Le président égyptien devrait fournir trente millions de doses de vaccin contre la Covid-19 aux pays africains

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, reçoit une dose de vaccin contre la Covid-19 au Caire, en Égypte, le 25 avril 2021. (Reuters)
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, reçoit une dose de vaccin contre la Covid-19 au Caire, en Égypte, le 25 avril 2021. (Reuters)
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Publié le Mardi 07 juin 2022

Le président égyptien devrait fournir trente millions de doses de vaccin contre la Covid-19 aux pays africains

  • Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a fait part d’une initiative égyptienne qui a pour objectif de fournir trente millions de doses de vaccin contre la Covid-19 aux pays africains
  • L’Égypte a signé l’année dernière un accord de partenariat avec la Chine pour fabriquer le vaccin chinois «Sinovac» dans le pays

LE CAIRE: Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a fait part d’une initiative égyptienne qui a pour objectif de fournir trente millions de doses de vaccin contre la Covid-19 aux pays africains, en coordination avec l’Union africaine.
Lors de sa participation à la séance de dialogue de la conférence et exposition médicale africaine sur la santé «African Health ExCon», le président a déclaré: «L’Égypte met ses ressources à la disposition de ses frères africains».
M. Al-Sissi a tenu ces propos lors du lancement de la conférence au Centre international des expositions égyptiennes (centre Al-Manara pour les conférences internationales) dans la cinquième colonie du Nouveau Caire.
Plus de quatre cents membres de la Chambre des soins de santé et un certain nombre d’entreprises internationales et locales participeront à la conférence.
L’Égypte a signé l’année dernière un accord de partenariat avec la Chine pour fabriquer le vaccin chinois «Sinovac» dans le pays et elle a commencé à le produire à la fin du mois de juin dernier par l’intermédiaire de la société de vaccins «Vaccera», détenue par le gouvernement égyptien, qui lui permet de produire un million de doses par jour.
L’Égypte avait révélé à l’époque qu’elle souhaitait produire le vaccin à l’échelle locale, non seulement pour répondre aux besoins de ses citoyens, mais aussi pour l’exporter vers le continent africain.
Bahaa Zeidan, chef de l’Autorité égyptienne pour l’approvisionnement unifié et médical, a affirmé que les directives du président étaient conformes à l’initiative Vision 2030 de l’Égypte et qu’elles soutenaient la mise en place d’une plate-forme de dialogue entre les pays africains destinée au partage des expériences. Il ajoute que ses objectifs sont conformes à l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour promouvoir le développement durable des peuples africains.
M. Zeidan a indiqué que les directives de M. Al-Sissi qui visent à constituer une réserve stratégique pour tous les besoins médicaux – que ce soit pour les appareils, les médicaments ou les fournitures de laboratoire – ont eu une grande incidence sur la lutte contre la crise de Covid-19 et les répercussions de la guerre russo-ukrainienne, qui a perturbé les chaînes d’approvisionnement à travers le monde.
«En Afrique, nous avons besoin de soutien pour bâtir le secteur de la santé sur le continent. La pandémie à laquelle nous avons tous dû faire face nous a servi de leçon», a précisé Constantino Chiwenga, vice-président et ministre de la Santé du Zimbabwe, lors de la conférence.
«Nous devons apprendre, grâce à notre présence en Égypte, quelle a été l’expérience de ce pays, comment il a été capable de faire face aux maladies liées à l’eau et de quelle manière il a réussi à surmonter ces problèmes», a-t-il conclu.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.