Ukraine: une centaine de civils évacués de l'aciérie bombardée de Marioupol

Valeria, employée de l'aciérie d'Azovstal, à droite, évacuée de Marioupol, embrasse sa sœur Aleksandra dans le village de Bezimenne, région de Donetsk, Ukraine, le 1er mai 2022. (Reuters)
Valeria, employée de l'aciérie d'Azovstal, à droite, évacuée de Marioupol, embrasse sa sœur Aleksandra dans le village de Bezimenne, région de Donetsk, Ukraine, le 1er mai 2022. (Reuters)
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Publié le Lundi 02 mai 2022

Ukraine: une centaine de civils évacués de l'aciérie bombardée de Marioupol

Valeria, employée de l'aciérie d'Azovstal, à droite, évacuée de Marioupol, embrasse sa sœur Aleksandra dans le village de Bezimenne, région de Donetsk, Ukraine, le 1er mai 2022. (Reuters)
  • L'ONU a confirmé «une opération d'évacuation» en cours
  • Le président Zelensky a lui aussi alerté sur le fait que les Russes «ont constitué des renforts dans la région de Kharkiv, essayant d'augmenter la pression dans le Donbass»

KIEV :Des dizaines de civils ont été évacués dimanche de la ville de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, où ils étaient piégés dans le complexe sidérurgique d'Azovstal avec les militaires ukrainiens qui résistent encore sous les bombes russes.

L'ONU a confirmé que cette opération, commencée samedi et menée en coordination entre l'Ukraine, la Russie et le Comité international de la Croix Rouge (CICR), se poursuivait.

"Aujourd'hui, pour la première fois depuis le début de la guerre, ce couloir humanitaire vital a commencé à fonctionner. Pour la première fois, il y a eu deux jours de vrai cessez-le-feu sur ce territoire", a déclaré dimanche soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message diffusé par vidéo.

"Plus d'une centaine de civils ont déjà été évacués, tout d'abord des femmes et des enfants", a précisé le président, ajoutant que les premiers évacués arriverait à Zaporijjia, ville située à l'ouest de Marioupol, lundi matin.

M. Zelensky a ajouté "espérer que les conditions seront réunies pour poursuivre les évacuations depuis Marioupol". "Nous prévoyons de démarrer à 08H00".

Le ministère russe de la Défense a quant à lui assuré que "grâce à l'initiative du président russe Vladimir Poutine, 80 civils, dont des femmes et des enfants, détenus par des nationalistes ukrainiens, ont été secourus du territoire de l'usine d'Azovstal à Marioupol (...), évacués vers le village de Bezimennoïé dans la République populaire de Donetsk (sous contrôle russe, ndlr), où ils ont reçu un logement, de la nourriture et l'assistance médicale nécessaire".

"Les civils (...) qui souhaitaient partir vers les zones contrôlées par le régime de Kiev ont été transférés à des représentants de l'ONU et du Comité international de la Croix-Rouge", a ajouté le ministère.

 

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Carte localisant les avancées des forces militaires russes dans Marioupol au 30 avril à 19h GMT. (Graphique, AFP)

Des bus avec la lettre Z 

Une vidéo diffusée par le ministère de la Défense russe montre un convoi de voitures et de bus roulant dans le noir, ornés de la lettre "Z", symbole des forces armées russes dans ce conflit.

Le CICR a lui précisé dimanche "qu'un convoi de bus et d'ambulances était parti le 29 avril et avaient parcouru 230 km pour rejoindre l'usine de Marioupol samedi matin", dans le cadre de l'opération d'évacuation vers Zaporijjia.

Des milliers de civils avaient pu quitter depuis le début de la guerre le 24 février Marioupol, ville portuaire peuplée avant la guerre d'un demi-million d'habitants et désormais sous contrôle russe après des semaines de bombardements qui l'on presqu'entièrement détruite et on fait au moins 20.000 morts, selon les Ukrainiens. 

Mais c'est la première fois, après de multiples tentatives avortées malgré l'intercession de responsables étrangers et du pape François, que des civils retranchés dans le complexe d'Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne écrasée sous les bombes russes, peuvent en sortir.

«Marioupol, ville de Marie»

Le pape avait renouvelé dimanche son appel, lors de la prière de l'Angélus au Vatican, à l'ouverture de couloirs humanitaires sécurisés pour évacuer les civils de "Marioupol, ville de Marie, bombardée et détruite de manière barbare".

De nouvelles images satellite de Maxar Technologies prises le 29 avril ont montré que presque tous les bâtiments de l'immense complexe sidérurgique avaient été détruits par les bombardements, les militaires ukrainiens et les civils se terrant dans les nombreuses galeries souterraines datant de l'époque soviétique, attaquées selon Kiev avec des bombes perforantes de très forte puissance.

Le commandant de la 36e brigade ukrainienne de fusiliers marins retranchés à Azovstal, Serguiï Volynsky, avait ainsi indiqué jeudi qu'une bombe russe avait détruit l'hôpital de campagne souterrain mis en place sur le site. 

"Toute l'infrastructure médicale, la salle d'opération ont été anéanties. Beaucoup de nos gars ont été tués sur le coup. Beaucoup de blessés ont reçu de nouvelles blessures. La situation devient encore plus critique", avait-il transmis au site ukrainien Levy Bereg, alors que la veille il faisait déjà état de 600 soldats blessés et de centaines de civils.

Confrontée à une lente progression des forces russes, en supériorité numérique et mieux dotées en armements lourds, dans l'est de son territoire après les avoir mises en échec autour de Kiev au début de l'offensive, l'Ukraine a reçu ce weekend la visite, non annoncée, d'une délégation du Congrès américain avec à sa tête la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, reçue par Volodymyr Zelensky.

"Notre délégation s'est rendue à Kiev pour envoyer un message sans équivoque et retentissant au monde entier: les Etats-Unis sont aux côtés de l'Ukraine", a souligné la délégation du Congrès, garant de l'aide américaine qui va notamment passer par un  programme Lend-Lease (Prêt-Bail), semblable à celui mis en place par les Etats-Unis pour ses alliés pendant la Deuxième guerre mondiale.

Cette visite intervenait une semaine après le déplacement à Kiev du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken et du ministre de la Défense Lloyd Austin, qui avaient annoncé une aide supplémentaire de plus de 700 millions de dollars.

L'Ukraine ne cesse de répéter son besoin urgent en armements lourds, notamment blindés et obusiers longue portée, promis par les Occidentaux.

«Difficile dans l'Est»

Un haut responsable militaire ukrainien a indiqué samedi soir avoir informé le chef d'état-major de l'armée américaine Mark A. Milley de "la situation difficile dans l'Est de notre pays, notamment dans les régions d'Izioum et de Sieverodonetsk, où l'ennemi a concentré l'essentiel de ses efforts et ses troupes les plus préparées au combat".

Le président Zelensky a lui aussi alerté samedi sur le fait que les Russes "ont constitué des renforts dans la région de Kharkiv, essayant d'augmenter la pression dans le Donbass". 

Dans les régions de Kharkiv, deuxième ville du pays, et Donesk, huit civils ont été tués dimanche dans des bombardements, dont quatre dans la seule ville de Lyman, proche du front, ont annoncé les gouverneur régionaux.

C'est dans ce flanc oriental que l'armée russe grignote du terrain, en cherchant à prendre en étau son adversaire depuis le nord et le sud afin de compléter son emprise sur le bassin minier du Donbass.

Dans le sud, le ministère russe de la Défense a assuré avoir détruit, en frappant samedi un aérodrome près d'Odessa, "un hangar avec des armes et des munitions reçues des Etats-Unis et de pays européens", ainsi que la piste.

Le gouverneur de la région, Maxim Martchenko, avait fait état samedi d'une frappe de missiles sur un aéroport de cette ville portuaire d'un million d'habitants, jusqu'à présent relativement épargnée.

«Sabotage»

Les Ukrainiens se sont autorisés à frapper de leur côté en territoire russe.

Après une série d'explosions touchant des infrastructures en Russie, attribuées à des incursions des militaires ukrainiens au-delà de la frontière, le gouverneur de la région russe de Belgorod a fait état d'un incendie samedi dans des installations militaires.

Dans la journée, le gouverneur d'une autre région frontalière, celle de Koursk, avait attribué à un "sabotage" l'effondrement d'un pont de chemin de fer.

Côté armement, au milieu des grandes plaines vallonnées et des cités industrielles, le face à face se fait essentiellement à l'artillerie. Le rapport de force y est extrêmement favorable aux Russes, jusqu'à "cinq fois supérieur en termes d'équipement" selon Iryna Terehovytch, sergent de la 123e brigade ukrainienne.

A Bruxelles, des sources européennes ont indiqué que l'UE finalise un arrêt progressif de ses achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine et va annoncer cette semaine un calendrier et de nouvelles mesures. 

"Il y a une volonté politique de cesser les achats de pétrole à la Russie et nous aurons la semaine prochaine des mesures et une décision sur un retrait progressif", a affirmé un responsable européen impliqué dans les discussions.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.