Wall Street ouvre en recul après de fortes créations d'emplois

La Bourse de New York ouvrait en recul vendredi, sur des prises de profits après quatre séances de hausses (Photo, AFP).
La Bourse de New York ouvrait en recul vendredi, sur des prises de profits après quatre séances de hausses (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 08 juillet 2022

Wall Street ouvre en recul après de fortes créations d'emplois

  • Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons à 10 ans progressaient un peu à 3,04%
  • La populaire chaîne de distribution en semi-gros Costco grimpait de 1,36% à 501 dollars, à la suite de ventes mensuelles meilleures que prévues

NEW YORK: La Bourse de New York ouvrait en recul vendredi, sur des prises de profits après quatre séances de hausses et à la suite d'un rapport américain de l'emploi bien plus positif qu'attendu.

Vers 14H00 GMT, après l'annonce par le département américain du Travail de la création de 372 000 emplois en juin, plus que prévu, l'indice Dow Jones se repliait de 0,46%, le Nasdaq de 1,12% et le S&P 500 de 0,76%.

La veille, le Dow Jones avait conclu en hausse de 1,12% à 31.384,55 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, avait grimpé de 2,28% à 11 621,35 points et le S&P 500 avancé de 1,50% à 3 902,62 points, signant leur quatrième séance d'affilée dans le vert.

Le marché de l'emploi aux Etats-Unis a créé la surprise vendredi avec des gains d'emplois bien plus nombreuses que les 250 000 attendus au mois de juin.

Le taux de chômage est resté stable à 3,6% pour le quatrième mois d'affilée.

Le marché réagissait négativement, selon les analystes interrogés, davantage parce que c'était l'occasion de prendre des profits après un bon début de mois de juillet que par crainte d'une économie en surchauffe qui pourrait encourager la Fed à resserrer les taux davantage.

"On a eu un fort rebond depuis quatre ou cing jours, alors c'est une excuse pour retirer un peu d'argent de la table", résumait Peter Cardillo de Spartan Capital.

Même analyse pour Art Hogan de B. Riley Wealth Management, qui voyait les investisseurs "saisir cette excuse" pour réaliser des profits et qui jugeait la réaction de Wall Street "impulsive".

Mais sur le fond, ce fort rapport sur l'emploi "est une bonne nouvelle pour tout le monde", soulignait M. Cardillo.

"Si on regarde la tendance, sur trois mois, on est passé de 383 000 créations mensuelles d'emplois à 372 000, donc ça ralentit sans tomber de la falaise", se félicitait pour sa part M. Hogan.

Le stratégiste soulignait surtout que le salaire horaire a cessé de grimper. "La pression sur les salaires s'est stabilisée et c'est très important. Cela montre que l'inflation est stable" de ce côté-là, expliquait l'expert de B. Riley Management Wealth.

Ces données sur l'emploi ne changeaient guère le scénario de la Fed pour sa hausse des taux d'intérêt attendue le 27 juillet à 97% avec 0,75 point de pourcentage.

Toutefois, pour la réunion de septembre, les marchés calculaient, selon les contrats à terme, davantage de chances (à 72% contre 64% avant la parution des chiffres de l'emploi) pour une autre hausse des taux de trois quarts de points de pourcentage.

"Mais bien de l'eau va couler sous les ponts d'ici septembre", tempérait M. Hogan. Quant à M. Cardillo, il croyait à une pause, voire à un modeste relèvement des taux de la part de la Fed en septembre.

"L'économie reste forte", a jugé pour sa part Raphael Bostic, président de la Fed d'Atlanta. Ces chiffres "suggèrent des signes de ralentissement", a-t-il aussi estimé. Toujours favorable à une hausse des taux de 75 points de base, il a indiqué que la Fed "allait essayer de faire baisser l'inflation tout en maintenant l'économie aussi forte que possible".

Neuf des onze secteurs du S&P étaient dans le rouge à commencer par les matériaux (-1,28%), les services de communication très présents sur le Nasdaq (-1,10%), mais aussi l'énergie (-1,07%).

Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons à 10 ans progressaient un peu à 3,04%, mais bien en dessous de ce qu'ils étaient il y a deux semaines à presque 3,50%.

La populaire chaîne de distribution en semi-gros Costco grimpait de 1,36% à 501 dollars, à la suite de ventes mensuelles meilleures que prévues.


Scandale des «vols fantômes»: amende de 66 millions de dollars pour Qantas

Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice
  • Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées

SYDNEY: La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", annulés ou mal reprogrammés, a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice.

La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb.

"De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant.

La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1.700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19.

L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.


Signature d’un partenariat stratégique entre FAMCO KSA et Ashok Leyland

Siège de FAMVO Riyad (Fournie)
Siège de FAMVO Riyad (Fournie)
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  • La taille du marché de la logistique en chaîne en Arabie saoudite est estimée à 1,51 milliard USD en 2024 et devrait atteindre 2,60 milliards USD d’ici 2029, avec une croissance de 11,39 % au cours de la période de prévision (2024-2029
  • L'engagement de FAMCO KSA en faveur de la qualité et de l'innovation l'incite à introduire une nouvelle gamme de solutions, y compris des camions et des autobus.

RIYAD : FAMCO Arabie saoudite a conclu un partenariat stratégique avec Ashok Leyland, un géant mondial et quatrième plus grand fabricant d'autobus au monde. Cette collaboration marque une étape importante dans la feuille de route de FAMCO pour une expansion commerciale rapide dans la région.

Le transport et la logistique sont un objectif majeur des programmes de la Vision 2030 du Royaume et un facteur vital pour les secteurs économiques vers un développement durable.

Fondée en 2011, Al-Futtaim Auto & Machinery (FAMCO) KSA est l'un des principaux fournisseurs de produits et de services au Royaume d'Arabie saoudite, spécialisé dans les secteurs de la construction et de l'énergie. En tant que distributeur exclusif de poids lourds de l'industrie tels que Volvo, Everdigm, CompAir, AGG et SDLG, FAMCO KSA offre des solutions de premier ordre à ses clients.

Stimulée par la Vision 2030, l'Arabie saoudite progresse rapidement vers une transformation et une croissance économique sans précédent. Les analystes du secteur s'attendent à ce que le marché des véhicules utilitaires du pays double presque, passant de 16,76 milliards de dollars US en 2022 à 30,93 milliards de dollars US en 2030.

La taille du marché de la logistique en chaîne en Arabie saoudite est estimée à 1,51 milliard USD en 2024 et devrait atteindre 2,60 milliards USD d’ici 2029, avec une croissance de 11,39 % au cours de la période de prévision (2024-2029).

La stratégie prévoit le développement des infrastructures, le lancement d'un grand nombre de plates-formes et de zones logistiques dans le Royaume, la mise en œuvre de modèles et de systèmes d'exploitation avancés, et l’établissement et l'amélioration de partenariats efficaces entre les secteurs public et privé.

Récemment, Al-Futtaim Auto & Machinery (FAMCO) KSA s'est développé dans l'industrie du transport grâce à un partenariat stratégique avec Ashok Leyland à Riyad. L'engagement de FAMCO KSA en faveur de la qualité et de l'innovation l'incite à introduire une nouvelle gamme de solutions, y compris des camions et des autobus.

Ashok Leyland est une marque établie et redoutable qui détient une part de marché importante dans le segment des bus et des camions. Le constructeur est présent dans plus de 50 pays et propose une large gamme de véhicules commerciaux, notamment des camions, des autobus et des véhicules spéciaux, destinés à des secteurs économiques essentiels tels que la logistique, la construction et les transports publics.

Par ailleurs, le plan comprend des objectifs environnementaux, notamment une durabilité accrue, une réduction de la consommation du carburant de 25 % et la fourniture de solutions intelligentes aux défis du transport grâce à l'adoption de technologies mondiales innovantes de pointe.

Dans le paysage dynamique de l'Arabie saoudite, FAMCO KSA et Ashok Leyland sont deux entités bien placées pour devenir des acteurs à part entière.


Évolution du financement des banques saoudiennes face à la hausse de la demande de prêts hypothécaires, selon S&P Global

Le financement hypothécaire représentait 23,5 % du total des crédits alloués par les banques saoudiennes à la fin de 2023, contre 12,8 % en 2019. (AFP)
Le financement hypothécaire représentait 23,5 % du total des crédits alloués par les banques saoudiennes à la fin de 2023, contre 12,8 % en 2019. (AFP)
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  • l'agence de notation a déclaré que les profils de financement des institutions financières du Royaume devraient subir des changements, principalement en raison d'une initiative soutenue par l'État pour stimuler l'accession à la propriété
  • Les besoins de financement continus de l'initiative économique Vision 2030 et la croissance relativement faible des dépôts, sont susceptibles d'inciter les banques à rechercher d'autres sources de financement

RIYAD : Les banques saoudiennes devraient poursuivre des stratégies alternatives de financement pour faire face à l'expansion rapide des prêts, alimentée par la demande de nouveaux prêts hypothécaires, selon S&P Global.

Dans son dernier rapport, l'agence de notation a déclaré que les profils de financement des institutions financières du Royaume devraient subir des changements, principalement en raison d'une initiative soutenue par l'État pour stimuler l'accession à la propriété.

Selon l'analyse, le financement hypothécaire représentera 23,5 % de l'allocation totale de crédit des banques saoudiennes à la fin de 2023, contre 12,8 % en 2019.

« Les besoins de financement continus de l'initiative économique Vision 2030 et la croissance relativement faible des dépôts, sont susceptibles d'inciter les banques à rechercher d'autres sources de financement, y compris l’externe », a déclaré S&P Global. 

Le rapport prévoit également que cette recherche de financement externe pourrait potentiellement avoir un impact sur la qualité de crédit du secteur bancaire saoudien.

Selon l'agence de notation basée aux États-Unis, la croissance des prêts parmi les banques saoudiennes a dépassé celle des dépôts, avec un ratio prêts/dépôts supérieur à 100 % en 2022, contre 86 % à la fin de 2019.

S&P Global s'attend à ce que cette tendance persiste, en particulier avec les prêts aux entreprises jouant un rôle plus important dans la croissance au cours des prochaines années. « Nous considérons que les banques saoudiennes se tourneront probablement vers des stratégies de financement alternatives pour soutenir cette expansion », indique le rapport.