Un groupe de hip-hop japonais s'adapte à l'ambiance estivale de Djeddah

Se déroulant à l'Anime Village de City Walk, le groupe japonais ALI, dont les membres sont de plusieurs nationalités, a captivé le public avec sa musique hip-hop-funk unique, interprétant des titres tels que «No Tomorrow», «Lost in Paradise» et «Wild Side» (Photo fournie).
Se déroulant à l'Anime Village de City Walk, le groupe japonais ALI, dont les membres sont de plusieurs nationalités, a captivé le public avec sa musique hip-hop-funk unique, interprétant des titres tels que «No Tomorrow», «Lost in Paradise» et «Wild Side» (Photo fournie).
Se déroulant à l'Anime Village de City Walk, le groupe japonais ALI, a captivé le public avec sa musique hip-hop-funk (Photo, fournie).
Se déroulant à l'Anime Village de City Walk, le groupe japonais ALI, a captivé le public avec sa musique hip-hop-funk (Photo, fournie).
Se déroulant à l'Anime Village de City Walk, le groupe japonais ALI, dont les membres sont de plusieurs nationalités, a captivé le public avec sa musique hip-hop-funk unique, interprétant des titres tels que «No Tomorrow», «Lost in Paradise» et «Wild Side» (Photo fournie).
Se déroulant à l'Anime Village de City Walk, le groupe japonais ALI, dont les membres sont de plusieurs nationalités, a captivé le public avec sa musique hip-hop-funk unique, interprétant des titres tels que «No Tomorrow», «Lost in Paradise» et «Wild Side» (Photo fournie).
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Publié le Dimanche 19 juin 2022

Un groupe de hip-hop japonais s'adapte à l'ambiance estivale de Djeddah

  • Le groupe japonais ALI captive le public avec sa musique hip-hop-funk unique à l'Anime Village de City Walk
  • Ces quatre membres se sont produits à Djeddah avec deux nouveaux membres, Kazou et Imani J. Le groupe a terminé sa performance par un salut aux fans

DJEDDAH: Jeudi soir, le groupe japonais ALI a interprété son premier concert en Arabie saoudite.

Se déroulant à l'Anime Village de City Walk, le groupe japonais ALI, dont les membres sont de plusieurs nationalités, a captivé le public avec sa musique hip-hop-funk unique, interprétant des titres tels que «No Tomorrow», «Lost in Paradise» et «Wild Side».

Une fan de 18 ans appelée Meciel a déclaré qu'elle avait appris à connaître ALI par le biais d'un anime: «Je regarde beaucoup d'animes et je consulte toujours leurs chansons parce que je les aime vraiment. J'ai découvert la musique d'ALI grâce à ‘Jujutsu Kaisen’.»

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ALI s'est produit en Arabie saoudite le jeudi 16 juin, à Anime Village (Photo fournie).

Meciel a ajouté qu'après avoir appris qu'ALI se produira à Djeddah, elle s'est préparée au concert. «J'ai d'abord prévenu mes amis et réservé les billets deux heures après l'annonce», a – t-elle ajouté. «Nous avons préparé nos tenues, de l'eau et des appareils photo, certainement.»

En bref

  • La chanson la plus célèbre d'ALI parmi les fans d'anime est «Lost in Paradise», tirée de l'anime à succès de 2020 «Jujutsu Kaisen», qui raconte l'histoire d'un garçon qui tente de connaître une mort juste après avoir avalé une puissante malédiction.

 

  • En plus de leurs chansons originales, ALI a également interprété de la musique freestyle, avec Leo désignant chacun des membres pour montrer leurs talents. Ils ont également interprété de la musique jamaïcaine pour s'adapter à l'ambiance estivale de Djeddah.

«C'est la première fois que j'assiste à un concert de quelqu'un que je connais vraiment», a révélé Meciel. «J'ai vraiment apprécié ! C'est ma première fois, et c'était vraiment amusant. Je ne peux rien entendre pour le moment, mais je suis avec mon ami et c'était vraiment génial.»

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Le public a dansé et chanté avec le groupe de hip-hop-funk japonais (Photo fournie).

Après avoir interprété quelques chansons, le groupe a fait une pause pour interagir avec le public. Le chanteur principal, Leo, a prononcé un discours en arabe. «Je veux vous dire notre message en arabe», a souligné Leo, ajoutant: «Je veux exprimer mes sentiments et la vérité du fond de mon cœur.»

«Je suis heureux d'avoir visité l'Arabie saoudite et d'avoir rencontré des personnes merveilleuses et gentilles avec de belles âmes», a-t-il affirmé. «Nous venons du Japon et notre message est assez simple: la nationalité, la couleur de peau et le type de musique n'ont pas d'importance tant que nous profitons du temps que nous passons ensemble ici. Nous vous aimons. Avec tout notre respect.»

La chanson la plus célèbre d'ALI parmi les fans d'anime est «Lost in Paradise», tirée de l'anime à succès de 2020 «Jujutsu Kaisen», qui raconte l'histoire d'un garçon qui tente de connaître une mort juste après avoir avalé une puissante malédiction.

Je suis heureux d'avoir visité l'Arabie saoudite et d'avoir rencontré des personnes merveilleuses et gentilles avec de belles âmes.

Leo, chanteur du groupe ALI

«Comme beaucoup de gens, je connais le groupe grâce à la chanson faite pour ‘Jujutsu Kaisen’, et mon ami m'a fait découvrir d'autres de leurs chansons plus tard. C'est vraiment un bon groupe», a signalé Sheena, 18 ans. «C'est mon tout premier concert ! C'était vraiment amusant !»

En plus de leurs chansons originales, ALI a également interprété de la musique freestyle, avec Leo désignant chacun des membres pour montrer leurs talents. Ils ont également interprété de la musique jamaïcaine pour s'adapter à l'ambiance estivale de Djeddah.

«Je me sens super bien ! Je ne peux pas vraiment exprimer ce que je ressens après les avoir vus, mais je pense que j'étais sur le point de m'évanouir de joie et j'étais très heureuse que mon cœur batte si vite», a confié Tasneem Banjar, 26 ans. «En fait, j'ai joué leurs chansons en boucle la veille en guise de préparation au concert. Et s'ils viennent l'année prochaine, je serai la première à y assister.»

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Le groupe ALI et ses musiciens ont terminé le concert en saluant le public (Photo fournie).

ALI, qui signifie «Alien Liberty International», a fait ses débuts en 2016.

Après sa formation, le groupe était composé de neuf membres multinationaux, dont des interprètes brésiliens japonais et américains japonais. Mais au fil des années, certains membres ont quitté le groupe, tandis que Leo Imamura, Luthfi Kusumah, Cesar Aiichiro et Alexander Taiyo Fidel, sont restés.

Ces quatre membres se sont produits à Djeddah avec deux nouveaux membres, Kazou et Imani J. Le groupe a terminé sa performance par un salut aux fans.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com