Effondrement d'un immeuble en Chine: deux morts, une survivante retrouvée

Des secouristes à la recherche de survivants dans un immeuble de six étages effondré à Changsha, dans la province du Hunan (centre de la Chine), le 29 avril 2022. (Photo, AFP)
Des secouristes à la recherche de survivants dans un immeuble de six étages effondré à Changsha, dans la province du Hunan (centre de la Chine), le 29 avril 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 03 mai 2022

Effondrement d'un immeuble en Chine: deux morts, une survivante retrouvée

Des secouristes à la recherche de survivants dans un immeuble de six étages effondré à Changsha, dans la province du Hunan (centre de la Chine), le 29 avril 2022. (Photo, AFP)
  • «Neuf personnes ont été extraites et deux sont mortes», a rapporté l'agence officielle de presse
  • Des centaines de secouristes participent aux recherches, alors qu'au moins 14 personnes restent prises au piège et que 39 autres n'ont pu être jointes

PÉKIN : Au moins deux personnes sont mortes en Chine dans l'effondrement d'un immeuble dans la ville de Changsha (centre), a annoncé l'agence Chine nouvelle mardi, quatre jours après la catastrophe, alors que les recherches de disparus se poursuivent. 

« Neuf personnes ont été extraites et deux sont mortes », a rapporté l'agence officielle de presse, en citant des responsables locaux. 

Selon une vidéo publiée par le Quotidien du Peuple, organe du parti communiste chinois, un expert en intervention d’urgence, Liang Buge, a affirmé que ces deux victimes n’avaient montré « aucun signe de vie » quand les secouristes ont essayé en vain de les sortir du site. « Elles étaient coincées par des objets lourds et il n’y avait aucun moyen de les déplacer », a-t-il déclaré. 

Des centaines de secouristes participent aux recherches, alors qu'au moins 14 personnes restent prises au piège et que 39 autres n'ont pu être jointes. 

Les médias d'État ont évoqué « un miracle » après qu'une femme eut été extraite vivante, plus tôt dans la journée de mardi, des ruines de l'immeuble qui s'est effondré vendredi. 

Il s'agit de la neuvième personne retrouvée vivante depuis l'effondrement, aux causes encore inconnues, du bâtiment de huit étages qui abritait un hôtel, des appartements et un cinéma. 

Selon le Quotidien du Peuple, la femme secourue était consciente et capable de parler aux sauveteurs au travers d'un petit trou avant son extraction et « ses signes vitaux étaient stables ». 

La télévision publique CCTV a montré des images d'une personne enveloppée dans une couverture et transportée sur une civière. 

« En espérant de nouveaux miracles », a écrit CCTV sur sa page officielle sur les réseaux sociaux. 

Les médias étatiques montraient les sauveteurs, équipés de lourds engins, tentant de se frayer un chemin au travers des débris de l'immeuble effondré, qui a laissé un trou béant. 

Onze personnes, y compris le propriétaire de l'immeuble et une équipe d'inspecteurs de sécurité, ont été arrêtées en lien avec l'effondrement du bâtiment, selon les autorités de Changsha.  

Deux d'entre elles sont soupçonnées d'avoir apporté des transformations ayant « altéré » l'édifice. Les inspecteurs auraient, eux, falsifié un audit de sécurité.  

Le président Xi Jinping a ordonné une enquête approfondie sur la cause de l'effondrement et appelé à rechercher les victimes « à n'importe quel prix », selon les médias d'Etat. 

Ce type de catastrophe se produit assez fréquemment en Chine, en raison d'un mauvais respect des règles de sécurité et d'un certain laxisme des services censés veiller à leur bonne application. 

En janvier, une explosion déclenchée probablement par une fuite de gaz avait touché un immeuble de la municipalité de Chongqing, située à quelque 1 700 kilomètres à l'ouest de Shanghai, faisant au moins 16 morts. 

L'explosion d'une conduite de gaz en juin 2021 avait fait 25 morts, dans un quartier résidentiel de Shiyan, dans la province du Hubei (centre). 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.