Les deux Saintes Mosquées font part de leurs principaux plans opérationnels pour le ramadan

Le Dr Abdelrahmane al-Sudais, président général pour les affaires des deux Saintes Mosquées, a annoncé le lancement de l’une des plus grandes opérations jamais réalisées sur les deux sites pendant le mois sacré. (Photo fournie)
Le Dr Abdelrahmane al-Sudais, président général pour les affaires des deux Saintes Mosquées, a annoncé le lancement de l’une des plus grandes opérations jamais réalisées sur les deux sites pendant le mois sacré. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 24 mars 2022

Les deux Saintes Mosquées font part de leurs principaux plans opérationnels pour le ramadan

  • M. Al-Sudais affirme que tous les efforts possibles sont déployés pour garantir les meilleurs services et le meilleur environnement possible
  • L’accès à la cour, au rez-de-chaussée et au sous-sol du Mataf est strictement réservé aux pèlerins afin d’assurer une circulation fluide

LA MECQUE: Les principaux plans d’organisation du ramadan qui concernent la Grande Mosquée de La Mecque et la mosquée du Prophète, à Médine, ont été dévoilés lundi dernier par des responsables du gouvernement saoudien.

Le Dr Abdelrahmane al-Sudais, président général pour les affaires des deux Saintes Mosquées, a annoncé le lancement de l’une des plus grandes opérations jamais réalisées sur les deux sites pendant le mois sacré.

S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de la présidence générale à La Mecque aux côtés du ministre du Commerce – et ministre des Médias par intérim –, le Dr Majid ben Abdallah al-Qasabi, il souligne que, malgré l’assouplissement progressif des mesures sanitaires en lien avec la Covid-19, les bonnes pratiques en matière de santé et de sécurité continueront d’être appliquées avec la même rigueur qu’au plus fort de la pandémie.

M. Al-Sudais affirme que tous les efforts possibles sont déployés pour garantir les meilleurs services et le meilleur environnement possible afin que les fidèles puissent accomplir facilement leurs rituels.

Il note que des technologies de pointe ont été utilisées pour améliorer l’expérience des visiteurs, avec notamment des systèmes d’intelligence artificielle, des programmes de numérisation et des applications électroniques en plusieurs langues.

Près de douze mille femmes et hommes œuvrent pour répondre aux besoins des pèlerins pendant le ramadan. La troisième expansion saoudienne, l’expansion du roi Fahd et toutes les cours de la Grande Mosquée seront ouvertes aux fidèles, précise M. Al-Sudais.

L’accès à la cour, au rez-de-chaussée et au sous-sol du Mataf est strictement réservé aux pèlerins afin d’assurer une circulation fluide, tandis qu’une attention particulière a été portée aux personnes âgées et handicapées grâce à des parcours spécifiques et à des sites équipés des dernières technologies.

M. Al-Sudais annonce le retour des iftars à la grande mosquée après une interruption de deux ans: deux mille permis ont été délivrés. Il ajoute que l’eau de Zamzam sera envoyée aux soldats qui se trouvent aux frontières sud du Royaume pendant toute la période de jeûne.

M. Al-Qasabi affirme quant à lui: «Je suis très heureux de participer à l’inauguration par la présidence générale des plans d’organisations du ramadan et de sa campagne médiatique pour 2022. Cela renforce le rôle des médias dans la transmission du message des deux Saintes Mosquées au monde entier et la diffusion en direct des prières traduites de Tarawih et Tahajjud, en plus des programmes de sensibilisation et d’éducation ciblés.»

Le porte-parole de la présidence générale, Hani ben Hosni Haidar, déclare que sept membres du Conseil des grands universitaires participeront à des cours à la Grande Mosquée. En outre, les enseignants du site de La Mecque proposeront quatre cent vingt-cinq cours aux visiteurs et aux pèlerins. Il indique que la présidence générale mettra également en place trois centres de sensibilisation de pointe pour soutenir ses objectifs pour 2024, avec soixante cheikhs sur place pour répondre aux questions.

M. Haidar met l’accent sur l’utilisation de l’intelligence artificielle et des écrans interactifs. Il explique que des robots seront utilisés pour les travaux de stérilisation, la distribution d’eau de Zamzam, ainsi que pour répondre aux demandes de renseignements. Huit écrans interactifs seront installés, ainsi que trente-quatre bornes d’orientation et quatre écrans de guidage dans différentes langues.

Il ajoute que c’est par les portes du roi Abdelaziz, du roi Fahd et de Baab al-Salaam que se feront l’entrée et la sortie des pèlerins. Cent quarante-quatre autres portes d’entrée ont été désignées pour les fidèles, en plus des ponts Ajyad, Al-Shabaka et Al-Marwa.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.