l'administration des affaires et les programmes d'introduction à la cyber-sécurité et à la science des données. Les étudiants doivent réussir ces programmes avant de s'inscrire au master.

La présidente de l'Université électronique saoudienne, la Prof. Lilac A. Al-Safadi (Fourni)     
La présidente de l'Université électronique saoudienne, la Prof. Lilac A. Al-Safadi (Fourni)     

Étant donné que la majorité des étudiants qui poursuivent un master travaillent, « le modèle universitaire convient aux employés désireux de poursuivre des études supérieures grâce à la mise en œuvre de l'apprentissage mixte qui permet aux étudiants de suivre des cours en ligne, en personne et en dehors des heures de travail officielles », a expliqué Al-Safadi.

Le Dr Abdallah ben Nidal Addas, vice-recteur chargé des études supérieures et de la recherche scientifique à l'Université Prince Sattam ben Abdelaziz, a précisé que son établissement avait ouvert les admissions à 31 programmes de master, dont plusieurs en médecine, en gestion et en technologie.

Les coûts des programmes de master proposés sont différents, mais les critères d'admission sont similaires à ceux de l'Université électronique saoudienne.

Le Dr Abdallah ben Nidal Addas, vice-recteur chargé des études supérieures et de la recherche scientifique à l'Université Prince Sattam ben Abdelaziz. (Photo fournie)  
Le Dr Abdallah ben Nidal Addas, vice-recteur chargé des études supérieures et de la recherche scientifique à l'Université Prince Sattam ben Abdelaziz. (Photo fournie)  

Addas a affirmé que son université poursuivait ses efforts pour proposer des programmes d'études supérieures de haute qualité afin de répondre aux exigences de la société.

« Nos diplômés ont le potentiel et les compétences nécessaires pour intégrer le marché du travail, puisque les résultats des programmes sont liés aux besoins du marché.»

Les étudiants de premier cycle inscrits dans un domaine non spécialisé peuvent également suivre divers programmes qui ne nécessitent pas d'extension de spécialisation dans les facultés d'ingénierie et d'informatique, de sciences, d'administration des affaires et d'éducation.

Le Dr Abdelaziz S. al-Ghamdi, vice-doyen des études supérieures et de la recherche scientifique à l'Université de Hail, a souligné que l'Université offrait de nombreux programmes et qu'elle cherchait à préparer les diplômés à intégrer le marché du travail en les dotant d'un ensemble de connaissances, de compétences et de la capacité de travailler dans leur domaine de spécialisation.

Le coût d'un master dans le Royaume varie entre 20 000 et 100 000 riyals saoudiens (soit 5 300 et 26 600 dollars).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé plusieurs cibles du Hezbollah au Liban

Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien. (AFP)
Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien. (AFP)
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  • "Dans la nuit (jeudi) (...), l'armée de l'air israélienne a frappé de multiples cibles terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Békaa (...) qui présentaient une menace", a indiqué l'armée dans un message sur les réseaux sociaux
  • Un des sites visés renferme une "infrastructure souterraine, utilisée pour le développement et la fabrication d'armement", a ajouté l'armée

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé vendredi matin avoir frappé dans la nuit plusieurs cibles du mouvement islamiste Hezbollah dans l'est du Liban, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre.

"Dans la nuit (jeudi) (...), l'armée de l'air israélienne a frappé de multiples cibles terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Békaa (...) qui présentaient une menace", a indiqué l'armée dans un message sur les réseaux sociaux, affirmant rester "engagée" dans le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement libanais.

Un des sites visés renferme une "infrastructure souterraine, utilisée pour le développement et la fabrication d'armement", a ajouté l'armée, qui dit avoir également frappé des installations "à la frontière syro-libanaise utilisées par le Hezbollah pour le trafic d'armes à destination du Liban".

Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien.

Les hostilités entre Israël et le Hezbollah avaient débuté le 8 octobre 2023 au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas, allié du mouvement libanais, contre Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

 


Liesse à Ramallah à l'arrivée des prisonniers palestiniens libérés

A l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule. (AFP)
A l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule. (AFP)
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  • Des coups de feu ont été tirés en guise de célébration
  • Au total, 110 Palestiniens ont été libérés jeudi, selon les autorités israéliennes et palestiniennes

RAMALLAH: Agitant des drapeaux et tirant des coups de feu en l'air, des milliers de Palestiniens en liesse ont accueilli les prisonniers libérés par Israël à Ramallah en Cisjordanie occupée.

Pour ce troisième échange d'otages israéliens à Gaza contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de l'accord de trêve entre Israël et le Hamas, l'Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas a organisé l'accueil et seuls les drapeaux jaunes du parti Fatah de M. Abbas étaient visibles au départ.

Mais à l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Des coups de feu ont été tirés en guise de célébration. Plusieurs Palestiniens ont scandé des slogans pro-Hamas et d'autres ont agité le drapeau vert du mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Au total, 110 Palestiniens ont été libérés jeudi, selon les autorités israéliennes et palestiniennes.

Selon Amin Shuman, chef du comité chargé des affaires des prisonniers palestiniens à Ramallah, 66 sont arrivés en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, 21 ont été expulsés, 14 ont été transféré à Jérusalem-Est et neuf à Gaza.

Ils ont tous été libérés en échange de trois Israéliens enlevés lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et retenus depuis à Gaza.

Après plusieurs heures d'attente, la foule a fait exploser sa joie à la vue des bus affrétés par la Croix-Rouge internationale.

"Où est papa?" 

"Où est papa?" En larmes, Raghda Nasser, 21 ans, s'est faufilée dans la foule pour atteindre son père, Hussein Nasser, qu'elle serrait dans ses bras pour la première fois.

Hussein Nasser avait été emprisonné alors que sa femme était enceinte il y a 22 ans, pour des motifs que Raghda n'a pas révélés. Elle et sa sœur Hedaya, 22 ans, ont enlacé leur père qui pleurait avec elles.

Quelques heures avant sa libération, Raghda Nasser a raconté à l'AFP qu'elle venait de lui rendre visite en prison "derrière la vitre".

Elle et sa soeur avaient quitté tôt le matin leur village près de Naplouse (nord) pour venir à Ramallah. Pour l'occasion, elles ont porté des robes noires traditionnelles palestiniennes avec des motifs rouges finement cousus.

Etudiante en littérature anglaise, Raghda Nasser a dit avoir de la chance car son père serait présent pour sa remise de diplôme dans quelques mois.

Porté en triomphe 

Parmi les prisonniers libérés jeudi, figurent Mohammad Abou Warda qui purgeait 48 peines de prison à vie et Zakaria al-Zoubeidi, responsable d'attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah.

Drapeau palestinien autour du cou, souriant et faisant le V de la victoire, Zakaria al-Zoubeidi a été porté en triomphe par la foule à sa descente du bus l'ayant emmené de la prison militaire israélienne d'Ofer en Cisjordanie.

L'ex-détenu qui portait toujours son survêtement gris de prisonnier, a embrassé des bébés et serré la main des gens.

Plus d'une heure après l'arrivée des bus, la foule a commencé à se disperser dans la nuit alors que les familles ramenaient leurs proches libérés à la maison, au milieu d'une parade de scooters klaxonnant joyeusement.

 


L'émir du Qatar est le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis la chute d'Assad

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
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  • Le président intérimaire de la Syrie, Ahmed Al-Sharaa, accueille le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani à l'aéroport de Damas
  • Cette visite marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar étant appelé à jouer un rôle majeur dans la reconstruction

LONDRES : L'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas jeudi, devenant ainsi le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis l'effondrement du régime de Bachar Assad.

Ahmed Al-Sharaa, déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence mercredi soir, a accueilli le cheikh Tamim à son arrivée à l'aéroport international de Damas.

Le premier ministre syrien Mohammed Al-Bashir, le ministre des affaires étrangères Asaad Al-Shaibani et le ministre de la défense Murhaf Abu Qasra étaient également présents.

Le Qatar a soutenu les factions de l'opposition syrienne pendant les 13 années de guerre civile qu'a connues le pays avant que M. Assad ne quitte Damas pour Moscou au début du mois de décembre.

La visite du cheikh Tamim marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar devant jouer un rôle majeur dans la reconstruction, selon l'agence de presse du Qatar.

L'analyste politique et auteur Khaled Walid Mahmoud a déclaré à la QNA que la visite de Cheikh Tamim était "hautement symbolique et historiquement significative, étant la première d'un dirigeant arabe depuis la chute de l'ancien régime".

La visite pourrait rouvrir les canaux diplomatiques et soutenir une résolution politique durable à Damas, en soulignant les liens étroits du Qatar avec les États-Unis et la Turquie, ainsi que son rôle de médiateur de confiance en Syrie et au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.

Le Qatar jouera un rôle crucial dans la reconstruction de la Syrie, en particulier dans des secteurs clés tels que l'énergie, les transports et le logement, qui ont été dévastés par la guerre civile.

Ahmed Qassim Hussein, chercheur au Centre arabe de recherche et d'études politiques, a déclaré à la QNA que la visite de l'émir était le signe d'une évolution du rôle du Qatar dans les sphères politique, économique et sécuritaire de la Syrie.

Le soutien du Qatar aux nouveaux dirigeants syriens dirigés par le président Al-Sharaa, devenu insurgé, s'est manifesté par sa décision de rouvrir l'ambassade à Damas après sa fermeture en 2011.

Il a déclaré que "la visite reflète l'engagement du Qatar à rétablir les relations diplomatiques et à favoriser la coopération avec la Syrie", ajoutant que Doha aide les dirigeants syriens à traverser la phase de transition de la Syrie et à favoriser la stabilité à long terme.