Les marchés mondiaux en baisse dans le sillage de Wall Street

Des traders travaillent sur le parquet de la Bourse de New York pendant les échanges du matin le 13 juillet 2022 à New York. (Photo, AFP)
Des traders travaillent sur le parquet de la Bourse de New York pendant les échanges du matin le 13 juillet 2022 à New York. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 19 juillet 2022

Les marchés mondiaux en baisse dans le sillage de Wall Street

  • Les marchés mondiaux accusaient mardi le coup de la baisse des valeurs technologiques à Wall Street, après des informations de presse selon lesquelles Apple envisage de ralentir embauches et investissements
  • La crainte d'une récession a rapidement repris le dessus malgré le portrait d'une économie américaine résiliente dressé par les grandes banques telles Goldman Sachs ou Bank of America dans leurs résultats trimestriels

PARIS : Les Bourses mondiales reculaient mardi, perdant leur confiance de la veille face à la résurgence des craintes de récession alimentées par des annonces de géants de la tech aux États-Unis et la perspective d'une semaine pleine d'embuches pour l'économie européenne.

Après une ouverture dans le rouge, Paris perdait 0,94%, Francfort 0,96% et Londres 0,56% vers 7H30 GMT. La Bourse de Milan ne perdait que 0,21%, alors que les marchés semblent rassurés sur la crise gouvernementale en cours en Italie.

En Asie, Hong Kong lâchait 0,77% dans les derniers échanges. Shanghaï a grappillé 0,4% et Tokyo a clôturé dans le vert (+0,65%) au retour d'un week-end de trois jours, digérant avec retard des indicateurs rassurants sur la santé de l'économie américaine publiés en fin de semaine dernière.

Lundi, après un bon début de séance, la Bourse de New York a perdu confiance, terminant en petite baisse au début d'une semaine chargée en résultats d'entreprises. Le Dow Jones a perdu 0,69%, le Nasdaq 0,81% et le S&P 500 0,84%.

Les marchés mondiaux accusaient mardi le coup de la baisse des valeurs technologiques à Wall Street, après des informations de presse selon lesquelles Apple envisage de ralentir embauches et investissements par crainte d'un ralentissement économique.

La crainte d'une récession a rapidement repris le dessus malgré le portrait d'une économie américaine résiliente dressé par les grandes banques telles Goldman Sachs ou Bank of America dans leurs résultats trimestriels.

Ce qui fait dire à Jeffrey Halley, analyste chez Oanda que "probablement, le repli du marché n'était qu'un peu de bruit dans une séance sans grande nouveauté (...) la thèse de la reprise du marché est toujours d'actualité. Elle ne se fera simplement pas de façon linéaire".

"Les traders gardent un œil nerveux sur l'Europe", souligne quant à lui Stephen Innes, analyste chez SPI AM. "Beaucoup craignent que Vladimir Poutine garde fermé le gazoduc Nord Stream 1 en réponses aux sanctions imposées à Moscou pour l'invasion en Ukraine. Ce serait un nouveau coup porté à une économie de la zone euro déjà chancelante et causerait une envolée des prix" de l'énergie, a ajouté M. Innes.

Les cours du pétrole étaient en hausse mardi, pour la quatrième séance consécutive.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, gagnait 0,56% à 106,85 dollars vers 7H40 GMT.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI), avec échéance en août, prenait 0,56% à 103,17 dollars.

Le prix du gaz naturel européen de référence, le TTF néerlandais, grimpait de 3,02% à 162,000 dollars vers 07H40 GMT.

L'agenda de la semaine est particulièrement chargé en Europe. En plus de la fin des travaux de maintenances sur Nord Stream 1 jeudi, la Banque centrale européenne (BCE) doit notamment annoncer la montée de ses taux directeurs, une première depuis onze ans.

Le géant de l'énergie EDF renationalisé en France

L'État, qui détient déjà 84% d'EDF, a annoncé mardi son intention de lancer une offre publique d'achat (OPA) pour 100% du groupe, une opération qui coûterait 9,7 milliards d'euros, selon le ministère de l'Économie, à raison de 12 euros par action.

Vers 7H40 GMT, l'action de retour en bourse mardi, s'envolait de 15,31%, à 11,79 euros.

Le géant allemand RWE AG de l'énergie prenait 0,50% dans un secteur peu enthousiaste.

Au Royaume-Uni, la tech se porte bien

Alors que les géants de la tech américains ont tiré vers le bas la Bourse de New York, la tech britannique affiche une santé solide.

La fintech de transferts d'argent internationaux Wise bondissait de 11,59% à Londres après la publication de résultats optimistes vers 7H40 GMT.

Darktrace, le spécialiste britannique de l'intelligence artificielle contre les cyberattaques prenait 4,98% après avoir publié des ventes trimestrielles en hausse et des prévisions encourageantes.

Du côté des devises

Vers 7H40 GMT, l'euro prenait 0,83% à 1,0227 dollar après être passé à deux reprises la semaine dernière sous la barre de la parité.

La roupie indienne a atteint son niveau le plus bas mardi à 80 roupies pour un dollar, une première. Vers 7H40 GMT, un dollar valait 79,90 roupies.

Le bitcoin gagnait 1,26% à 21.754,20 dollars.


L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies de carburant pour décarboniser l'aviation

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
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  • Le directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie s'est entretenu avec Arab News 
  • «Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique», dit-il

BAKOU: L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies pour améliorer le rendement énergétique et décarboniser le secteur de l'aviation, a déclaré un porte-parole du programme de durabilité du pétrole dans un entretien accordé à Arab News.

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie, s'est entretenu avec Arab News lors de la conférence des Nations unies sur le climat COP29 au sujet des efforts du Royaume pour améliorer la durabilité dans l'aviation.

«Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.»

«Le secteur de l'aviation contribue à 2% des émissions mondiales et les pays poursuivent des objectifs de développement durable. La demande de transport continue d'augmenter et les nations continuent de travailler pour relever le défi du climat.»

M. Altayyar a souligné que les discussions qui ont eu lieu lors de la COP29 ont illustré l'engagement collectif du ministère à s'attaquer aux problèmes urgents par le biais d'un dialogue sur les progrès réalisés dans le domaine des carburants pour l'aviation.

Il a également souligné les progrès réalisés par l'Arabie saoudite dans le secteur de l'aviation, qui s'alignent sur les objectifs de l'initiative Vision 2030.

«L'Arabie saoudite, en tant qu'acteur clé du paysage énergétique mondial, réalise des progrès significatifs et est pionnière dans la promotion de pratiques durables dans le secteur de l'aviation. Elle respecte les engagements de Vision 2030, qui définissent clairement un cadre ambitieux pour la diversification de son économie et la gestion de l'environnement.»

«Le Royaume recherche activement des technologies innovantes qui amélioreront le rendement énergétique et réduiront les émissions, en vue d'atteindre des objectifs mondiaux à long terme.»

«Ces initiatives soutiennent non seulement les objectifs climatiques mondiaux, mais font également du Royaume un leader dans le développement de solutions énergétiques équilibrées et plus propres», a déclaré M. Altayyar.

Par ailleurs, le ministère saoudien de l'Énergie a signé un programme exécutif de coopération dans le domaine des énergies renouvelables avec ses homologues de trois pays asiatiques: Azerbaïdjan, Kazakhstan et Ouzbékistan.

Ce programme met l'accent sur la formation de partenariats stratégiques afin d'explorer les interconnexions des réseaux électriques régionaux alimentés par des énergies renouvelables. Il vise également à renforcer l'efficacité des infrastructures énergétiques et à intégrer les projets d'énergie renouvelable dans les réseaux nationaux des pays participants.

En outre, le ministère de l'Énergie a assisté à la signature de deux accords stratégiques entre la société saoudienne ACWA Power et diverses entités pour faire avancer les initiatives en matière d'énergie renouvelable en Ouzbékistan et en Azerbaïdjan.

Le premier accord porte sur une collaboration avec le ministère ouzbek de l'Énergie pour développer des systèmes de stockage d'énergie par batterie d'une capacité allant jusqu'à 2 GWh, dans le but d'améliorer la stabilité du réseau.

Le second accord était un protocole d'entente avec la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR et la société émiratie Masdar pour développer des projets d'énergie éolienne offshore dans la mer Caspienne d'une capacité maximale de 3,5 GW.

Dans le cadre du programme exécutif, le projet d'énergie éolienne Khyzi Absheron d'ACWA Power en Azerbaïdjan, d'une capacité de 240 MW, devrait être opérationnel d'ici au premier trimestre 2026.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Dernier jour de la COP29, bras de fer Nord-Sud sur la finance climatique

Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
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  • Les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier
  • Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi

BAKOU: La journée sera longue à Bakou: les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier entre pays riches et en développement à la conférence sur le changement climatique de l'ONU en Azerbaïdjan.

"Nous percevons des lueurs d'espoir", a résumé la négociatrice allemande Jennifer Morgan. "Mais des lueurs d'espoir ne suffisent pas, car il y a aussi des pilules empoisonnées".

Un journaliste de l'AFP a observé dans la soirée de jeudi de nombreuses allées et venues de ministres et diplomates entre les bureaux des délégations brésilienne, européenne, américaine, chinoise... et de la présidence azerbaïdjanaise du sommet. Un délégué européen confirme que les consultations de haut niveau se sont poursuivies jusque très tard dans la nuit.

Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi, au dernier moment.

Vendredi au petit-déjeuner, le négociateur d'un grand pays a indiqué à l'AFP que le texte était "en train d'être poli".

La question centrale, au "stade olympique" de Bakou, est de déterminer combien d'argent les pays développés, au nom de leur responsabilité historique dans le dérèglement climatique, accepteront de transférer aux pays en développement, pour les aider à affronter un climat plus destructeur et à investir dans les énergies bas carbone.

"Nous ne demandons qu'1% du PIB mondial. Est-ce trop demander pour sauver des vies?" demande Juan Carlos Monterrey Gomez, négociateur du Panama.

Depuis le début du sommet, le 11 novembre, des tempêtes ont tué des Philippines au Honduras, l'Espagne panse ses plaies après des inondations meurtrières, l'Equateur a déclaré l'urgence nationale à cause de la sécheresse et des incendies....

- "Au moins" 500 milliards -

L'arrière-plan inédit de cette 29e COP est une année 2024 qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée. Et, neuf ans après l'accord de Paris, l'humanité va encore brûler plus de pétrole, de gaz et de charbon que l'année passée.

Un projet d'accord publié jeudi matin a mécontenté tout le monde car, à la place de chiffres figuraient des "X", et parce qu'il ne tranchait pas entre deux visions très opposées.

L'heure est venue des chiffres, mais combien? "Au moins" 500 milliards de dollars par an de la part des pays développés d'ici 2030, demande la plus grande alliance de pays en développement. A comparer aux 116 milliards de finance climatique fournie en 2022.

Les Européens, premiers contributeurs mondiaux, répètent qu'ils veulent "continuer à montrer la voie": un terme soigneusement choisi, venu directement de l'accord de Paris, en signe de bonne volonté. Mais le resserrement budgétaire limite leur marge de manœuvre.

Les Américains se sont dits "profondément inquiets" du dernier texte. Le commissaire européen Wopke Hoekstra a dénoncé un travail "inacceptable".

"Pourrais-je vous demander, s'il vous plaît, de montrer du leadership?" a-t-il lancé au président de la COP29, le ministre Moukhtar Babaïev, ancien cadre de la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise.

Américains et Européens n'ont pas encore révélé combien ils étaient prêts à payer.

- La Chine refuse toute obligation -

"Ils tournent en rond dans leurs jeux géopolitiques", a déploré la ministre colombienne Susan Muhamad.

Les pays développés négocient en fait en parallèle davantage d'"ambition" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais s'opposent aux pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. Le groupe arabe a explicitement prévenu qu'il n'accepterait aucun texte ciblant "les combustibles fossiles".

Ce qui fait désordre un an après la COP28 de Dubaï, qui a appelé à lancer la transition vers la sortie des combustibles fossiles.

En public, les pays donnent de la voix. Mais en coulisses, Chinois, Occidentaux, Etats insulaires... Tous se parlent encore.

Le ministre irlandais Eamon Ryan confie à l'AFP qu'"il y a de l'espace pour un accord".

La Chine, clé pour trouver l'équilibre entre Occidentaux et Sud, a appelé "toutes les parties à se retrouver à mi-chemin".

Pékin a toutefois tracé une ligne rouge: elle ne veut aucune obligation financière. Pas question de renégocier la règle onusienne de 1992 qui stipule que la responsabilité de la finance climatique incombe aux pays développés.

Les délégués se préparent déjà à une prolongation samedi. Une tradition des COP.


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.