Mahmoud Yassine, star de l'âge d'or du cinéma égyptien, est mort à l'âge de 79 ans

L'acteur égyptien Mahmoud Yassine pose pour une photo à son domicile à Gizeh. (Dossier/AFP)
L'acteur égyptien Mahmoud Yassine pose pour une photo à son domicile à Gizeh. (Dossier/AFP)
L'acteur égyptien Mahmoud Yassine, ambassadeur de bonne volonté du Programme alimentaire mondial, effectue une visite à Sayyda Zeinab, une des banlieues de Damas, pour vérifier les conditions des réfugiés irakiens en Syrie. (Dossier/AP)
L'acteur égyptien Mahmoud Yassine, ambassadeur de bonne volonté du Programme alimentaire mondial, effectue une visite à Sayyda Zeinab, une des banlieues de Damas, pour vérifier les conditions des réfugiés irakiens en Syrie. (Dossier/AP)
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Publié le Jeudi 15 octobre 2020

Mahmoud Yassine, star de l'âge d'or du cinéma égyptien, est mort à l'âge de 79 ans

  • La voix mélodieuse de Yassine ainsi que ses performances en arabe lui ont permis de se démarquer
  • A la fin des années 1960, il décroche de petits rôles au cinéma avant de faire une grande percée dans le film Nahnu La Nazraa Al-Shok, avec Shadia en 1970

LE CAIRE: L'acteur emblématique Mahmoud Yassine, l'une des stars de l'âge d'or du cinéma égyptien, est mort à l'âge de 79 ans.

Véritable pilier de l'industrie cinématographique du pays durant la seconde moitié du xxe siècle, Yassine a participé à plus de 250 productions sur plus de quatre décennies.

Le fils de Yassine, l'artiste Amr, a posté mercredi une photo de son père sur Facebook, et écrit: «Mahmoud Yassine, le père et l'artiste, est décédé. Priez pour lui.» 

Depuis huit ans, Yassine n’avait fait aucune apparition à l’écran à cause de sa maladie. On l’a vu une dernière fois au cinéma en 2012 dans la comédie dramatique Geddo Habibi. En 2014, il devait participer à la série comique égyptienne Sahibet Al-Saada aux côtés d’Adel Imam, mais la maladie d’Alzheimer l’en avait empêché. 

En effet, les Égyptiens et le monde arabe ont connu Yassine à travers des rôles importants au cinéma et à la télévision, notamment dans les années 1960, 1970 et 1980. Il a notamment joué dans les films Al-Kheit al rafeigh (The Thin Thread) avec Faten Hamama, Anf w Thalath Oyoun (A Nose and Three Eyes) avec Magda Al-Sabahi, Bottom of the City avec Nadia Lutfi, Mawlid Ya Dunya (Life Is A Carnival) avec la chanteuse Afaf Rady, et Remember Me avec Naglaa Fathi.

Parmi ses œuvres cinématographiques les plus remarquables, on peut citer le film Al-Rasasa la tazalu fe gaibi (The Bullet is Still in My Pocket), qui retrace la guerre arabo-israélienne d'octobre 1973, et Something from Fear, un classique du cinéma égyptien.

La voix mélodieuse de Yassine ainsi que ses performances en arabe lui ont permis de se distinguer. Il a commenté des événements nationaux et officiels et a joué des rôles importants dans des feuilletons religieux et historiques.

Marié à l'actrice égyptienne Shahira, il a eu deux enfants, Amr et Rania, l'actrice qui a plus tard épousé l'acteur égyptien Mohamed Riad.

Shahira explique que son mari souffrait d’une fracture du bassin. De plus il avait la mémoire, la parole et les fonctions motrices affectées par des vertèbres cérébrales bouchées. Cela a entraîné la maladie d’Alzheimer. Selon Shahira, le décès de son confrère l’acteur Nour al-Sherif était la dernière chose dont il se souvenait.

Yassine est né à Port Saïd en 1941. Sa passion pour le théâtre remonte à la phase préparatoire au Club du théâtre de la ville. Son rêve à l'époque était de jouer sur la scène du Théâtre national.

Il s'installe ensuite au Caire, la capitale de l'Égypte, où il poursuit ses études universitaires et obtient un diplôme en droit. Puis il réalise son rêve de rejoindre le Théâtre national où il joue dans des pièces de premier plan telles que Leila and Majnun, Khedive et Happened in October

À la fin des années 1960, il décroche de petits rôles au cinéma avant de faire une grande percée dans le film Nahnu La Nazraa Al-Shok (We Do Not Sow Thorn) avec Shadia en 1970.

À la télévision, il a participé à des dizaines de séries, dont The Dawah, Tomorrow Flowers Bloom et Husband's Memoirs

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com