L'Arabie saoudite se prépare à un afflux de touristes culturels

Les touristes aiment se promener dans les ruelles historiques Al Balad du vieux Djeddah, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, qui est plus vivant pendant le Ramadan avec des festivals, des stands alimentaires et des activités culturelles. (Photo fournie)
Les touristes aiment se promener dans les ruelles historiques Al Balad du vieux Djeddah, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, qui est plus vivant pendant le Ramadan avec des festivals, des stands alimentaires et des activités culturelles. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 23 avril 2022

L'Arabie saoudite se prépare à un afflux de touristes culturels

  • Les images et les sons du ramadan sont le prélude à un afflux important de voyageurs, selon un guide
  • Le gouvernement saoudien a mis en place des organismes industriels dans toutes les régions pour coordonner les programmes.

DJEDDAH : Pour la première fois en deux ans, les sons et images du ramadan offrent aux touristes étrangers un aperçu de la riche culture du Royaume, prélude idéal à l'afflux attendu de voyageurs désireux de découvrir le large éventail d'attractions du pays.

Pour soutenir le secteur du tourisme culturel, un visa touristique a été lancé en septembre 2019 pour les citoyens de plus de 50 pays. Cependant, la pandémie de Covid-19 au début de 2020 a mis fin à tous les voyages internationaux.

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Ce ramadan est désormais l'occasion d'accueillir les voyageurs munis d’un visa touristique. Bien que les commerces tournent de manière réduite à cause du mois sacré, le Royaume a organisé plusieurs événements pour que les touristes étrangers puissent découvrir la culture musulmane de l’Arabe saoudite.

Arab News a récemment interviewé Abdullah Asiri, un guide touristique du vieux quartier historique de Djeddah, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, qui emmène des touristes espagnols dans les ruelles d'Al-Balad.

« L'Arabie saoudite est très riche en attractions historiques et naturelles et en aventures uniques. La facilité de déplacement d'un aéroport intérieur à l'autre est impressionnante, si bien que les touristes peuvent visiter plus d'une région pendant leur séjour dans le Royaume », a déclaré M. Asiri.

 

L'Arabie saoudite est très riche en attractions historiques et naturelles et en aventures uniques. La facilité de déplacement d'un aéroport national à l'autre est impressionnante, si bien que les touristes peuvent visiter plus d'une région pendant leur séjour dans le Royaume.

 

Abdullah Asiri, guide touristique

Plusieurs sites du pays sont ouverts aux touristes, notamment Diriyah à Riyadh et Rijal Alma à Asir. Les touristes peuvent également visiter les déserts de Neom, les lieux de pêche de Jazan, les montagnes d'Abha et l'ancienne ville d'AlUla à Médine.

Le concept de tourisme culturel repose essentiellement sur le fait que les gens se déplacent. Cela leur permet d'entrer en contact avec les gens et leurs histoires, de manger local et de découvrir différents types d'art, notamment la danse.

Asiri, qui est également steward chez Saudi Airlines, a déclaré qu'il avait décidé d'exercer la profession de guide touristique parce que ses voyages à travers le monde lui ont fait réaliser à quel point certaines personnes sont passionnées de nouvelles cultures.

 

EN BREF

Élaborant sur le tourisme culturel pendant le mois sacré, Abdullah Asiri a expliqué que les nuits du ramadan, les attractions d'Al-Balad et les repas de fête de l'iftar et du sahur, qui comprennent un large éventail de plats traditionnels saoudiens, « valent le détour « selon les touristes étrangers.

 

Il a fait état d’un afflux important de touristes à Al-Balad après que le Royaume a levé son interdiction de voyager et facilité l'obtention d'un visa.

« Beaucoup de touristes que j'ai rencontrés après la levée de l'interdiction m'ont dit à quel point ils étaient enthousiastes à l'idée de visiter de nombreux sites du Royaume que nous, les locaux, n'aurions jamais pensé faire. »

Élaborant sur le tourisme culturel pendant le mois sacré, Abdullah Asiri a expliqué que les nuits du ramadan, les attractions d'Al-Balad et les repas de fête de l'iftar et du sahur, qui comprennent un large éventail de plats traditionnels saoudiens, « valent le détour » selon les touristes étrangers.

« L'une des membres du groupe a exprimé son inquiétude à l'idée de visiter le Royaume pendant le ramadan, car la plupart des activités commencent la nuit. Cependant, une fois qu'elle a vu les incroyables nuits du ramadan, les tentes et les stands de cuisine locale, elle a changé d'avis et a été impressionnée par tout ce qu'elle a vécu et exploré pendant le tour de nuit », a-t-il déclaré.

M. Asiri conseille aux touristes étrangers de profiter du coucher de soleil sur la corniche de Djeddah et de visiter les musées l'après-midi afin de pouvoir profiter d'Al-Balad le soir après 20 heures.

Un autre endroit intéressant à visiter est AlUla, présenté comme l'un des plus grands musées ouverts du monde, avec une histoire de 200 000 ans d'habitation humaine. Le lieu est devenu un carrefour de la culture, de l'art et du patrimoine, ainsi que des activités de plein air en journée pour les amateurs de santé et de bien-être, du 2 avril au 7 mai.

Le compte officiel des festivals et événements d'AlUla, @AlUlaMoments, a tweeté le 20 avril :

« Que vous jeûniez ou que vous vous détendiez pendant ce #RamadanInAlUla, découvrez l'époustouflant site #UNESCO de #Hegra. Partez à l'aventure à vélo ou en croisière dans une Land Rover d'époque ; allez voir le pavillon de l'artisanat et explorez ce site patrimonial à votre propre rythme. »

Les touristes pourront célébrer le mois sacré parmi les paysages anciens et les beautés naturelles de la ville, et profiter d'un iftar et d'un sahur dans les nouveaux restaurants d'AlUla.

Au début du mois, le Conseil des ministres saoudien a décidé de lancer des sections du Conseil de développement du tourisme dans toutes les régions, qui vise à coordonner les actions des agences gouvernementales.

Le conseil du tourisme a pour but de réaliser les objectifs de la stratégie nationale du tourisme, de développer les destinations, d'améliorer les installations d'accueil et d'attirer les investissements.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.