Davos: La flexibilité du travail sera un héritage durable de la pandémie de Covid-19

Un panel du Forum économique mondial discute des avantages d'une semaine de travail de quatre jours. (WEF)
Un panel du Forum économique mondial discute des avantages d'une semaine de travail de quatre jours. (WEF)
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Publié le Jeudi 26 mai 2022

Davos: La flexibilité du travail sera un héritage durable de la pandémie de Covid-19

  • Selon M. Prising, tous les travailleurs, quelle que soit leur profession, devraient avoir la possibilité de travailler de manière flexible afin d'éviter une dissolution de la main-d'œuvre
  • Mme Al-Roumi a indiqué qu'il devrait y avoir un effort coordonné des secteurs public et privé pour introduire des pratiques de travail plus flexibles

DAVOS: L'un des héritages durables de la pandémie de Covid-19 sera une approche plus flexible du travail, parce que les employés désirent de plus en plus «davantage de temps pour leur vie», selon le panel des personnalités qui participaient à une discussion mercredi dernier au Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
«Je pense que cela a été une très bonne évolution; je dirais que c'était bizarre au début, mais je pense que nous comprenons que c'est ce que nos employés recherchent: davantage de contrôle et de choix», a déclaré Jonas Prising, PDG de ManpowerGroup, lors de la discussion intitulée «La semaine de quatre jours: nécessité ou luxe?»
ManpowerGroup est un leader mondial des solutions innovantes en matière de main-d'œuvre qui relie le potentiel humain à la puissance de l'entreprise.
M. Prising a fait valoir que tous les travailleurs, quelle que soit leur profession, devraient avoir la possibilité de travailler de manière flexible afin d'éviter une dissolution de la main-d'œuvre.

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Le PDG de ManpowerGroup, Jonas Prising, lors d’un panel au Forum économique mondial. (WEF)


«Cela doit être réparti équitablement entre de nombreuses catégories de travailleurs, pas seulement les travailleurs du savoir, pas seulement ceux qui peuvent travailler à domicile, mais les personnes qui sont sur les chaînes de production, qui conduisent des camions, qui sont dans les entrepôts et la production», a-t-il précisé.
«Sinon, la main-d'œuvre va se déséquilibrer et entraîner une distribution inéquitable de cet avantage très précieux, qui est vraiment quelque chose que tous les travailleurs recherchent.»
Ouhoud al-Roumi, ministre d'État des Émirats arabes unis (EAU) pour le développement et l'avenir du gouvernement, est convenue que les gens réclament des options de travail plus flexibles depuis les expériences qu’ils ont connues pendant la pandémie.

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La ministre d'État des Émirats arabes unis chargée du développement et de l'avenir du gouvernement, Ouhoud bent Khalfane al-Roumi, s'adresse à un groupe de discussion lors du Forum économique mondial. (WEF)

«Ils travaillaient de chez eux et la frontière entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle était floue», a-t-elle rappelé.
«Et quand ils ont commencé à retourner dans leurs entreprises, la demande de flexibilité et de bien-être s’est accrue; la question de la santé mentale a alors été soulevée.»
Les EAU sont passés à une semaine de travail de quatre jours et demi cette année. Les employés des organisations publiques travaillent désormais selon des horaires normaux du lundi au jeudi et jusqu'à midi le vendredi.
Mme Al-Roumi a indiqué qu'il devrait y avoir un effort coordonné des secteurs public et privé pour introduire des pratiques de travail plus flexibles.
«Aux EAU, la semaine de travail plus courte a été mise en œuvre pour les employés du gouvernement; nous ne l'avons pas imposée au secteur privé», a-t-elle ajouté.
«Ce qui s’est révélé intéressant, c'est que 50% des entreprises privées ont suivi – et certaines des sociétés mondiales qui possèdent des bureaux aux EAU ont repris cette pratique et l'ont appliquée dans leurs bureaux à travers le monde.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.