Alhasan Dabbagh parcourt l’Arabie saoudite à deux roues

Alhasan Dabbagh fait de la moto pour partager sa passion, mais aussi pour faire découvrir au monde les paysages et les trésors cachés du Royaume. (Instagram)
Alhasan Dabbagh fait de la moto pour partager sa passion, mais aussi pour faire découvrir au monde les paysages et les trésors cachés du Royaume. (Instagram)
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Publié le Lundi 14 mars 2022

Alhasan Dabbagh parcourt l’Arabie saoudite à deux roues

  • «Nous devons toujours nous adapter et être bien préparés», explique Dabbagh
  • La Fédération saoudienne de l'automobile et de la moto (SAMF) a apporté son soutien aux motards du pays en organisant des événements et en leur accordant des permis

RIYAD: On fait de la moto, le plus souvent, pour éprouver une poussée d'adrénaline et pour sentir le vent dans ses cheveux; mais, pour Alhasan Dabbagh, conduire une moto est l'occasion de découvrir les merveilles de l'Arabie saoudite.
En effet, ce jeune homme est suivi par plus de 100 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Il ne voyage pas pour gagner de l’argent, mais pour partager sa passion et faire découvrir au monde les paysages et les trésors cachés du pays.
Interrogé par Arab News, Dabbagh confie: «Quand la pandémie a commencé, j’ai décidé de voyager à travers le Royaume à moto pour explorer ses villes et ses régions. Je suis tellement heureux d’avoir découvert toutes ces merveilles! Je sais que cela n’aurait pas été possible sans ma moto.»
«J’ai voyagé à travers le Royaume et j’ai visité de nombreux endroits, dont AlUla, Assouda, Wadi Lajab, à Jizan, le Bord du monde, à Riyad, et Al-Disah, à Tabouk. Al-Disah est un très bel endroit situé dans la réserve naturelle du prince Mohammed ben Salmane. Je n’aurais jamais découvert ce site si je n’avais pas entrepris de faire le tour de la région à moto.»

moto
Dabbagh estime que ses aventures ont beaucoup de valeur, parce qu’elles lui permettent de découvrir de nouveaux endroits et de rencontrer des personnes qui l’accueillent avec hospitalité et bienveillance.
«J’ai également visité le mont Shamanseer, situé à deux heures du nord de Djeddah. L'endroit possède des canyons spectaculaires et il offre un magnifique panorama, avec des montagnes magiques tout autour. J'ai trouvé si près de ma ville natale une beauté naturelle que je n’avais jamais vue auparavant.»
Dabbagh est toujours prêt à faire face aux conditions météorologiques, même si elles lui réservent parfois des surprises. Pluie, tonnerre, brouillard, tempête de sable: rien ne l’arrête.
Ses abonnés ont pu assister à un spectacle époustouflant: on voit le motard en train de rouler à Riyad au beau milieu d’une tempête de sable, alors que la ville, enveloppée d’un ciel orange, est balayée par des vents violents. Dabbag n’en précise pas moins qu'il est important de rouler en toute sécurité à tout moment et en toutes circonstances.
«Nous portons un équipement complet pour nous protéger contre les accidents; ce dernier change en fonction du temps qu'il fait. Par exemple, nous portons en été des vêtements légers, en maille, des vêtements de pluie lorsqu'il y a de l'humidité et des vêtements d'hiver lorsqu'il fait froid. Parfois, le temps change au cours d'un voyage, comme lorsque nous allons de Djeddah à Abha, dans le Sud. Nous devons toujours nous adapter et être bien préparés.»
«Parcourir des milliers de kilomètres représente une véritable aventure et nous sommes toujours confrontés à des défis: trouver des stations-service, traverser des terrains rugueux, changer des pneus crevés et faire face à des changements soudains des conditions météorologiques. Quelquefois, cela peut être difficile, parce que nous restons bloqués pendant des heures. Nous courons également le risque de nous perdre lorsque les cartes de Google ne fonctionnent pas.»
«Toutefois, ces épreuves font partie de l'aventure et nous apprenons à les surmonter. J'ai choisi de faire ces voyages avec un petit groupe d'amis qui partagent les mêmes intérêts et la même façon de penser.»
La Fédération saoudienne de l'automobile et de la moto (SAMF) a apporté son soutien aux motards du pays en organisant des événements et en leur accordant des permis.
Certains groupes ont été officiellement constitués sous les auspices de la Fédération et ils ont participé aux défilés de la fête nationale ou à des événements caritatifs. Pour ces occasions, les motocyclistes reçoivent un permis de la SAMF; ils sont escortés par la police qui leur donne le feu vert pour circuler en grands groupes.
Dabbagh espère pouvoir créer une école et une entreprise de motocyclisme afin de contribuer au développement d'une culture florissante pour les motocyclistes en Arabie saoudite.
«Les motos m'ont aidé à me retrouver, à découvrir de nouveaux endroits et à rencontrer de formidables personnes à travers le Royaume. J’ai beaucoup de beaux souvenirs et j'espère pouvoir les raconter un jour à mes petits-enfants.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.