Les Druzes ou les grands survivants

Les Druzes sont culturellement une communauté arabe du Moyen-Orient (Photo fournie).
Les Druzes sont culturellement une communauté arabe du Moyen-Orient (Photo fournie).
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Les Druzes ou les grands survivants

  • Les Druzes demeurent pour beaucoup, jusqu’à présent, une énigme
  • Au XVIIe siècle, l'imagination populaire française a répandu l'idée que les Druzes étaient les descendants des survivants d'une armée perdue de croisés chrétiens venus d'Europe

Protégée par une sorte de code de confidentialité, cette mystérieuse «minorité au sein d’une minorité» a traversé mille ans d’Histoire mouvementée

Un rapport d’Arab News sur les minorités

Adeptes arabophones d’une foi abrahamique ésotérique enracinée dans l’islam, mais qui a emprunté une voie spirituelle différente au XIe siècle, les Druzes demeurent pour beaucoup, jusqu’à présent, une énigme.

Forts d’un attachement générationnel solide aux terres sur lesquelles ils ont vécu pendant des siècles, les Druzes sont culturellement une communauté arabe du Moyen-Orient. Depuis la délimitation des frontières modernes du Moyen-Orient au début du XXe siècle, les Druzes se trouvent aujourd’hui principalement en Syrie et au Liban, en Palestine, en Israël et en Jordanie.

Mais où qu’ils soient, les Druzes forment des communautés soudées, fermées aux étrangers – depuis 1043, il n’est plus possible de se convertir. En effet, même les non-initiés («juhhal») parmi les Druzes ne sont pas liés aux devoirs des initiés («uqqal»).

Naissance d'une foi

La Dr Najla Abou Izzeddin, une éminente savante druze, raconte comment la communauté druze s’est formée au XIe siècle «en réponse à un appel religieux (“da’wa”) propagé depuis Le Caire sous le règne du sixième calife fatimide, Al-Hakim bi-Amr Allah».

Le Dr Wissam Halawi, historien social et professeur adjoint à l’Institut d’Histoire et d’anthropologie des religions de l’université de Lausanne, déclare qu’Al-Hakim était considéré comme «le nasut, la figure humaine de Dieu sur Terre».

Dans son livre sur les mouwahhidouns, le Dr Anwar Abou Khouzam, écrit: «La foi tawhid a une profonde orientation soufie mystique.»

Une grande partie de ce que l’on sait des principes de la foi à ses débuts provient des cent onze épîtres restantes, rassemblées au XIVe siècle dans six livres connus collectivement sous le nom de «Rasa’il al-Hikmah» ou «Épîtres de la sagesse».

La réincarnation, al-taqammus, fait partie de la foi druze, qui s'inspire à la fois des religions monothéistes et de pratiques philosophiques et mystiques qui ont précédé l'islam traditionnel ou qui n'en faisaient pas partie.

 Al-Hakim bi-Amr Allah

Al-Hakim bi-Amr Allah, qui régna de 996 à 1021, fut le sixième et le plus mystérieux des califes fatimides. Sous son règne, écrit Najla Abou Izzeddin, «la Syrie fut placée sous le contrôle ferme des Fatimides et connut une période de prospérité».

Mythes et idées reçues

Le secret dont les Druzes entourent leur foi et leur peuple a fait qu'au fil des siècles les mythes sur leurs origines se sont inévitablement multipliés.

Au XVIIe siècle, l'imagination populaire française a répandu l'idée que les Druzes étaient les descendants des survivants d'une armée perdue de croisés chrétiens venus d'Europe.

Une communauté dispersée

Dans le monde d'aujourd'hui, on estime à 1,5 million le nombre de Druzes, qui sont principalement en Syrie, au Liban, en Jordanie et en Israël, mais on les trouve aussi dispersés dans le monde entier, de l'Amérique à l'Australie.

Les Druzes aujourd'hui: travail acharné, loyauté et prudence

La communauté est de la plus haute importance pour les Druzes, un principe dont témoigne leur détermination tout au long de l'Histoire, non seulement pour s'intégrer, mais aussi pour offrir leur contribution à n'importe quel pays que les circonstances les ont conduits à considérer comme le leur.

L’avenir des Druzes

Les Druzes ne disposent pas de centres religieux dans les pays d’émigration pour gérer leurs statuts personnels », fait observer Abbas Halabi, éminent juge et auteur druze.

«En conséquence, la jeune génération est majoritairement laïque, surtout parmi ceux qui vivent à l’étranger. Le pourcentage de jeunes hommes et femmes instruits est très élevé chez les Druzes», ajoute-t-il.


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.