En photos: Les Français font la queue pour voter partout dans le monde

Les électeurs font la queue pour voter pour le second tour de l'élection présidentielle française dans un bureau de vote du Touquet, dans le nord de la France, le 24 avril 2022 (Photo, AFP). 
Les électeurs font la queue pour voter pour le second tour de l'élection présidentielle française dans un bureau de vote du Touquet, dans le nord de la France, le 24 avril 2022 (Photo, AFP). 
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Publié le Dimanche 24 avril 2022

En photos: Les Français font la queue pour voter partout dans le monde

  • Marine Le Pen a glissé son bulletin dans l'urne vers 11H00 dans son fief de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais)
  • Emmanuel Macron est, lui, attendu à la mi-journée au Touquet (Pas-de-Calais)

BEYROUTH: Le second tour de la présidentielle a ouvert ce dimanche à 8 heures du matin dans toute la France métropolitaine et dans les grandes villes, ainsi que dans toutes les missions diplomatiques du monde. Il est l'heure pour les Français de faire le choix de leur prochain président, en choisissant entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Marine Le Pen a glissé son bulletin dans l'urne vers 11H00 dans son fief de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Emmanuel Macron est, lui, attendu à la mi-journée au Touquet (Pas-de-Calais) où il s'est marié avec son épouse Brigitte en 2007 et où il votera comme d'habitude.

Certains territoires d'outre-mer ainsi que des Français de l'étranger ont voté dès samedi. A Saint-Pierre-et-Miquelon, la participation s'est établie à 57%, contre 54,96% lors du premier tour.

En Nouvelle-Calédonie, où l'abstention avait atteint un taux record au premier tour (66,65%), le second tour s'annonce sous les mêmes auspices. 

Le président français Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, signe le registre électoral après avoir voté pour le second tour de l'élection présidentielle française dans un bureau de vote du Touquet, dans le nord de la France, le 24 avril 2022 (Photo, AFP). 
Le président français Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, signe le registre électoral après avoir voté pour le second tour de l'élection présidentielle française dans un bureau de vote du Touquet, dans le nord de la France, le 24 avril 2022 (Photo, AFP). 
Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron saluent les officiels alors qu'ils arrivent pour voter (Photo, AFP).
Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron saluent les officiels alors qu'ils arrivent pour voter (Photo, AFP).
Le président français Emmanuel Macron serre la main des gens alors qu'il arrive pour voter (Photo, AFP). 
Le président français Emmanuel Macron serre la main des gens alors qu'il arrive pour voter (Photo, AFP). 
Marine Le Pen vote à Hénin-Beaumont, le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
Marine Le Pen vote à Hénin-Beaumont, le 24 avril 2022 (Photo, AFP). 
Marine Le Pen vote à Hénin-Beaumont, le 24 avril 2022 (Photo, AFP). 
Marine Le Pen vote à Hénin-Beaumont, le 24 avril 2022 (Photo, AFP). 

 

Le chef du parti «La France Insoumise (LFI)» et ancien candidat à l'élection présidentielle de 2022, Jean-Luc Melenchon, vote lors du second tour de la France ce 24 avril (Photo, AFP).
Le chef du parti «La France Insoumise (LFI)» et ancien candidat à l'élection présidentielle de 2022, Jean-Luc Melenchon, vote lors du second tour de la France ce 24 avril (Photo, AFP). 
Les électeurs font la queue pour voter à Henin-Beaumont, dans le nord de la France, le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
Les électeurs font la queue pour voter à Henin-Beaumont, dans le nord de la France, le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
L'ancien Premier ministre français Edouard Philippe se désinfecte les mains alors qu'il fait la queue avant de voter au bureau de vote de Havre, dans le nord-ouest de la France, le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
L'ancien Premier ministre français Edouard Philippe se désinfecte les mains alors qu'il fait la queue avant de voter au bureau de vote de Havre, dans le nord-ouest de la France, le 24 avril 2022 (Photo, AFP). 
La droite française Les Républicains et ancienne candidate à la présidence Valérie Pecresse se prépare à voter à Vélizy-Villacoublay, au sud-ouest de Paris, le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
La droite française Les Républicains et ancienne candidate à la présidence Valérie Pecresse se prépare à voter à Vélizy-Villacoublay, au sud-ouest de Paris, le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
La maire de Paris du Parti socialiste français (PS) et ancienne candidate à la présidentielle Anne Hidalgo quitte l'isoloir avant de voter pour le second tour de l'élection présidentielle française dans un bureau de vote à Paris le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
La maire de Paris du Parti socialiste français (PS) et ancienne candidate à la présidentielle Anne Hidalgo quitte l'isoloir avant de voter pour le second tour de l'élection présidentielle française dans un bureau de vote à Paris le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
Les électeurs arrivent pour voter pour le second tour de l'élection présidentielle française, dans un bureau de vote à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
Les électeurs arrivent pour voter pour le second tour de l'élection présidentielle française, dans un bureau de vote à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 24 avril 2022 (Photo, AFP). 
Une religieuse française dépose son bulletin alors qu'elle vote au second tour des élections présidentielles françaises, dans un bureau de vote à Jérusalem, le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
Une religieuse française dépose son bulletin alors qu'elle vote au second tour des élections présidentielles françaises, dans un bureau de vote à Jérusalem, le 24 avril 2022 (Photo, AFP).
Les responsables électoraux comptent les votes lors du second tour de l'élection présidentielle française, dans la mairie de Remire-Montjoly, en Guyane française, le 23 avril 2022 (Photo, AFP).
Les responsables électoraux comptent les votes lors du second tour de l'élection présidentielle française, dans la mairie de Remire-Montjoly, en Guyane française, le 23 avril 2022 (Photo, AFP). 

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Législatives: fin du dépôt des candidatures, Mbappé «  contre les extrêmes  »

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  • Les candidats avaient jusqu'à 18 heures pour se rendre en préfecture et s'inscrire en vue du premier tour du 30 juin
  • Les listes définitives n'ont pas encore été toutes rendues publiques par les partis

PARIS: La course contre la montre pour déposer sa candidature s'est achevée dimanche après-midi pour les postulants aux législatives dans les 577 circonscriptions, au terme d'une folle semaine de tractations, d'alliances et de dissidences qui ont bouleversé le paysage politique.

Preuve de leur importance, ces élections, qui pourraient porter le RN au pouvoir, secouent jusqu'à l'Euro de football en Allemagne. Le capitaine de l'équipe de France Kylian Mbappé s'est dit "contre les extrêmes, les idées qui divisent". La veille, son coéquipier Marcus Thuram avait estimé qu'il fallait "se battre pour que le RN ne passe pas".

Les candidats avaient jusqu'à 18 heures pour se rendre en préfecture et s'inscrire en vue du premier tour du 30 juin. Le deuxième se tiendra le 7 juillet.

Les listes définitives n'ont pas encore été toutes rendues publiques par les partis. Mais, une semaine après le séisme de la dissolution, tout est désormais scellé après plusieurs journées de grande confusion avec le ralliement du patron des Républicains Eric Ciotti au Rassemblement national, des alliances locales entre la droite et la majorité ainsi que des candidatures dissidentes à gauche.

A gauche, l'offre est en grande partie connue depuis la formation du Nouveau Front populaire qui a réussi à se mettre d'accord en quelques jours sur un programme et des candidats.

Mais, nouveau coup de théâtre, Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales en 2022, a préféré jeter l'éponge. Sous pression après son investiture LFI qui avait heurté notamment socialistes et écologistes, il ne souhaite pas que sa candidature "soit utilisée" contre la nouvelle union de la gauche.

Saluant cette décision, LFI a annoncé investir un autre candidat, Aurélien Le Coq. Mais la militante féministe Amy Bah, soutenue par la maire socialiste de Lille Martine Aubry a maintenu sa candidature.

« Je ne serai jamais le problème »

Autre sujet de tension, LFI a refusé d'investir plusieurs figures historiques critiques de la ligne de Jean-Luc Mélenchon, comme Danielle Simonnet, Raquel Garrido et Alexis Corbière, déclenchant une nouvelle réprobation des socialistes et écologistes.

Le Nouveau Front populaire, qui rassemble de l'anticapitaliste Philippe Poutou à l'ex-président François Hollande, sera t-il capable de résister à l'hétérogénéité de ses composantes ?

Jean-Luc Mélenchon a joué l’apaisement dimanche, notamment sur une candidature à Matignon dont beaucoup ne veulent pas.

"Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas. Je ne serai jamais le problème", a-t-il déclaré sur France 3.

Au lendemain de la candidature surprise de l'ex-président François Hollande en Corrèze sous la bannière du Nouveau Front populaire, l'ancien Premier ministre Lionel Jospin (1997 à 2002) a, lui, aussi défendu la nouvelle union, seule "digue", selon lui, capable de contenir le parti d’extrême droite.

Il a dénoncé dans Le Monde "l’arrogance" et la "légèreté" d'Emmanuel Macron dans son choix de dissoudre l'Assemblée, l'ex-président Nicolas Sarkozy estimant que le chef de l'Etat a pris "un risque majeur pour le pays (qui) peut le plonger dans un chaos".

Pouvoir d'achat

Au centre, après la déroute des européennes et "la sidération" de la dissolution, la majorité tente de se remobiliser sous la houlette de Gabriel Attal.

Sur le pouvoir d'achat, premier thème mis en avant par les Français, le Premier ministre a promis samedi plusieurs mesures en cas de victoire de son camp notamment une baisse des factures d'électricité de 15% "dès l'hiver prochain" et une hausse du montant de la prime dite "Macron", versée par les entreprises à leurs salariés.

"Je ne crois pas que l'annonce de dépenses supplémentaires soit la réponse", a prévenu dimanche sur LCI le président du MoDem François Bayrou, allié de la majorité.

Cette dernière, qui accuse un grand retard dans les sondages, tente d'élargir son socle.

En cas de victoire, "il va falloir envisager de réunir dans un gouvernement des personnalités (...) éloignées les unes des autres", a commenté M. Bayrou.

Alliances locales

Des "pactes de non-agression" entre la majorité et la droite semblent se mettre en place, et des députés LR sortants seront assurés de pouvoir candidater sans macroniste contre eux.

Des tenants de l'aile gauche de la Macronie tendent eux la main, dans La Tribune, à l"ami social-démocrate" pour qu'il rejette le Nouveau Front Populaire et son programme, un mélange de "démagogie" et d'"inconséquence".

Du côté de LR, le parti joue sa survie après la rocambolesque semaine consécutive au choix solitaire de son président Eric Ciotti de s'allier avec le Rassemblement national.

A Nice le LR a d'ailleurs investi un autre candidat Virgile Vanier contre Eric Ciotti, a indiqué dimanche à l'AFP un membre de la commission d'investiture.

Nicolas Sarkozy a dénoncé cette alliance, une erreur stratégique selon lui, car le parti risque de devenir un simple "supplétif" du RN.

A l'extrême droite, la clôture des candidatures permettra de juger des ralliements entraînés par le député des Alpes-Maritimes.

Si le patron du RN Jordan Bardella a annoncé qu'il y aurait "un candidat commun" "dans 70 circonscriptions", le Niçois semble n'avoir aucune figure nationale avec lui.

Selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche, un Français sur trois souhaite une victoire du RN, un sur quatre de l'alliance de gauche et un sur cinq de Renaissance.

Si le parti d'extrême droite arrive au pouvoir, Marine Le Pen, dont la soeur Marie-Caroline a fait acte de candidature dans la Sarthe, a déclaré qu'elle ne demanderait pas la démission du président Macron.


Macron sur l'île de Sein mardi pour commémorer l'Appel du 18 Juin

Des personnes participent à une cérémonie commémorant l'"Appel du 18 juin" du général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale, à l'Ile-de-Sein, le 18 juin 2020. (Photo Damien Meyer AFP)
Des personnes participent à une cérémonie commémorant l'"Appel du 18 juin" du général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale, à l'Ile-de-Sein, le 18 juin 2020. (Photo Damien Meyer AFP)
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  • Après une traditionnelle cérémonie de ravivage de la flamme au Mont-Valérien, le chef de l’État se rendra dans l'après-midi sur l'île de Sein, une des cinq villes Compagnon de la Libération avec Nantes, Grenoble, Paris et Vassieux-en-Vercors
  • Emmanuel Macron présidera en fin d’après-midi sur l’île de Sein une cérémonie devant le monument aux morts élevé dans le centre de l’île, où les habitants célèbrent chaque année l'appel du 18 Juin 1940

PARIS : Le président Emmanuel Macron se rendra mardi sur l'île de Sein (Finistère) pour commémorer l'Appel du 18 Juin lancé en 1940 depuis Londres par le général de Gaulle, «appel à la résistance et au refus de l'esprit de défaite», en pleine campagne des législatives où l'extrême-droite est en position de force, a annoncé lundi l’Élysée.

Après une traditionnelle cérémonie de ravivage de la flamme au Mont-Valérien, le chef de l’État se rendra dans l'après-midi sur l'île de Sein, une des cinq villes Compagnon de la Libération avec Nantes, Grenoble, Paris et Vassieux-en-Vercors, l'occasion de célébrer «ce qui caractérise l'esprit français de résistance face à l'esprit français de défaite», selon l’Élysée.

Dans l'esprit du général de Gaulle, «au-dessus de tout il y a la France et le désir profond d’être libre qui doit permettre de surmonter toutes les peurs et toutes les défaites», justifie-t-on à l’Élysée.

Le président a déjà utilisé l'expression «non à l'esprit de défaite» lors de sa conférence de presse du 13 juin, pendant laquelle il s'est employé à justifier sa décision de dissoudre l'Assemblée, qui a plongé le pays dans l'incertitude.

Emmanuel Macron présidera en fin d’après-midi sur l’île de Sein une cérémonie devant le monument aux morts élevé dans le centre de l’île, où les habitants célèbrent chaque année l'appel du 18 Juin 1940.

Le général De Gaulle reconnaissait aux pêcheurs sénans un rôle particulier en raison de leur engagement. Sur 1.400 habitants en 1940, 128 marins de Sein ont rallié les forces françaises libres. Le plus jeune avait 14 ans, et le plus âgé, 54.

Cet engagement rapide et massif dans la Résistance surprend le général qui, réunissant les 450 Français l'ayant rallié, lâche cette phrase célèbre: «Mais l’île de Sein c’est donc le quart de la France!».

Occupée durant toute la guerre, l’île sera libérée le 4 août 1944.

Le général De Gaulle s'y rendra deux fois, en 1946 pour élever l’île dans l’Ordre de la Libération et en 1960 pour inaugurer le monument.

Après une semaine de confusion pour nouer dans l'urgence des alliances et désigner des candidats, la campagne pour les législatives anticipées convoquées par le Emmanuel Macron après son échec aux européennes a démarré lundi en France sous haute tension.


Plus de deux tonnes de drogue saisies en mer lors d'une opération franco-espagnole

Cette photo prise le 15 juin 2024 et diffusée le 17 juin 2024 par les « Services garde-côtes des douanes Méditerranée » montre quelques-unes des balles de drogue saisies lors d'une opération conjointe franco-méditerranéenne. Opération espagnole dans les eaux internationales, au nord des îles Baléares (Photo, AFP).
Cette photo prise le 15 juin 2024 et diffusée le 17 juin 2024 par les « Services garde-côtes des douanes Méditerranée » montre quelques-unes des balles de drogue saisies lors d'une opération conjointe franco-méditerranéenne. Opération espagnole dans les eaux internationales, au nord des îles Baléares (Photo, AFP).
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  • «Il s'agit d'une des plus importantes saisies par les autorités françaises en Méditerranée ces dernières années»
  • Après avoir relayé l'information, une opération conjointe franco-espagnole s'est mise en place

MARSEILLE: Plus de deux tonnes de pollen de cannabis ont été saisies samedi en mer Méditerranée, au large des côtes de la Catalogne, lors d'une opération conjointe franco-espagnole, a annoncé lundi la préfecture de Méditerranée, autorité maritime française.

"Il s'agit d'une des plus importantes saisies par les autorités françaises en Méditerranée ces dernières années", a indiqué la préfecture à l'AFP. Le record précédent était de 4,2 tonnes de résine de cannabis, mais dans une zone bien plus au sud de cette mer.

"Le 15 juin, en début d'après-midi, c'est d'abord l'hélicoptère de la douane française, déployé en Espagne, qui a identifié un go fast +chargé+ (de drogue)", a relaté la préfecture maritime dans un communiqué.

L'embarcation rapide était stoppée, visiblement "en attente d'ordre de déchargement", a-t-elle ajouté.

Operation conjointe 

Après avoir relayé l'information, une opération conjointe franco-espagnole s'est mise en place, avec entre autres un patrouilleur de la douane française en Méditerranée, qui s'est "rapproché discrètement", ainsi que trois vedettes espagnoles rapides et un hélicoptère espagnol.

"En début de soirée, l'ordre d'intervenir a été donné. Les trafiquants ont immédiatement pris la fuite, en jetant les colis de stupéfiants en mer", ont indiqué les autorités françaises.

Mais "l'ensemble des moyens déployés sur zone a permis de récupérer 61 ballots jetés à la mer pour un total de 2,44 tonnes de pollen de cannabis", selon la même source, qui a souligné "l'excellente coordination de ce dispositif franco-espagnol d'ampleur". La drogue saisie a été remise aux autorités espagnoles.