70 ans de règne d'Elizabeth II: le Royaume-Uni se prépare à la fête

Le Royaume-Uni célèbre la semaine prochaine les 70 ans de règne d'Elizabeth II (Photo, AFP).
Le Royaume-Uni célèbre la semaine prochaine les 70 ans de règne d'Elizabeth II (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 26 mai 2022

70 ans de règne d'Elizabeth II: le Royaume-Uni se prépare à la fête

  • Si les récents problèmes de santé et de mobilité de la reine de 96 ans ont fait craindre qu'elle ne soit en retrait, la souveraine a multiplié les apparitions surprises ces derniers jours
  • Mais signe de la transition en cours, son fils le prince Charles, héritier de la couronne, l'a remplacée pour le discours annuel marquant le début de l'année parlementaire

LONDRES: Parade, pique-nique dans tout le pays, concert et famille royale au balcon: le Royaume-Uni célèbre la semaine prochaine les 70 ans de règne d'Elizabeth II, un record historique fêté dans une période de transition pour la monarchie.

Eprouvés par les divisions du Brexit, fatigués par la pandémie et ses confinements et désormais étranglés par la hausse des prix, les Britanniques pourront profiter dès jeudi 2 juin d'un week-end prolongé.

Si les récents problèmes de santé et de mobilité de la reine de 96 ans ont fait craindre qu'elle ne soit en retrait, la souveraine a multiplié les apparitions surprises ces derniers jours, pour inaugurer une ligne de métro portant son nom, assister à un spectacle équestre ou parcourir les allées d'un grand événement horticole en voiturette de golf avec chauffeur.

Mais signe de la transition en cours, son fils le prince Charles, héritier de la couronne, l'a remplacée pour le discours annuel marquant le début de l'année parlementaire. Il se charge déjà depuis plusieurs années de la représenter à l'étranger.

Devant les députés jeudi, le Premier ministre Boris Johnson rendra hommage à la cheffe d'Etat, "roc" auquel les Britanniques sont "ancrés" depuis sept décennies, une "femme remarquable" qui a "dédié sa vie à son peuple", au Commonwealth et "à l'idée même de ce que peut et doit être une monarchie constitutionnelle", selon des extraits de son discours.

Elizabeth II a accédé au trône à 25 ans, le 6 février 1952, lorsque son père le roi George VI est mort d'un cancer du poumon à 56 ans.

Doyenne des souverains en vie, elle s'est récemment hissée à la troisième place en termes de longévité chez les monarques d'Etats souverains, devancée par le roi de France Louis XIV, mort en 1715 et le roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej (Rama IX), décédé en 2016.

Pique-nique géant

A Londres, d'Oxford Street au Mall, avenue au macadam ocre qui mène au palais de Buckingham, les drapeaux s'affichent fièrement, préfigurant l'ampleur des festivités.

Elles commenceront le jeudi avec le Salut aux couleurs ("Trooping The Colour"), qui marque l'anniversaire officiel de la reine, avec plus de 1 500 militaires et musiciens, 240 chevaux et un survol de la Royal Air Force.

La traditionnelle apparition au balcon sera limitée aux membres actifs de la famille royale. Ont été exclus le prince Harry et son épouse Meghan, bien qu'en visite depuis leur exil californien, ainsi que le prince Andrew, qui a dû verser des millions de livres sterling pour éviter un procès aux Etats-Unis pour agressions sexuelles.

Egalement au programme, cérémonie religieuse à la cathédrale Saint-Paul le vendredi et courses hippiques et grande fête au palais de Buckingham le samedi.

Au total, plus de 200 000 événements sont prévus, et les organisateurs anticipent la participation de 10 millions de personnes aux pique-niques du jubilé le dimanche 5 juin.

Ce jour-là, une grande parade rendra hommage à la monarque et à la diversité du peuple britannique. Elle rassemblera 10 000 militaires, artistes et bénévoles. En comptant toutes formes de diffusion dans le monde entier, le spectacle devrait être vu par un milliard de personnes, selon les organisateurs.

Crépuscule ou renouveau: après Elizabeth II, la monarchie britannique face à un tournant

Elizabeth II, "la Dernière"? Si le crépuscule de son règne suscite chez les républicains britanniques l'espoir d'un basculement de régime, la monarchie a de grandes chances de lui survivre, temporisent des spécialistes de la royauté. A condition de se réinventer.

Graham Smith, le directeur du mouvement Republic, qui milite pour un président élu et non partisan comme chef d'Etat à la place du souverain, admet que son heure n'est pas venue: "On ne s'attend pas à ce que la monarchie soit abolie tant que la reine sera sur le trône" car elle jouit d'un important "soutien populaire".

Mais la question deviendra plus pressante quand son fils aîné, le prince Charles, moins apprécié, lui succédera, affirme-t-il auprès de l'AFP. 

Concert, parades, pique-niques... les Britanniques se préparent à fêter dans l'allégresse, quatre jours durant début juin, un jubilé de platine inédit pour les 70 ans de règne d'Elizabeth II. 

Symbole intrinsèque du Royaume-Uni, la souveraine de 96 ans montée sur le trône en 1952 a traversé les époques, omniprésente à travers plusieurs générations de Britanniques et socle d'une monarchie parfois fortement secouée par les scandales. 

«Très British, très excentrique»

"L'échelle est monumentale", a souligné récemment à l'AFP Adrian Evans, chef d'orchestre de la parade, qui promet un spectacle "très, très British, très excentrique".

Parmi les différents tableaux de la parade, l'un rendra un hommage plus personnel à la reine, en mettant notamment en scène corgis et chevaux, animaux auxquels la souveraine est particulièrement attachée.

Pour l'occasion, les pubs pourront ouvrir jusqu'à une heure du matin, deux heures de plus que d'habitude. La bière coulera à flots: la British Beer and Pub association estime que 90 millions de pintes de bières seront vendues pour le jubilé, et que le secteur profitera d'un coup de fouet de 105 millions de livres sterling (124 millions d'euros).

Selon une étude publiée par le groupe de réflexion British Future, deux tiers de la population est intéressée par le jubilé et une majorité estime qu'il représente l'occasion de rassembler. 58% veulent conserver la monarchie, tandis que 25% estiment que la fin du règne d'Elizabeth II serait le bon moment pour que le Royaume-Uni devienne une République.

Mais, souligne l'étude, le soutien moins important chez les jeunes et au sein des minorités ethniques traduit la nécessité pour la monarchie de se moderniser si elle veut rester dans le coeur de tous les Britanniques.

Elizabeth II, monarque habituée des records

Soixante-dix ans de règne pour une monarque de 96 ans qui a fait 42 fois le tour de la terre: la reine Elizabeth II, dont les Britanniques s'apprêtent à fêter le Jubilé de platine, est une habituée des records.

Longévité 

Elizabeth II règne depuis 70 ans et presque 4 mois. Au Royaume-Uni, le précédent record était détenu par son arrière-arrière-grand-mère la reine Victoria, qui avait régné 63 ans, 7 mois et 2 jours (du 20 juin 1837 à sa mort le 22 janvier 1901).

A 96 ans, la reine Elizabeth est aussi la monarque en exercice la plus âgée au monde.

Seuls deux rois ont régné plus longtemps qu'elle: le roi Louis XIV (plus de 72 ans entre 1643 et 1715) et le roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej (70 ans et 4 mois, du 9 juin 1946 au 13 octobre 2016).

Globetrotter 

Elle a visité en tant que reine plus de 100 pays - autre record pour un souverain britannique - et effectué plus de 150 visites dans les pays du Commonwealth. Elle s’est rendue 22 fois au Canada – plus que dans aucun autre pays-  et 13 fois en France, dont elle parle la langue, plus que dans aucun autre pays européen.

Le Daily Telegraph a calculé qu'elle avait fait l'équivalent de 42 fois le tour de la terre avant d’arrêter les voyages à l'étranger en novembre 2015 à 89 ans.

Sa plus longue tournée à l'étranger avait duré 168 jours (novembre 1953- mai 1954), elle avait visité 13 pays.

Très occupée

"Je déclare devant vous, que toute ma vie, qu'elle soit longue ou courte, sera consacrée à votre service" avait déclaré Elizabeth, encore princesse, le jour de ses 21 ans.

Elle a mené durant son règne quelque 21.000 engagements, approuvé par "sanction royale" quelque 4.000 projets de loi, et reçu de très nombreux dignitaires dans le cadre de 112 visites d'Etat. Parmi eux l’empereur Haïlé Selassié (Ethiopie, 1954), l’empereur du Japon Hirohito (1971), le président polonais Lech Walesa (1991) et le président américain Barack Obama (2011).

Plus de 180 garden parties ont été organisées à Buckingham Palace, auxquelles ont assisté plus de 1,5 million de personnes.

14 Premiers ministres 

Elle a connu 14 premiers ministres, de Winston Churchill (1952-1955) à Boris Johnson, qui lors d'audiences en principe hebdomadaires l'ont tenue informée des principaux développements du moment.

La reine Elizabeth a aussi rencontré 13 des 14 présidents américains, de Harry Truman (1945-1953) à Joe Biden. Lyndon Johnson (1963-1969) est le seul qui manque.

La reine, cheffe de l’église anglicane, très croyante et pratiquante, a rencontré quatre papes en visite officielle: Jean XXIII (1961), Jean-Paul II (1980, 1982 et 2000), Benoît XVI (2010) et le pape François (2014).

Un million de cartes de félicitations 

Elle a envoyé quelque 300 000 cartes de félicitations à des centenaires et plus de 900 000 à des couples célébrant leurs noces de diamant (60 ans). Elle-même est restée mariée plus de 73 ans au prince Philip, décédé en avril 2021, encore un record pour un monarque britannique.

Plus de 200 portraits  

Elle a posé pour plus de 200 portraits, dont le premier quand elle avait 7 ans.

Parfois pionnière 

La reine Elizabeth a été le premier monarque britannique à visiter la Chine, en 1996, et à s'adresser à la Chambre des représentants à Washington, le 16 mai 1991.

La reine avait envoyé son premier email le 26 mars 1976, lors d'une visite d'un centre de recherches du ministère de la Défense. 

En 1997, elle avait lancé le premier site internet officiel pour Buckingham Palace. 

En 2014 elle a envoyé son premier tweet, et en 2019 son premier post Instagram.

Vidéo avec James Bond 

C'est la seule monarque à avoir (presque) sauté en parachute avec James Bond: dans une vidéo réalisée pour l'ouverture des JO de 2012 à Londres, on la voit recevoir l'espion interprété alors par Daniel Craig à Buckingham Palace avant que tous deux fassent mine d'embarquer dans un hélicoptère, de survoler Londres et sauter en parachute au dessus du stade Olympique où l'arrivée (réelle) de la reine avait été saluée d'une ovation.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com