La cérémonie des Oscars, compétition, nominations et moments marquants

Les préparatifs de la 94e zone des arrivées du tapis rouge des Oscars se poursuivent le long de Hollywood Boulevard à Hollywood, en Californie, le 24 mars 2022. (Frédéric J. Brown / AFP)
Les préparatifs de la 94e zone des arrivées du tapis rouge des Oscars se poursuivent le long de Hollywood Boulevard à Hollywood, en Californie, le 24 mars 2022. (Frédéric J. Brown / AFP)
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Publié le Vendredi 25 mars 2022

La cérémonie des Oscars, compétition, nominations et moments marquants

  • Western sombre et psychologique sur la masculinité toxique, «The Power of the Dog» faisait jusqu'alors la course en tête dans les pronostics pour l'Oscar du meilleur long-métrage
  • Mais la compétition s'est intensifiée ces dernières semaines et un outsider est revenu au grand galop: «CODA» comédie dramatique pleine d'émotions et d'optimisme

HOLLYWOOD: «CODA», «Power of the Dog» ou «Belfast» médaille d'or ? Et l'audience sera-t-elle enfin de retour ? Hollywood retenait son souffle avant le coup d'envoi de la cérémonie de remise des Oscars qui mettra fin au suspense dimanche soir.

Western sombre et psychologique sur la masculinité toxique, «The Power of the Dog» faisait jusqu'alors la course en tête dans les pronostics pour l'Oscar du meilleur long-métrage, ce qui constituerait une victoire historique pour le géant Netflix, encore jamais sacré dans cette catégorie phare.

Mais la compétition s'est intensifiée ces dernières semaines et un outsider est revenu au grand galop: «CODA» comédie dramatique pleine d'émotions et d'optimisme qui a remporté l'un après l'autre tous les prix décernés par les syndicats professionnels de l'industrie du cinéma américaine.

Les experts gardent aussi un œil sur «Belfast», film en noir et blanc de Kenneth Branagh inspiré par l'enfance nord-irlandaise du cinéaste, qui tient encore la distance.

«C'est une course entre deux ou trois chevaux», résume Clayton Davis, spécialiste des prix cinématographiques pour le magazine Variety, une référence dans le domaine.

Il a noté une «forte dynamique» en faveur de «CODA». «Ces deux dernières années ont été très difficiles pour tout le monde. Et +CODA+ est positif, réconfortant. Je crois que les votants sont d'humeur à se sentir bien», dit-il à l'AFP.

«C'est une course très serrée», confirme Scott Feinberg, éditorialiste au magazine The Hollywood Reporter.

Si beaucoup ont chanté les louanges de «The Power of the Dog», le film de Jane Campion a déplu à d'autres, qui lui reprochent notamment sa froideur clinique et son manque d'émotions. «Ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde», dit M. Feinberg.

Cela peut s'avérer un handicap avec l'étrange mode de scrutin préférentiel à plusieurs tours utilisé dans la catégorie du meilleur long-métrage, qui a tendance à privilégier les films les plus consensuels.

La compétition «n'a jamais été aussi ouverte», a déclaré sous couvert de l'anonymat l'un des votants de l'Académie des arts et sciences du cinéma, qui décerne les Oscars.

Autre atout dans la manche de «CODA», il s'agit d'un film indépendant à petit budget (15 millions de dollars) perçu cette année comme l'outsider et qui pourrait à ce titre s'attirer la sympathie des votants.

«Certains membres de l'Académie auxquels je parle sont encore réticents à voter pour un film Netflix dans la catégorie du meilleur long-métrage», explique ce votant à l'AFP, relevant avec malice que «CODA» est diffusé par Apple TV+, une autre plateforme de vidéo à la demande.

Will Smith et Jessica Chastain ?

Chez les acteurs, le grand favori est cette année est le toujours très populaire Will Smith, qui joue le père des championnes Serena et Venus dans «La Méthode Williams».

L'une des vedettes de «CODA», Troy Kotsur, tient quant à lui la corde pour l'Oscar du meilleur second rôle masculin. L'acteur sourd, qui incarne le père aimant mais parfois démuni d'une adolescente entendante, a fait un tabac dans les différents prix cinématographiques cette saison.

La partie est bien plus disputée côté actrices.

Pour Scott Feinberg, «n'importe laquelle des cinq candidates pourrait vraiment gagner» cette année, même si Jessica Chastain, méconnaissable dans son rôle de télévangéliste de «Dans les yeux de Tammy Faye», semble «la plus probable».

Clayton Davis reconnaît qu'il s'agit du pari le plus sûr mais relève que Penelope Cruz a aussi le vent en poupe et pourrait créer la surprise avec sa performance dans «Madres Paralelas» de Pedro Almodovar.

Ariana DeBose devrait l'emporter pour le second rôle féminin avec le remake de «West Side Story» par Steven Spielberg mais ce dernier aura fort à faire pour avoir le dessus sur Jane Campion, estiment les experts.

En nombre absolu d'Oscars, c'est le grandiose space opera «Dune» qui devrait être vainqueur dimanche soir grâce à ses nominations dans de multiples catégories techniques, de la photographie au son en passant par les effets spéciaux.

«Génération TikTok»

Après deux ans de restrictions sanitaires, la cérémonie des Oscars retrouve son traditionnel Dolby Theatre sur le Walk of Fame d'Hollywood. Les organisateurs et le diffuseur ABC espèrent qu'ils retrouveront par la même occasion leur audience, en chute libre ces dernières années.

L'édition 2021 n'avait attiré que 10 millions de téléspectateurs, une baisse de 56% par rapport à l'année précédente qui avait déjà enregistré son niveau le plus bas de l'histoire.

Pour attirer les fans, les organisateurs ont lancé cette année un «prix des fans», appelés à voter sur les réseaux sociaux.

Il s'agit pour les Oscars de «voir comment ils peuvent atteindre une nouvelle audience, cette génération TikTok», estime Clayton Davis.

La reine de la pop Beyoncé et sa jeune dauphine Billie Eilish viendront aussi à la pêche aux téléspectateurs sur la scène des Oscars, où elles sont en lice respectivement pour leur chanson de «La Méthode Williams» et du dernier James Bond.

Mais si l'audience stagne, «voire chute encore un peu plus, alors ils auront vraiment un gros problème», avertit Scott Feinberg.

La cérémonie des Oscars en cinq moments marquants

La cérémonie de remise des Oscars est généralement considérée comme la soirée la plus glamour d'Hollywood, avec son lot de moments marquants au fil des années, entre rires, émotion et embarras.

Voici cinq des plus mémorables d'entre eux depuis la première édition en 1929:

- Une bourde en or

L'épisode le plus frappant dans l'histoire récente des Oscars s'est déroulé en 2017, au moment de décerner la récompense suprême du "meilleur long-métrage". La prestigieuse statuette dorée était allée brièvement à la comédie à paillettes "La La Land" alors que c'était son concurrent "Moonlight", drame bien plus sérieux, qui était le vrai vainqueur.

Les experts de la société PricewaterhouseCoopers, chargée de recenser et conserver les votes de l'Académie, avaient tout simplement remis aux présentateurs, Warren Beatty et Faye Dunaway, la mauvaise enveloppe...

Celle qui avait été lue devant des millions de téléspectateurs était un doublon du prix de la meilleure actrice, qui avait effectivement récompensé Emma Stone pour son rôle dans "La La Land".

Cette bourde fut sans doute la pire de la longue histoire des Oscars.

"Ce fut un terrible fiasco", a écrit à l'époque le critique Jeff Jensen dans le magazine Entertainment Weekly. "On était gêné pour Dunaway, et pour Beatty qui avait visiblement conscience que quelque chose n'allait pas quand il a ouvert l'enveloppe mais qui ne savait pas comment procéder".

- Refus politique

En mars 1973, Marlon Brando avait gagné l'Oscar du meilleur acteur pour son impressionnante performance dans "Le Parrain", s'imposant face à des concurrents comme Michael Caine, Peter O'Toole et Laurence Olivier.

Mais Brando avait boudé la remise des prix et c'était l'actrice apache Sacheen Littlefeather, militante des droits des Amérindiens, qui était montée sur la scène à sa place.

Elle avait refusé d'un geste de la main la statuette que lui tendait l'acteur Roger Moore et avait pris la parole devant un public médusé, expliquant que Marlon Brando "regrettait fort de ne pouvoir accepter ce prix très généreux" car il souhaitait ainsi protester contre la façon dont l'industrie du cinéma traitait selon lui les acteurs amérindiens.

Cette déclaration avait été saluée par des applaudissements et des cris de joie, ainsi que par des huées poussées par quelques mauvais coucheurs.

- Egalité!

Il y a eu quelques rares cas d'ex aequo dans l'histoire des Oscars mais peu ont été aussi remarqués que celui de 1969, lorsque le jury de l'Académie n'a pas réussi à départager Barbra Streisand et Katharine Hepburn pour le prix de la meilleure actrice.

"La gagnante... nous avons une égalité!", s'était exclamée la présentatrice, Ingrid Bergman, en ouvrant l'enveloppe.

Barbra Streisand recevait son premier Oscar pour son rôle de Fanny Brice dans "Funny Girl" tandis que Katharine Hepburn, championne toutes catégories chez les acteurs avec quatre Oscars au total, triomphait dans "Le lion en hiver".

Seule Barbra Streisand assistait à la cérémonie et elle avait lancé "Salut mon joli!" en recevant la précieuse statuette.

- Baiser volé

Les acteurs se laissent souvent déborder par leurs émotions lorsqu'ils reçoivent un Oscar mais en 2003, Adrien Brody est certainement allé trop loin.

Lorsqu'il est monté sur scène pour recevoir son prix des mains d'Halle Berry, lauréate l'année précédente de l'Oscar de la meilleure actrice, Adrien Brody a pris tout le monde par surprise, y compris l'actrice, en l'enlaçant soudainement pour un bref mais passionné baiser sur la bouche.

"Ce n'était pas prévu. J'ignorais tout de cela", avait expliqué en 2017 Halle Berry, confirmant que, sous l'effet de la surprise, elle avait décidé "d'accompagner le mouvement".

De son côté, Adrien Brody avait affirmé que "le temps s'était ralenti" pour lui à cet instant mais que son élan l'avait quasiment privé de discours. "Quand j'ai fini de l'embrasser... ils avaient déjà allumé le panneau pour indiquer +quitte la scène, ton temps est écoulé+", a-t-il raconté au festival du film de Toronto.

- Un air de déjà vu?

Voici tout juste soixante ans, Rita Moreno avait remporté l'Oscar du meilleur second rôle féminin pour son incarnation de l'explosive Anita dans le film musical "West Side Story". L'histoire pourrait bégayer dimanche soir avec une nouvelle statuette pour Ariana DeBose, qui reprend le rôle dans le remake de Steven Spielberg.

Favorite dans cette catégorie, l'actrice a intérêt à préparer son discours pour ne pas être prise au dépourvu comme Rita Moreno à l'époque.

"Je n'arrive pas à y croire! Bon Dieu. Sur ce, je vous laisse", avait juste lancé cette dernière après avoir reçu son Oscar des mains de Rock Hudson, quittant la scène sans demander son reste.

Les nominations pour les Oscars dans les principales catégories

Voici les nominations dans les principales catégories pour la 94e cérémonie des Oscars, dont les prix seront remis dimanche 27 mars à Hollywood.

Western sombre et psychologique, le film "The Power of the Dog" de Jane Campion, avec en vedette Benedict Cumberbatch, part en tête de la course avec 12 nominations. Il est suivi par "Dune" (dix nominations), "Belfast" et "West Side Story" (sept nominations chacun).

- Meilleur film -

"Belfast"

"CODA"

"Don't Look Up: Déni cosmique"

"Drive My Car"

"Dune"

"La Méthode Williams"

"Licorice Pizza"

"Nightmare Alley"

"The Power of the Dog"

"West Side Story"

- Meilleur réalisateur - 

Kenneth Branagh, "Belfast"

Ryusuke Hamaguchi, "Drive My Car"

Paul Thomas Anderson, "Licorice Pizza"

Jane Campion, "The Power of the Dog"

Steven Spielberg, "West Side Story"

- Meilleur acteur - 

Javier Bardem, "Being the Ricardos"

Benedict Cumberbatch, "The Power of the Dog"

Andrew Garfield, "tick, tick...BOOM!"

Will Smith, "La Méthode Williams"

Denzel Washington, "The Tragedy of Macbeth"

- Meilleure actrice - 

Jessica Chastain, "Dans les yeux de Tammy Faye"

Olivia Colman, "The Lost Daughter"

Penelope Cruz, "Madres Paralelas"

Nicole Kidman, "Being the Ricardos"

Kristen Stewart, "Spencer"

- Meilleur acteur dans un second rôle - 

Ciaran Hinds, "Belfast"

Troy Kotsur, "CODA"

Jesse Plemons, "The Power of the Dog"

JK Simmons, "Being the Ricardos"

Kodi Smit-McPhee, "The Power of the Dog"

- Meilleure actrice dans un second rôle -

Jessie Buckley, "The Lost Daughter"

Ariana DeBose, "West Side Story"

Judi Dench, "Belfast"

Kirsten Dunst, "The Power of the Dog"

Aunjanue Ellis, "La Méthode Williams"

- Meilleur film international - 

"Drive My Car" (Japon)

"Flee" (Danemark)

"La Main de Dieu" (Italie)

"L'école du bout du monde" (Bhoutan)

"Julie (en 12 chapitres)" (Norvège)

- Meilleur film d'animation - 

"Encanto: la fantastique famille Madrigal"

"Flee" 

"Luca"

"Les Mitchell contre les machines"

"Raya et le Dernier Dragon"

- Meilleur documentaire -

"Ascension"

"Attica"

"Flee"

"Summer of Soul"

"Writing with Fire"

- Meilleur scénario original - 

"Belfast"

"Don't Look Up: Déni cosmique"

"La Méthode Williams"

"Licorice Pizza"

"Julie (en 12 chapitres)"

- Meilleur scénario adapté - 

"CODA"

"Drive My Car"

"Dune"

"The Lost Daughter"

"The Power of the Dog"

- Films avec six nominations et plus - 

"The Power of the Dog" - 12 

"Dune" - 10

"Belfast" - 7 

"West Side Story" - 7

"La Méthode Williams" - 6


Symphonie d'écritures : Les calligraphes s'illustrent dans une exposition à Dammam

L'exposition présente également une gamme variée de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page. (Hind Alkhunaizi/AN)
L'exposition présente également une gamme variée de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page. (Hind Alkhunaizi/AN)
L'exposition présente également une gamme variée de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page. (Hind Alkhunaizi/AN)
L'exposition présente également une gamme variée de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page. (Hind Alkhunaizi/AN)
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  • L'exposition « The Pulse of Ink » réunit 30 artisans jeunes et expérimentés pour honorer le patrimoine culturel.
  • Pour compléter l'exposition, le groupe de calligraphie de Qatif a organisé une série d'activités attrayantes, notamment des ateliers pour les calligraphes en herbe.

DHAHRAN : : Au cœur de Dammam, la Société saoudienne pour la culture et les arts accueille l'exposition d'art calligraphique « Le pouls de l'encre », qui présente les œuvres du groupe de calligraphie de Qatif.

Les amateurs d'art et les esprits curieux ont jusqu'au 20 janvier pour découvrir les œuvres d'artistes renommés de la calligraphie et de l'ornementation, dont certains ont seulement 12 ans.

Pour compléter l'exposition, le groupe de calligraphie de Qatif a organisé une série d'activités attrayantes, notamment des ateliers pour les calligraphes en herbe.

Le premier atelier a été présenté par Hussein Bazroun, âgé de 14 ans, qui pratique la calligraphie depuis deux ans et demi.

La passion et le dévouement de Bazroun pour cet art sont une source d'inspiration pour les jeunes artistes comme pour ceux qui aspirent à le devenir.

D'autres ateliers seront consacrés à l'écriture Diwani, dirigés par le calligraphe Ali Al-Khuwaildi, et à l'écriture Ruq'ah, enseignée par son collègue Hassan Al-Radwan.

Parmi les talents présentés figure le calligraphe Ali Al-Kadhim, âgé de 12 ans, un prodige qui perfectionne son art depuis un peu plus d'un an et demi. Son talent témoigne de la mission du groupe qui est de promouvoir et de préserver l'art ancestral de la calligraphie arabe.

L'exposition présente également un large éventail de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page.

Les objectifs du groupe de calligraphie sont divers et ambitieux. En organisant des ateliers, des expositions et des conférences, il promeut la calligraphie arabe en tant que forme d'art islamique et artistique, tout en soutenant les artistes locaux et en enrichissant le paysage culturel de Qatif.

Grâce à des concours et des expositions, ils encouragent la création d'une nouvelle génération de calligraphes qui perpétueront la tradition.

Pour Al-Khuwaildi, vice-président du groupe de calligraphie, la calligraphie est bien plus qu'un simple passe-temps : c'est un refuge, une source de réconfort et un moyen d'expression créative.

« Je suis tombé amoureux de la calligraphie à l'école primaire et, tout au long de ma vie, elle est devenue un refuge grâce à laquelle je trouve le réconfort », a-t-il déclaré à Arab News.

« Chaque fois que la vie m'accable, je reviens à la calligraphie comme un oiseau retourne à son nid. Ses paroles reflètent le pouvoir thérapeutique de la calligraphie, qui exige patience, dévouement et une compréhension approfondie des relations complexes entre les lettres, les lignes et les espaces.

Hassan Al-Bashrawi, secrétaire du groupe de calligraphie, a souligné l'attrait unique de la calligraphie arabe : « Elle allie deux qualités esthétiques essentielles : la construction artistique et les valeurs symboliques qui reflètent la civilisation islamique et le patrimoine arabe ».

Le parcours de M. Al-Bashrawi en tant que calligraphe a été marqué par une étude, une pratique et une collaboration intenses avec d'autres artistes. Par son travail, il jette les bases d'une renaissance, s'inspirant à la fois des ressources anciennes et des artistes contemporains.

Pour Muna Al-Muhanna, artiste talentueuse qui présente sa première pièce dans l’exposition, cette expérience est tout simplement exaltante.

« J'éprouvais un mélange de joie, d'accomplissement et de fierté en créant quelque chose en souvenir d'Allah, le Très-Haut », a-t-elle déclaré.

Captant l’essence de l’art ancien, elle ajoute : « Il me sépare du monde tangible et m’immerge dans un royaume de beauté représenté par la calligraphie. »

À l’exposition du Groupe de calligraphie Qatif à Dammam, les visiteurs seront accueillis par un festin visuel d’écritures complexes, d’ornements majestueux et d’expressions sincères de créativité.

Dans un monde dominé par la technologie, cette célébration de la calligraphie arabe nous rappelle la beauté, la spiritualité et l’intemporalité de l’art manuscrit.

Que vous soyez amateur d’art, passionné d’histoire ou simplement quelqu’un qui apprécie la beauté du langage, vous serez sans doute émerveillé par la magie qui se produit lorsque le papier rencontre le stylo.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prix saoudien de la création d'entreprises de mode se hisse en phase finale

Les gagnants auront l'opportunité de se rendre à Paris pour un mentorat exclusif avec les équipes de développement durable de Kering et de présenter leurs innovations lors du sommet ChangeNOW 2025. (X @KeringGroup)
Les gagnants auront l'opportunité de se rendre à Paris pour un mentorat exclusif avec les équipes de développement durable de Kering et de présenter leurs innovations lors du sommet ChangeNOW 2025. (X @KeringGroup)
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  • Plus de 100 startups ont postulé et 20 ont été sélectionnées pour participer à un camp de formation de trois jours à Riyad.
  • Burak Cakmak, le PDG de la Fashion Commission, a déclaré que la durabilité était au cœur de la vision de la Commission pour l'avenir de l'industrie.

Riyad : la Fashion Commission et le groupe de luxe Kering ont lancé le processus de sélection des lauréats du Kering Generation Award X Saudi Arabia.

L'initiative vise à soutenir les startups innovantes ayant un impact significatif sur l'industrie de la mode, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le processus de candidature a débuté en novembre 2023, invitant les startups à soumettre leur candidature et à promouvoir la durabilité. Plus de 100 startups ont postulé et 20 ont été sélectionnées pour participer à un camp de formation de trois jours à Riyad.

Le programme comprenait des ateliers axés sur les indicateurs de performance clés, la définition d'objectifs et les compétences en matière de présentation.

Le 14 janvier, les 20 start-ups présélectionnées se sont réunies à Riyad pour la présentation finale, au cours de laquelle chaque candidat a été évalué sur l'engagement des clients, l'économie circulaire et la protection de l'eau.

Après les présentations, le processus d'évaluation a commencé pour sélectionner les dix meilleures propositions, qui seront évaluées par le jury selon les critères suivants : innovation, pertinence, lien avec la mode et impact potentiel sur la nature et la société.

La cérémonie de remise des prix aura lieu le 27 janvier à Riyad, où les trois lauréats seront annoncés.

Les lauréats auront la possibilité de se rendre à Paris pour bénéficier d'un mentorat exclusif avec les équipes de développement durable de Kering et de présenter leurs innovations lors du sommet ChangeNOW 2025.

Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode, a déclaré que le développement durable était au cœur de la vision de la Commission pour l'avenir du secteur.

Il a ajouté que le prix visait à mettre en lumière et à soutenir les startups innovantes dans le domaine de la mode circulaire et de la gestion de l'environnement.

M. Cakmak a souligné l'engagement de la Commission à promouvoir des solutions qui répondent aux défis actuels et ouvrent la voie à un avenir durable dans le secteur de la mode.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Christina Aguilera et Michael Bublé se succèdent sur la scène des Joy Awards de Riyad

Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
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  • Les Joy Awards sont le plus grand événement organisé en Arabie saoudite pour honorer les principaux artistes du monde arabe.
  • Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement.

RIYADH : Les Joy Awards annuels ont honoré les talents arabes lors d'une soirée de gala au Kingdom Arena de Riyad, samedi.

La cérémonie a débuté par un concert de Christina Aguilera, qui a interprété The Voice Within et son tube Genie in a Bottle.

Les icônes musicales Mohammed Abdo et Andrea Bocelli ont quant à eux offert une prestation alliant les sonorités du Golfe et de l'Italie.***

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)
Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)
Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)

Pour rendre hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie en portant une robe blanc nacré avec des drapés noirs de la marque saoudienne Abadia.

« Je l'ai choisie parce que je voulais représenter les créateurs saoudiens et la mode, en particulier ici, à Riyad, qui est un centre de la mode saoudienne », a-t-elle déclaré.

En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)
En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)

L'actrice libanaise Nawal Kamel est arrivée dans une robe noire et cloutée d'argent conçue par sa styliste libanaise préférée, Joelle Nemnum.

« Je n'arrive pas à croire que je suis ici. Je suis très excitée à l'idée de rencontrer le peuple (saoudien) de près. Je connais beaucoup de gens du Liban, mais être ici et voir les gens du pays, qui sont si différents et si incroyables, c'est extraordinaire. Ils (les Saoudiens) sont si gentils et si accueillants - ils vous soutiennent vraiment et prennent soin de vous. Je suis tellement reconnaissante d'être ici et d'assister à la remise des Joy Awards », a-t-elle déclaré. 

Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).
Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).

Organisés au Kingdom Arena, les Joy Awards sont le plus grand événement d'Arabie saoudite qui distingue et récompense les principaux artistes du monde arabe. L'événement fait partie de la Saison de Riyad et est co-organisé par le groupe MBC.

Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement. Les candidats étaient répartis en différentes catégories. Les nominés ont été soigneusement choisis par des comités spécialisés en fonction de leurs efforts et de leurs réalisations au cours de l'année écoulée.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com