L'histoire parle et la culture brille au Mishraqah de Djeddah

Dans un cadre historique, le Mishraqah de Djeddah, situé à Bait Alhodaif, a accueilli un certain nombre de personnes érudites qui ont apporté un éclairage sur l'histoire, la culture et le développement humain (Photo AN par Saleh Fareed).
Dans un cadre historique, le Mishraqah de Djeddah, situé à Bait Alhodaif, a accueilli un certain nombre de personnes érudites qui ont apporté un éclairage sur l'histoire, la culture et le développement humain (Photo AN par Saleh Fareed).
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Publié le Lundi 18 avril 2022

L'histoire parle et la culture brille au Mishraqah de Djeddah

  • Le centre d'art et de culture a une identité saoudienne propre et témoigne de la passion de la communauté locale ainsi que de l'orientation nationale vers le programme de qualité de vie
  • La plupart des visiteurs ont l'impression de remonter dans le temps

DJEDDAH: Lorsque l'on entre dans le quartier historique de Djeddah par la porte nord, près du rond-point d'Al-Bayaa, les murs de la ville et les bâtiments historiques attirent le regard des visiteurs.

La plupart des visiteurs ont l'impression de remonter dans le temps. Le lieu leur permet de plonger dans les profondeurs de l'histoire et de contempler la vie des personnes qui vivaient autrefois dans le quartier historique.

En parcourant les ruelles et les couloirs, les visiteurs découvrent un coin au centre de la zone historique, transformé en un lieu de rencontre quotidien et un salon culturel qui promeut la connaissance de la culture, de la littérature, de l'art et du patrimoine. 

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L'Arbab Alheraf, un centre d'art et de culture, a présenté cette année Mishraqah Jeddah Al-Balad, situé à Bait Alhodaif, dans le cadre du festival du ramadan de la zone.

Mishraqah est une organisation artistique à but non lucratif qui comprend un petit musée de 14 salles. Il expose des objets datant de 1910 à 1980, notamment des œuvres d'art, des photographies, des journaux et des magazines, ainsi que des objets empreints de nostalgie tels que des plateaux de carrom, des monnaies, etc.

EN BREF

Mishraqah est une organisation artistique à but non lucratif qui comprend un petit musée de 14 salles. Il expose des objets datant de 1910 à 1980, notamment des œuvres d'art, des photographies, des journaux et des magazines, ainsi que des objets empreints de nostalgie tels que des plateaux de carrom, des monnaies, etc.

Le fondateur d'Arbab Alheraf, Abdallah S. Alhodaif, a déclaré à Arab News que Mishraqah, qui signifie « brillante » en arabe, est une « fenêtre culturelle unique et authentique » qui met en valeur le caractère unique de la culture saoudienne à travers une variété d'œuvres créatives. Le centre accueille des personnes inspirées qui parlent de leurs expériences créatives et les partagent avec le reste de la société.

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L'invitée d'honneur, la créatrice saoudienne Wed Zahid, parle de sa carrière à Mishraqah. (Photo AN par Saleh Fareed)

« Tout au long du mois du ramadan, nous commençons tous les jours à 22 heures et nous terminons à 1 heure du matin à Bait Alhodaif, où Mishraqah brille et présente une série d'événements empreints de créativité et d'authenticité. Nous accueillerons un certain nombre de personnes averties qui seront plongées dans des événements qui enrichiront la culture, l'histoire et le développement humain », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « À Mishraqah, il y a de nombreux détails, notamment une exposition d'art physique représentant l'authenticité de Djeddah, une exposition d'art audio racontant l'histoire de l'islam depuis sa création, et Sohbat Naqa (bonne compagnie), qui est une expérience sociale qui vous fait partager votre expérience avec un étranger d'une manière psychologique profonde. »

Depuis la création du projet en 2016, le groupe a adopté une approche qui intègre de nombreux événements culturels et artistiques dans un ensemble d'activités et de programmes destinés à servir de première base à divers projets culturels. Au cours des six dernières années, le projet a accueilli plus de 1 300 événements culturels nocturnes.

Abdallah S. Alhodaif, fondateur d'Arbab Alheraf

Alhodaif a déclaré que les visiteurs du Djeddah historique peuvent trouver l'originalité saoudienne à Mishraqah Jeddah Al-Balad à travers une collection d'œuvres créatives.

Mishraqah a accueilli des noms d'élite tels que Sohayb Godus, acteur et écrivain, Shahad Nazer, professeure de yoga, Majed Al-Ahdal, historien saoudien et expert en café, Nawaf Al-Nassar, designer saoudien, Wed Zahid, autre designer célèbre, et Abdallah Thabit, poète saoudien.

Depuis sa création, Arbab Alheraf constitue une importante initiative culturelle et artistique. Le centre possède une identité saoudienne propre et témoigne de la passion de la communauté locale ainsi que de l'orientation nationale vers le programme de qualité de vie.

Il s'inscrit dans la lignée des ambitions culturelles de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite. Alhodaif a déclaré : « Depuis la création du projet en 2016, le groupe a adopté une approche qui intègre de nombreux événements culturels et artistiques dans un ensemble d'activités et de programmes destinés à servir de première base à divers projets culturels. Au cours des six dernières années, le projet a accueilli plus de 1 300 événements culturels nocturnes. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com