Frasques et faux pas: les tweets marquants d'Elon Musk

Elon Musk adore critiquer Twitter (Photo, AFP).
Elon Musk adore critiquer Twitter (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 15 avril 2022

Frasques et faux pas: les tweets marquants d'Elon Musk

  • Jusqu'en 2017, il reste relativement discret, publiant moins de 1 000 tweets par an
  • Le rythme des messages s'est ensuite intensifié à environ 3 000 tweets par an depuis 2019

SAN FRANCISCO: Elon Musk, le patron de Tesla et principal actionnaire de Twitter veut racheter le réseau social où il compte près de 82 millions d'abonnés et suscite de nombreuses controverses.

Retour sur les tweets les plus marquants de l'homme le plus riche au monde 

Le vrai Musk

"C'est bien moi", tweete Elon Musk le 4 juin 2010, pour couper court au flot de messages d'un imposteur: "Merci d'ignorer les tweets précédents, car il s'agissait de quelqu'un se faisant passer pour moi :)"

Jusqu'en 2017, il reste relativement discret, publiant moins de 1 000 tweets par an, selon des données compilées par visualcapitalist.com. Le rythme des messages s'est ensuite intensifié à environ 3 000 tweets par an depuis 2019.

L'entrepreneur aux multiples casquettes s'exprime avant tout sur Tesla (voitures électriques) et SpaceX (vols spatiaux), puis sur ses start-up, comme Neuralink (implants cérébraux) et The Boring Company (tunnels), mais aussi sur ses centres d'intérêts.

«Mec pédo»

Le 15 juillet 2018, il traite le spéléologue britannique Vernon Unsworth de "mec pédo" ("pedo guy") dans un tweet, qui sera supprimé par la suite. 

Vernon Unsworth accusait le milliardaire d'avoir fait un "coup de pub" en envoyant un sous-marin de sa conception pour secourir des enfants prisonniers d'une grotte en Thaïlande.

Cela vaudra à Elon Musk un procès en diffamation devant un tribunal de Los Angeles. Il sera acquitté en décembre 2019.

La colère du gendarme boursier

Le 7 août 2018, il annonce disposer des financements appropriés pour retirer Tesla de Wall Street à 420 dollars l'action, sans en apporter la preuve.

En conséquence, le régulateur de la Bourse américaine, la SEC, lui impose de céder la présidence du conseil d'administration de Tesla, de payer une amende de 20 millions de dollars et exige par la suite que ses tweets directement liés à l'activité de Tesla soient pré-approuvés par un juriste compétent.

Elon Musk a contesté cette dernière mesure devant un tribunal début mars.

Blagues

"Au moins 50% de mes tweets sont rédigés sur le trône (...)", déclare en novembre le dirigeant qui raffole des plaisanteries douteuses.

En octobre, il tweete qu'il aimerait ouvrir une université baptisée "Texas Institute of Technology & Science", suscitant l'hilarité de ses nombreux fans, car l'acronyme, "TITS", signifie "nénés".

Quelques semaines plus tard, une employée de Tesla dépose une plainte évoquant une "culture du harcèlement sexuel" au sein de l'usine californienne. 

Sondage 

Le 6 novembre 2021, Elon Musk lance un sondage pour savoir s'il devait ou non vendre 10% de ses actions Tesla. Environ 58% des 3,5 millions de votants répondent favorablement.

D'après le Wall Street Journal, la SEC a ouvert une enquête pour déterminer si le patron et son frère Kimbal n'ont pas commis des délits d'initiés autour de la vente d'actions.

Le cours du titre avait reculé dans le sillage du sondage.

Crypto

En mai 2021, il annonce que Tesla va accepter les paiements en bitcoin, le plus célèbre des cryptoactifs, mais il fait ensuite marche arrière, citant l'impact environnemental du minage (technique de création des cryptomonnaies).

Il passe également par Twitter pour faire l'apologie du Dogecoin, une cryptomonnaie à l'origine parodique, contribuant à faire s'envoler le cours.

Duel contre Poutine

"Je défie Vladimir Poutine dans un combat d'homme à homme. L'enjeu est l'Ukraine", a lancé Elon Musk le 14 mars, trois semaines après le début de l'offensive russe.

"Acceptez-vous ce combat?", a-t-il ajouté dans un autre message, en russe, adressé au Kremlin.

Amour vache

Elon Musk adore critiquer Twitter. Il a enchaîné les remarques désobligeantes ce weekend, avant de refuser un siège au conseil d'administration de l'entreprise.

Il s'est par exemple demandé si le réseau social était "en train de mourir", en mentionnant des comptes très suivis mais peu actifs et a proposé de "convertir le siège de Twitter à San Francisco en abri pour les SDF puisque personne n'y va de toute façon". 

Ses tweets ont depuis disparu de son profil.

Il a aussi récemment publié le résultat d'un sondage où il demandait à ses abonnés s'ils estimaient que l'entreprise respectait "rigoureusement" la liberté d'expression. 

Plus de 70% des 2 millions de votants ont répondu "non".

"Une nouvelle plateforme est-elle nécessaire?", s'était aussi interrogé l'homme d'affaires.


Gaza : le pape François appelle au « respect immédiat » de la trêve

Le  pape François (Photo AFP)
Le  pape François (Photo AFP)
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  • « J'exprime ma gratitude à tous les médiateurs », a déclaré le pontife argentin peu après le début de la trêve entre Israël et le Hamas.
  • « Je prie beaucoup pour eux et leurs familles. J'espère aussi que l'aide humanitaire parviendra encore plus rapidement (...) à la population de Gaza, qui a tant de besoins urgents », a-t-il souligné.

CITE DU VATICAN, SAINT-SIEGE : Le  pape François a appelé samedi au « respect immédiat » du cessez-le-feu à Gaza et a plaidé en faveur d'un renforcement de l'aide humanitaire ainsi que du retour des otages.

« J'exprime ma gratitude à tous les médiateurs », a déclaré le pontife argentin peu après le début de la trêve entre Israël et le Hamas.

« Merci à toutes les parties impliquées dans cet important résultat. J'espère que les parties respecteront immédiatement l'accord tel que convenu, et que tous les otages pourront enfin rentrer chez eux pour embrasser à nouveau leurs proches », a-t-il déclaré.

« Je prie beaucoup pour eux et leurs familles. J'espère aussi que l'aide humanitaire parviendra encore plus rapidement (...) à la population de Gaza, qui a tant de besoins urgents », a-t-il souligné.

« Les Israéliens et les Palestiniens ont besoin de signes clairs d'espoir. J'espère que les autorités politiques des deux pays, avec l'aide de la communauté internationale, parviendront à une solution juste basée sur deux États », a-t-il encore déclaré. « Que chacun dise oui au dialogue, oui à la réconciliation, oui à la paix. »


La start-up Perplexity AI propose une fusion avec TikTok

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  • La start-up d'intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis samedi au groupe chinois ByteDance une offre de fusion avec la filiale américaine du réseau social TikTok,
  • Le projet, révélé initialement par la chaîne américaine CNBC, prévoit la création d'une nouvelle entité qui réunirait les actifs de Perplexity AI et de TikTok USA.

WASHINGTON : La start-up d'intelligence artificielle (IA) Perplexity AI a soumis samedi au groupe chinois ByteDance une offre de fusion avec la filiale américaine du réseau social TikTok, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, alors que la plateforme est menacée de disparition dans quelques heures.

TikTok est sous le coup d'une loi qui prend effet dimanche et qui impose à sa maison mère, le groupe chinois ByteDance, de vendre le réseau social sous peine d'interdiction.

ByteDance a jusqu'ici refusé d'envisager une cession et, vendredi, TikTok a annoncé qu'il se préparait à débrancher l'application à l'expiration de la limite fixée par une loi votée au Congrès américain en avril 2024.

Le projet, révélé initialement par la chaîne américaine CNBC, prévoit la création d'une nouvelle entité qui réunirait les actifs de Perplexity AI et de TikTok USA, a précisé la source.

Les titres de cette holding seraient distribués en partie aux actionnaires existants de Perplexity AI et de ByteDance, le solde allant à de nouveaux investisseurs prêts à acquérir une participation dans le nouvel ensemble.

Les actionnaires de ByteDance qui ne souhaitent pas participer à cette nouvelle structure verront leurs titres rachetés.

Environ 60 % du capital de ByteDance sont détenus par des investisseurs institutionnels, 20 % par les fondateurs de l'entreprise et 20 % par ses salariés.

La transaction proposée par Perplexity AI ne donne pas de montant pour TikTok, « mais je ne vois pas un accord intervenir avec une valorisation inférieure à 50 milliards de dollars », a expliqué la source proche du dossier.

Compte tenu de la nature de l'opération, très peu d'argent changerait effectivement de mains, l'idée étant d'attribuer aux parties prenantes des actions du nouveau conglomérat.

Cette union permettrait à Perplexity AI d'enrichir les contenus proposés à ses utilisateurs, selon la même source.

Lancé fin 2022 et soutenu par Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, Perplexity AI combine un assistant IA et un moteur de recherche pour trouver des informations sur Internet.

Il se positionne comme un concurrent des grands moteurs de recherche, en premier lieu Google.

En décembre, la start-up a effectué une nouvelle levée de fonds qui a valorisé l'entreprise à 9 milliards de dollars.

D'autres investisseurs ont fait part de leur intérêt pour TikTok.

L'homme d'affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d'autres partenaires pour les activités américaines de l'application, en dehors de son puissant algorithme.

Samedi, Donald Trump a déclaré qu'il étudierait de près le dossier une fois investi à la présidence des États-Unis, et qu'un report de 90 jours de la mise en œuvre de la loi serait « probablement décidé ».


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.