BAGDAD: Une résurgence du choléra a fait un premier mort en Irak mardi, où 17 nouveaux cas de cette maladie diarrhéique aiguë ont été enregistrés ces dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.
La province de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, a "enregistré aujourd'hui (mardi, ndlr) le premier décès dû la maladie", a déclaré Seif al-Badr, porte-parole du ministère de la Santé, cité par l'agence de presse étatique irakienne.
"Au cours des dernières 24 heures, 17 nouveaux cas ont été recensés, portant le total à 76 cas enregistrés en Irak depuis le début de l'année", a-t-il poursuivi.
La résurgence du choléra en Irak a d'abord été officiellement signalée il y a une dizaine de jours à Souleimaniyeh, dans la région autonome du Kurdistan, avec dix cas, à al-Muthanna (sud), avec deux cas, et à Kirkouk avec un cas.
M. Badr n'a pas expliqué les raisons pour lesquelles le choléra a ressurgi en Irak.
La dernière épidémie d'ampleur à avoir touché le pays remonte à 2015, selon le ministère de la Santé. A l'époque, le choléra avait surtout touché Bagdad et la province de Babylone, au sud de la capitale, contaminant des centaines de personnes.
Infection diarrhéique aiguë provoquant une déshydratation parfois mortelle, le choléra se contracte par l'absorption d'eau ou de produits alimentaires contaminés par la bactérie vibrio cholerae.
La maladie se développe dans des zones souvent peuplées, avec des accès limités à l'eau potable ou dépourvues de réseaux d'assainissement adaptés.
Selon les estimations, il y a chaque année dans le monde entre 1,3 million et 4 millions de cas de choléra, causant entre 21.000 à 143.000 décès.