Nouvelle et sobre affiche de Marine Le Pen «pour tous les Français»

Marine Le Pen a rendu publique mardi une nouvelle affiche très sobre la montrant assise les mains posées sur un bureau comme son adversaire, où on peut lire «pour tous les Français». (Photo, AFP)
Marine Le Pen a rendu publique mardi une nouvelle affiche très sobre la montrant assise les mains posées sur un bureau comme son adversaire, où on peut lire «pour tous les Français». (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 12 avril 2022

Nouvelle et sobre affiche de Marine Le Pen «pour tous les Français»

Marine Le Pen a rendu publique mardi une nouvelle affiche très sobre la montrant assise les mains posées sur un bureau comme son adversaire, où on peut lire «pour tous les Français». (Photo, AFP)
  • Devant un mur tout blanc où on aperçoit quelques minces moulures, la candidate du Rassemblement national pose tout sourire, vêtue d'un costume sombre, sans objet ou fenêtre derrière elle
  • Il s'agit d'un «clin d'œil à la photo officielle» du président de la République actuel

PARIS: Marine Le Pen, en campagne de second tour à la présidentielle face à Emmanuel Macron, a rendu publique mardi une nouvelle affiche très sobre la montrant assise les mains posées sur un bureau comme son adversaire, où on peut lire « pour tous les Français ». 

Marine Le Pen a rendu publique mardi une nouvelle affiche très sobre la montrant assise les mains posées sur un bureau comme son adversaire, où on peut lire « pour tous les Français ». 

Devant un mur tout blanc où on aperçoit quelques minces moulures, la candidate du Rassemblement national pose tout sourire, vêtue d'un costume sombre, sans objet ou fenêtre derrière elle. 

Il s'agit d'un « clin d'œil à la photo officielle » du président de la République actuel. Marine Le Pen est « prête à prendre sa place et prête en termes de programme », a dit un proche de la candidate. 

Par ce slogan, la candidate veut dire « qu'elle se met au service de tous les Français » au nom de « l'union nationale », ajoute-t-on de même source. « La sobriété de l'affiche, c'est pour un quinquennat qui sera au service des Français, pas pour se servir ».  

La prétendante d'extrême droite à l'Elysée est « dans la fonction, pas dans la fiction, sans tous les symboles un peu pipeau autour », a commenté son entourage auprès de BFMTV, qui a dévoilé cette affiche. 

Mme Le Pen souhaite pour sa part, si elle est élue, enlever le drapeau de l'Union européenne sur sa photo officielle, comme sur les frontons des écoles. Elle avait expliqué qu'elle n'avait « pas vocation à être le gouverneur d'une région européenne ». 

L'affiche rappelle le portrait officiel d'Emmanuel Macron les mains posées sur son bureau, devant une fenêtre donnant sur les jardins de l'Elysée, encadré par les drapeaux français et européen et le slogan fait écho à celui du président candidat. 

« On va garder notre affiche avec notre slogan ‘Nous tous’ », répond-on dans l'équipe de campagne de M. Macron. « Mais on est très heureux que Marine Le Pen nous ait copiés ». 

L'affiche figure aussi sur les professions de foi de la candidate. La « formation d'un gouvernement d'union nationale », la baisse revendiquée de la TVA sur l'énergie à 5,5% et un déplacement à Bruxelles « pour initier l'Europe des Nations libres et des projets concrets » y sont les trois premières mesures mises en avant.  

Parmi « ses premières décisions à l'Élysée » figurent également la tenue d'un « référendum pour stopper l'immigration » et « appliquer la priorité nationale », la création d'un « impôt sur la fortune financière » ainsi que l'instauration du Référendum d'initiative populaire (RIC), avant juin 2023.  

« Rassembler les Français, aider les plus fragiles, assumer qui nous sommes. Au revoir Jupiter, bonjour Marine », a commenté, en publiant la nouvelle affiche de la candidate, Laurent Jacobelli, porte-parole, sur son compte Twitter. « Parce que notre pays mérite l'unité, le respect, la concorde », a aussi écrit le député Sébastien Chenu, également porte-parole. 


Condamnation de Marine Le Pen: Macron rappelle au gouvernement l'indépendance de la justice

Le président français Emmanuel Macron (Photo AFP)
Le président français Emmanuel Macron (Photo AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron a « rappelé » que l'autorité judiciaire est indépendante et que les magistrats doivent être protégés
  • Le chef de l'État a également affirmé que « tous les justiciables ont droit au recours ».

PARIS : Mercredi en Conseil des ministres, le président français Emmanuel Macron a « rappelé » que l'autorité judiciaire est indépendante et que les magistrats doivent être protégés, après la condamnation de la cheffe de l'extrême droite Marine Le Pen qui a suscité des attaques contre les juges, ont rapporté des participants.

Le chef de l'État a également affirmé que « tous les justiciables ont droit au recours », selon ces sources. La justice a déjà fait savoir qu'un nouveau procès en appel pourrait se tenir dans des délais qui laissent une porte ouverte à une éventuelle candidature présidentielle en 2027 de la leader du Rassemblement national (RN), principale formation d'extrême droite française. 

Devant la presse, à l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a rapporté mercredi les propos du chef de l'État.

« La première chose qu'il a rappelée, a poursuivi Mme Primas, est que la justice est évidemment indépendante et prend ses décisions en toute indépendance, et qu'il faut donc la respecter comme l'un des piliers de notre démocratie. La première, a-t-elle dit, est que la justice est indépendante et qu'elle prend ses décisions en toute indépendance et qu'il faut donc la respecter comme un pilier de notre démocratie.

« La troisième chose, pour rappeler que les menaces qui sont faites à l'encontre des magistrats sont absolument insupportables et intolérables, puisque nous sommes encore une fois dans une démocratie. Et la justice est tout à fait indépendante et doit être respectée », a-t-elle ajouté.

« Et la troisième chose, pour rappeler que chacun a le droit à une justice équivalente et que le droit est le même pour tous. »


Bac: l'épreuve de maths en première se précise pour l'an prochain

La ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Elisabeth Borne, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite à l'école élémentaire Claude-Monnet à Rueil-Malmaison, en banlieue parisienne, le 28 mars 2025. (Photo Thomas SAMSON / AFP)
La ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Elisabeth Borne, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite à l'école élémentaire Claude-Monnet à Rueil-Malmaison, en banlieue parisienne, le 28 mars 2025. (Photo Thomas SAMSON / AFP)
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  • Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE, qui rassemble syndicats, associations de parents, collectivités, etc.) a majoritairement voté contre le projet de décret et d'arrêté
  • L'ex-ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé en décembre 2023 la création de cet examen sur le modèle de l'épreuve anticipée de français pour le baccalauréat en fin de première,

PARIS : Le projet d'épreuve de mathématiques en classe de première pour l'an prochain, qui vise à mettre en œuvre le « choc des savoirs » annoncé par l'ex-ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, a été présenté mardi devant une instance consultative de l'Éducation nationale, étape-clé avant sa publication.

Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE, qui rassemble syndicats, associations de parents, collectivités, etc.) a majoritairement voté contre le projet de décret et d'arrêté instaurant cette « épreuve terminale de culture mathématique aux baccalauréats général et technologique ».

Ils ont recueilli 0 voix pour, 27 contre, 31 abstentions et 4 refus de prendre part au vote (l'administration ne votant pas dans cette instance), un vote indicatif qui n'empêche pas la mise en œuvre de la réforme, selon des sources syndicales.

Cette épreuve écrite d'une durée de deux heures, qui entrera en vigueur au printemps 2026, sera « affectée d'un coefficient 2 » (points pris sur l’épreuve du Grand oral en terminale), selon ces textes, consultés par l'AFP.

L'ex-ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé en décembre 2023 la création de cet examen sur le modèle de l'épreuve anticipée de français pour le baccalauréat en fin de première, un projet confirmé en novembre 2024 par sa successeure, Anne Genetet.

Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du second degré (collèges et lycées), qualifie auprès de l'AFP la mesure de « rafistolage supplémentaire du bac Blanquer », décidé en 2019 par l'ex-ministre Jean-Michel Blanquer.

Pour Jérôme Fournier, secrétaire national du SE Unsa, la nouvelle épreuve « alourdit la fin de l'année pour les élèves et les correcteurs ».

La première partie, qui est commune à tous les élèves, sera sous forme de QCM et pourrait être corrigée automatiquement, ce à quoi « de nombreuses organisations syndicales sont opposées », a-t-il ajouté, tandis que la deuxième partie devrait consister en des résolutions de problèmes.

Des projets de textes ont par ailleurs été votés au CSE relatif à « la mise en place du +parcours renforcé+ en classe de seconde générale et technologique » ou professionnelle à partir de la rentrée 2026, avec trois votes pour, 45 contre et 13 abstentions.

Mis en place par la ministre Élisabeth Borne, ce parcours est destiné aux élèves n’ayant pas obtenu le diplôme du brevet. Son organisation relèvera « de l’autonomie de l’établissement sur la base indicative de deux heures hebdomadaires sur tout ou partie de l’année », selon le projet d'arrêté.

Sophie Vénétitay déplore « une coquille vide » tandis que Tristan Brams (CFDT Éducation) regrette l'absence de « moyens supplémentaires ».  


Boualem Sansal fait appel de sa condamnation en Algérie, indique son avocat français

Son annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué. (AFP)
Son annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué. (AFP)
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  • L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison en Algérie, a indiqué à l'AFP mercredi son avocat français, François Zimeray
  • Cet appel, a précisé Me Zimeray, qui a appelé à un "geste humanitaire" pour libérer son client âgé de 80 ans, n'empêche pas de le gracier

PARIS: L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison en Algérie, a indiqué à l'AFP mercredi son avocat français, François Zimeray.

Cet appel, a précisé Me Zimeray, qui a appelé à un "geste humanitaire" pour libérer son client âgé de 80 ans, n'empêche pas de le gracier. Son annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué.