France: Emmanuel Macron, un président porté aux nues ou détesté

Emmanuel Macron, président à la fois séducteur et cassant, voire brutal, a traversé un quinquennat tumultueux avec un art consommé de l'adaptation et en pratiquant un exercice solitaire et vertical du pouvoir (Photo, AFP).
Emmanuel Macron, président à la fois séducteur et cassant, voire brutal, a traversé un quinquennat tumultueux avec un art consommé de l'adaptation et en pratiquant un exercice solitaire et vertical du pouvoir (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 06 avril 2022

France: Emmanuel Macron, un président porté aux nues ou détesté

  • M. Macron, énarque pur produit du système, ex-banquier d'affaires chez Rothschild, a constamment montré une volonté de surprendre, quitte à choquer
  • Il a également pris des paris risqués, notamment celui de refuser en pleine pandémie un nouveau confinement réclamé par experts et ministres en janvier 2021

PARIS: Porté aux nues ou détesté, Emmanuel Macron, président à la fois séducteur et cassant, voire brutal, a traversé un quinquennat tumultueux avec un art consommé de l'adaptation et en pratiquant un exercice solitaire et vertical du pouvoir.

Son mandat, marqué par l'exceptionnelle crise sanitaire internationale du Covid, s'achève dans le fracas de la guerre en Ukraine, qui a totalement relégué la campagne présidentielle française à l'arrière-plan.

Très impliqué diplomatiquement avant même le début de la guerre le 24 février, le président français - également président en exercice de l'UE - s'est positionné en surplomb de ses concurrents et n'a annoncé sa candidature que très tardivement, le 3 mars. Une posture avantageuse, confortant sa stature de chef d'Etat, mais également risquée, car pouvant le faire apparaître comme éloigné des préoccupations quotidiennes des Français.

"Le président caméléon", comme l'a qualifié le quotidien Le Monde, reste après cinq ans de pouvoir une personnalité toujours difficile à cerner.

Plus jeune président que la France aie jamais eu, l'ancien ministre de l'Economie de l'ex-président socialiste François Hollande, qui n'avait jamais été élu auparavant, a été propulsé au sommet en 2017 à seulement 39 ans, en utilisant avec maestria son image d'outsider ni de droite ni de gauche, et en surfant sur le délitement des partis traditionnels.

Il a été élu avec 66% des suffrages, dans un contexte d'abstention record, face à la candidate d'extrême droite Marine Le Pen. Un match qui a de fortes chances de se rejouer le 24 avril.

Coups de poker

Entouré d'une cour fidèle de trentenaires passés par la publicité, les cabinets de consultants ou la haute administration, M. Macron, énarque pur produit du système, ex-banquier d'affaires chez Rothschild, a constamment montré une volonté de surprendre, quitte à choquer.

Prêt à des réflexes claniques, comme lorsqu’il refuse en 2018 de licencier son homme de confiance Alexandre Benalla, dont la presse révélera l'implication dans toute une série d'affaires douteuses - et qui sera d'ailleurs condamné en 2021 à de la prison ferme.

Auteur de coups de poker, quand il lance "un grand débat" national avec les Français après la révolte des "Gilets jaunes", mouvement de contestation sociale qui a gravement ébranlé son quinquennat en 2018 et 2019 avant de s'étioler - mais sans jamais être véritablement réglé.

Il a également pris des paris risqués, notamment celui de refuser en pleine pandémie un nouveau confinement réclamé par experts et ministres en janvier 2021, mais cette décision sera au final portée à son crédit. Il termine son mandat plus populaire que ne l'étaient à la même période ses deux prédécesseurs, François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Aimé ou haï

S'il suscite quasiment l'adoration parmi son premier cercle, M. Macron est aussi un des présidents qui a déclenché le plus de "haine", selon les journalistes Nicolas Domenach et Maurice Szafran, auteurs du livre "Macron, pourquoi tant de haine?". "Je n'avais jamais vu des manifestations où des enfants traînent des guillotines sous les applaudissements de la foule", s'étonnait le mois dernier sur France 5 M. Domenach, en se remémorant des manifestations de "Gilets jaunes".

Le chef de l'Etat, pourtant venu de la gauche, s'est vu très tôt qualifié de "président des riches" et des élites urbanisées. Les deux décisions parallèles de son début de mandat, suppression de l'impôt sur la fortune et baisse des aides au logement, ont "imprimé une marque terrible", selon M. Domenach.

Sa proximité et son large recours aux cabinets de consultants, pointés par un récent rapport du Sénat, ont encore écorné son image en fin de mandat.

S'y ajoute une série de petites phrases lâchées au cours du quinquennat et ressenties comme méprisantes ou arrogantes, sur les chômeurs qui n'ont "qu'à traverser la rue" pour trouver du travail, les gens "qui ne sont rien" ou les "fainéants" réfractaires à toute réforme.

Fin 2021, M. Macron a assuré lors d'un entretien télévisé avoir "acquis beaucoup plus de respect pour chacun" et reconnu avoir pu "blesser" des gens.

Avant de lancer quelques semaines plus tard qu'il avait "très envie d'emmerder les non-vaccinés"... Une phrase qui n'a finalement pas tant choqué les Français, vaccinés à 90% et qui, après des débuts difficiles, louent plutôt la gestion de la crise du Covid-19 par le président.

Délaissant ses habits de réformiste libéral, le président a en effet opté pour des aides sociales et économiques massives pendant la pandémie. Selon l'exécutif, cette politique dite du "quoi qu'il en coûte", couplée aux réformes structurelles engagées en cours de mandat, a porté ses fruits, puisque l'activité économique a nettement rebondi en France en 2021, avec une croissance de 7%.

Mouvant sur certains terrains idéologiques, M. Macron ne s'est en revanche jamais départi d'un solide credo pro-européen.

Enfin sa vie privée, romanesque et inédite, exerce une certaine fascination. Le jeune Emmanuel Macron, né en 1977 à Amiens (nord) dans une famille de médecins, a rencontré sa future épouse, Brigitte, au lycée. Il avait 16 ans et elle était sa professeure de théâtre, de 24 ans son aînée, mariée et mère de trois enfants. Ils se sont mariés en 2007 et forment, selon les mots de la Première dame, un "couple fusionnel".


France Hydrogène, la coopération énergétique entre la France et l'Arabie Saoudite

French Saudi Hydrogène et Énergie Tour (Photo Huda Bashatah)
French Saudi Hydrogène et Énergie Tour (Photo Huda Bashatah)
Pascal Cogni, ambassadeur des investissements internationaux et président du conseil d'administration de Business France (Photo Huda Bashatah)
Pascal Cogni, ambassadeur des investissements internationaux et président du conseil d'administration de Business France (Photo Huda Bashatah)
Philippe Boucly, président de France Hydrogène (Photo Huda Bashatah)
Philippe Boucly, président de France Hydrogène (Photo Huda Bashatah)
French Saudi Hydrogène et Énergie Tour (Photo Huda Bashatah)
French Saudi Hydrogène et Énergie Tour (Photo Huda Bashatah)
French Saudi Hydrogène et Énergie Tour (Photo Huda Bashatah)
French Saudi Hydrogène et Énergie Tour (Photo Huda Bashatah)
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  • Cet événement a rassemblé une délégation d'entreprises françaises pionnières, chacune proposant des solutions de pointe dans le secteur énergétique
  • Au cœur des discussions, l'hydrogène a été identifié comme un élément clé pour l'avenir énergétique des deux pays

RIYAD : Le French Saudi Hydrogène et Énergie Tour, organisé par Business France se déroule les 28 et 29 avril à Riyad dans le but de renforcer la coopération bilatérale entre la France et l'Arabie saoudite dans le domaine de l'énergie.

Cet événement a rassemblé une délégation d'entreprises françaises pionnières, chacune proposant des solutions de pointe dans le secteur énergétique, et a constitué une plateforme unique pour faciliter le dialogue et explorer des partenariats stratégiques.

Au cœur des discussions, l'hydrogène a été identifié comme un élément clé pour l'avenir énergétique des deux pays. Les intervenants ont souligné l'importance cruciale de cette ressource, non seulement pour la transition pour la France mais également pour l’Arabie saoudite, qui aspire à devenir un leader dans ce domaine.

Les représentants des sociétés françaises ainsi que leurs partenaires saoudiens, représentants des entités gouvernementales et privées locales ont eu l'occasion de présenter leurs innovations. Ils ont mis en avant le rôle essentiel des ressources gazières dans la composition de l'hydrogène, soulignant l'expertise française et les réalisations des projets en cours au sein du Royaume.   

Philippe Boucly, président de France Hydrogène, a pris la parole pour insister sur l'impact de l'expertise française dans le secteur, affirmant que la France est bien positionnée pour accompagner l'Arabie saoudite dans sa transition énergétique.

Philippe Boucly a déclaré à Arab News : « le but de ce forum, c’est justement pour mieux se connaître, pour voir quelles sont les capacités et les possibilités d'investissement de la France en Arabie saoudite, mais aussi de l'Arabie saoudite en France. 

Je pense que ce premier forum va permettre de concrétiser les accords signés l'an dernier et les années précédentes. Il s'agit maintenant de les mettre en œuvre. 

Les sociétés françaises présentes à ce symposium sont toutes spécialisées dans l'hydrogène, dans l'énergie. Elles les apportent avec elles une expérience ou une expertise.»

« L’électricité nucléaire, c'est aussi de l'électricité propre, on peut également produire de l'hydrogène bleu à partir du gaz naturel. Tout hydrogène, qui est produit en ne produisant que 3,30 kilos de gaz carbonique par kilo d’hydrogène, on peut donc affirmer que ce que l’on produit correspond parfaitement au développement durable. C'est vraiment au cœur de la stratégie hydrogène française et de notre activité d’hydrogène à nous France Hydrogène. »  a- t- ajouté.

Pascal Cogni, ambassadeur des investissements internationaux et président du conseil d'administration de Business France, a également pris la parole lors de cet événement. Dans son allocution, il a mis en avant les solutions présentées par les entreprises françaises, démontrant le potentiel de collaboration entre les deux nations.

Ce symposium a non seulement permis de mettre en lumière les avancées technologiques françaises dans le domaine de l'hydrogène, mais a également renforcé les liens entre la France et l'Arabie saoudite. Grâce à des initiatives comme celle-ci, les deux pays peuvent envisager un avenir énergétique durable, fondé sur des partenariats stratégiques et des solutions innovantes.

L'importance de l'hydrogène dans la transition énergétique ne peut être sous-estimée, et cet événement marque une étape significative dans la collaboration entre l’Arabie saoudite et la France. 


Lycéenne tuée à Nantes: des élèves «stressés» reviennent en cours

Les collégiens et lycéens du Groupe scolaire de Notre-Dame-de-Toutes-Aides, à Nantes, ont repris lundi les cours, quatre jours après le meurtre d'une jeune fille de 15 ans au cours d'une attaque au couteau commise par un élève de seconde. (AFP)
Les collégiens et lycéens du Groupe scolaire de Notre-Dame-de-Toutes-Aides, à Nantes, ont repris lundi les cours, quatre jours après le meurtre d'une jeune fille de 15 ans au cours d'une attaque au couteau commise par un élève de seconde. (AFP)
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  • De l'extérieur, peu de signes trahissent le drame qui s'est déroulé jeudi au sein de l'établissement, si ce n'est que de nombreux élèves sont vêtus de blanc
  • Les élèves se sont pressés à l'intérieur du collège-lycée par petites grappes, le visage souvent fermé, les mines graves

NANTES: Les collégiens et lycéens du Groupe scolaire de Notre-Dame-de-Toutes-Aides, à Nantes, ont repris lundi les cours, quatre jours après le meurtre d'une jeune fille de 15 ans au cours d'une attaque au couteau commise par un élève de seconde.

De l'extérieur, peu de signes trahissent le drame qui s'est déroulé jeudi au sein de l'établissement, si ce n'est que de nombreux élèves sont vêtus de blanc, suivant l'appel relayé la semaine dernière sur les réseaux sociaux à saluer ainsi la mémoire de la lycéenne tuée et des trois autres élèves blessés, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Les élèves se sont pressés à l'intérieur du collège-lycée par petites grappes, le visage souvent fermé, les mines graves.

V. et S., deux lycéens, se disent toutefois "un peu stressés" d'être "déjà de retour".

"Ça fait chelou" lance V., qui triture nerveusement sa cigarette "puff" au milieu de son groupe d'amis.

"On a beaucoup parlé entre nous ce week-end, mais ça fait bizarre de revenir aujourd'hui, on a un peu l'impression de revivre la journée de la semaine dernière", explique-t-il à l'AFP.

"Pour ceux qui étaient en classe avec (la victime), je pense que ce n'est pas facile", compatit S.

Près de l'établissement scolaire, Véronique, mère de deux élèves, raconte qu'au cours du week-end, sa famille et elle ont "essayé de former un cocon autour (de ses filles) et d'en parler même si elles ont du mal à réaliser ce qui s'est passé".

"C'est bien qu'ils aient rouvert l'école tout de suite, les élèves ont besoin d'être ensemble et avec leurs professeurs", juge Véronique, qui se dit quand même "rassurée" par la présence de policiers aux abords de l'école.

Une cellule d'aide psychologique a été activée dès jeudi, après l'attaque.

"On a été bien accompagnés, la cellule psychologique est là, ils ont tout fait pour qu'on se sente bien" estime S., qui a "hâte de retrouver les cours" et "une vie normale".

"On en a besoin", mais "personne n'oubliera jamais ce qui s'est passé ici", ajoute-t-il.

Dans une voiture, une jeune fille pleure à chaudes larmes. Sa mère, qui s'entretenait avec un responsable scolaire devant la porte, revient en courant vers elle.

"Non, ça ne va pas", glisse-t-elle en passant. "C'est trop tôt, voilà. Je leur ai dit. On rentre à la maison."

L'auteur présumé de l'attaque, âgé de 16 ans, et dont "aucun mobile" n'a pu être déterminé dans l'immédiat selon le procureur de Nantes Antoine Leroy, a été interpellé peu après les faits au sein de l'établissement et hospitalisé dans une unité psychiatrique.


Attaques de prisons: 22 interpellations dans une vaste opération de police

Le 13 avril à Agen était apparu pour la première fois le tag "DDPF" (Défense des prisonniers français) près de sept voitures incendiées sur le parking de l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire (Enap). (AFP)
Le 13 avril à Agen était apparu pour la première fois le tag "DDPF" (Défense des prisonniers français) près de sept voitures incendiées sur le parking de l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire (Enap). (AFP)
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  • L'opération lancée à 6H00 lundi s'est déroulée en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, selon une source proche du dossier confirmant des informations de Paris-Match
  • Dans un communiqué, le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui s'est saisi du dossier, en raison notamment du caractère coordonné des actions, a ajouté que des perquisitions étaient en cours

PARIS: Quinze jours après les premières attaques mystérieuses de prisons au nom d'un groupe inconnu "DDPF", vingt-deux interpellations ont eu lieu lundi partout en France dans le cadre d'une vaste opération de police.

L'opération lancée à 6H00 lundi s'est déroulée en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, selon une source proche du dossier confirmant des informations de Paris-Match.

Dans un communiqué, le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui s'est saisi du dossier, en raison notamment du caractère coordonné des actions, a ajouté que des perquisitions étaient en cours.

Le Pnat recense une quinzaine de faits entre le 13 et le 21 avril, mais d'autres faits ont visé d'autres établissements pénitentiaires, sans que des "liens" puissent "nécessairement" être établis "à ce stade" avec cette enquête, a précisé le Pnat, qui a été néanmoins avisé par les parquets locaux.

Le coup de filet intervient alors que le Sénat puis l'Assemblée nationale s'apprêtent à voter cette semaine une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants pour une adoption définitive.

Alors que les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, ont dès le début de ces attaques mystérieuses vu la main des narcotrafiquants, le Pnat et la Junalco (Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée) ont relevé dans leur communiqué commun que les faits étaient "susceptibles de s'inscrire" dans la "très grande criminalité organisée".

Dans un message sur le réseau social X, Bruno Retailleau a salué l'action des "magistrats et des enquêteurs" qui ont "fait preuve d'un grand professionnalisme".

"Merci aux magistrats et aux forces de l'ordre d'avoir procédé tôt ce (lundi) matin à l'interpellation des auteurs présumés des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons de notre pays. Force reste à la loi et à la République dans notre lutte implacable contre le narcotrafic", a écrit sur X Gérald Darmanin.

Groupe inconnu 

Le 13 avril à Agen était apparu pour la première fois le tag "DDPF" (Défense des prisonniers français) près de sept voitures incendiées sur le parking de l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire (Enap).

S'en était suivie une série d'incendies de voitures de personnels pénitentiaires un peu partout en France, des tirs de mortiers d'artifices sur des prisons, voire des tirs de kalachnikov comme à Toulon.

Le Pnat s'est saisi de ces faits, ainsi que des tirs par arme à feu et des jets de deux cocktails Molotov ayant visé le 21 avril un lotissement à Villefontaine (Isère) où résident des agents pénitentiaires, non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier. Des tags "DDPF" avaient également été retrouvés.

Le Premier ministre, François Bayrou, s'était rendu le surlendemain dans ce centre pénitentiaire, en soutien aux personnels pénitentiaires, accompagné de M. Darmanin et de M. Retailleau.

Il avait également pointé du doigt la criminalité organisée. "Ces attaques montrent que l'action du gouvernement et de l'État touche juste", avait déclaré M. Bayrou devant la presse, en évoquant des "réseaux" qui se "croyaient en situation d'impunité" et "tout d'un coup, voient la perspective de sanctions plus sévères, plus rigoureuses, sans les moyens de continuer à exercer leurs activités néfastes depuis la prison".

Le groupe "DDPF" totalement inconnu avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram, qui les a ensuite supprimés et fermé le canal.

Si le mode opératoire de certains faits porte les marques de la criminalité organisée, d'autres actions faisaient davantage penser à l'ultragauche, avait relevé une source policière, pour qui certains militants ont pu se greffer sur la campagne initiale.

Au cours des deux semaines d'enquête, qui ont mobilisé près de 200 enquêteurs sur l'ensemble du territoire, a précisé le Pnat, 260 scellés ont été analysés par la police scientifique, 10 millions d'identifiants téléphoniques ont été "criblés" et 90 techniques spéciales d'enquête réalisées.