Djibouti devient le dixième membre de l'Organisation de coopération numérique

L'ambassadeur de Djibouti, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, signe la charte fondatrice de l'Organisation de coopération numérique lors d'une cérémonie organisée à Riyad. (Photo fournie)
L'ambassadeur de Djibouti, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, signe la charte fondatrice de l'Organisation de coopération numérique lors d'une cérémonie organisée à Riyad. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 20 mai 2022

Djibouti devient le dixième membre de l'Organisation de coopération numérique

L'ambassadeur de Djibouti, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, signe la charte fondatrice de l'Organisation de coopération numérique lors d'une cérémonie organisée à Riyad. (Photo fournie)
  • L'initiative saoudienne vise à promouvoir la prospérité sociale grâce à une participation plus inclusive et à la croissance de l'économie numérique
  • M. Bamakhrama a déclaré que les pays membres de l'OCN font partie d'un réseau plus large qui a pour objectif d’établir des partenariats mondiaux

RIYADH: Djibouti a officiellement rejoint les membres de l'Organisation de coopération numérique (OCN), une initiative saoudienne qui rassemble des nations, des entreprises, des groupes de la société civile, des universitaires ainsi que des institutions de recherche et développement (R&D) afin de promouvoir la prospérité sociale grâce à une participation plus inclusive et de susciter la croissance dans le domaine de l'économie numérique.
L'ambassadeur de Djibouti en Arabie saoudite, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, a signé la charte fondatrice de l'OCN lors d'une cérémonie organisée à l'ambassade à Riyad en présence de la secrétaire générale de l'OCN, Dima al-Yahya, et d'Omar al-Nimr, directeur des relations gouvernementales et internationales de l'organisation.
«J'ai signé la charte de fondation de l'OCN pour que Djibouti devienne membre de cette nouvelle organisation axée sur la prospérité numérique pour tous. Dima al-Yahya, secrétaire générale de l'OCN, était présente lors de la signature à l'ambassade de Djibouti», a annoncé mercredi dernier l'ambassadeur sur Twitter.
Avec la signature de la charte, Djibouti devient le dixième pays membre et la quatrième nation d’Afrique à rejoindre les rangs de l'organisation, qui comprend l'Arabie saoudite (pays siège de l’organisation), la Jordanie, le Bahreïn, le Pakistan, le Rwanda, Oman, le Koweït, le Maroc et le Nigeria.

Fait marquant

Fondée par l'Arabie saoudite, Bahreïn, la Jordanie, le Koweït et le Pakistan, l'Organisation de coopération numérique est animée par la vision d'un avenir numérique pour tous. Elle vise à renforcer l’autonomie des femmes, des jeunes et des entrepreneurs en développant l'économie numérique et en progressant grâce à l'innovation.

Le Maroc est devenu le neuvième État membre de l'Organisation de coopération numérique le mois dernier. L'OCN a été lancée après la présidence saoudienne du G20 lors du sommet du G20 au mois de novembre 2020. Lors de cet événement, l'accent a été mis sur l'économie numérique, en particulier dans les domaines de l'éducation et de la santé, en réponse aux défis de la pandémie de Covid-19.
Fondée par l'Arabie saoudite, Bahreïn, la Jordanie, le Koweït et le Pakistan, l'Organisation de coopération numérique est animée par la vision d'un avenir numérique pour tous. Elle a pour objectif de renforcer l’autonomie des femmes, des jeunes et des entrepreneurs en développant l'économie numérique et en utilisant l'innovation comme moteur.
M. Bamakhrama a déclaré jeudi à Arab News: «L’OCN s'intéresse à la numérisation dans le domaine de l'administration et de l'économie. Elle collabore avec les gouvernements, la société civile, les organisations internationales et le secteur privé. Le but est de promouvoir une transformation numérique globale au sein des pays membres en adoptant des initiatives axées sur l'économie numérique et en soutenant les femmes, les jeunes et les entrepreneurs dans ce domaine.»
M. Bamakhrama a ajouté que les pays membres de l'OCN font partie d'un réseau plus large qui a pour ambition d’établir des partenariats mondiaux qui développent des ambitions numériques communes.
L'ambassadeur a souligné que l'organisation vise la diversification et la prospérité économique et sociale, grâce aux opportunités de croissance offertes par la transformation numérique du secteur public.
«L'adhésion de Djibouti à l'organisation s'inscrit dans le cadre d'une volonté nationale ambitieuse qui a pour objectif d'adopter la numérisation dans le but de répondre à de nombreux défis, d'y trouver des solutions durables, et d'offrir un environnement exceptionnel pour le travail, la vie et la prospérité de Djibouti», a soutenu l'ambassadeur.
L'entrée de Djibouti dans l’OCN intervient après la visite en Arabie saoudite, à la fin du mois de mars, de la ministre d'État chargée de l'économie numérique et de l'innovation, Maryam Hamdo Ali. Elle y a rencontré de nombreux hauts fonctionnaires spécialisés dans les technologies de l'information et de la numérisation.
«À Djibouti, le numérique occupe une place importante dans le programme du président, Ismaïl Omar Guelleh, qui consiste à promouvoir le développement national à différents niveaux», a assuré l'ambassadeur.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.