BAE Systems vise les objectifs de localisation de l'Arabie saoudite à l'horizon 2030

Simon Barnes, directeur général de BAE Systems Arabie saoudite (capture d'écran)
Simon Barnes, directeur général de BAE Systems Arabie saoudite (capture d'écran)
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Publié le Samedi 12 mars 2022

BAE Systems vise les objectifs de localisation de l'Arabie saoudite à l'horizon 2030

  • Simon Barnes, directeur général de BAE Systems Arabie saoudite, a déclaré que la localisation des capacités est au cœur de leur stratégie en Arabie saoudite
  • BAE Systems, l'une des plus importantes entreprises de défense d'Europe, fournit au royaume des produits et services cruciaux, notamment à la Force aérienne et à la Marine royale

RIYAD: La récente transformation des systèmes d'approvisionnement en matière de défense de l’Arabie saoudite a été saluée par la société britannique BAE Systems, car elle lui permet de mieux cerner les intérêts du Royaume.

Simon Barnes, directeur général de BAE Systems Arabie saoudite, a déclaré que la localisation des capacités est au cœur de leur stratégie en Arabie saoudite et qu'ils collaborent avec l'entreprise de défense nationale du Royaume et l'organisme de réglementation du secteur de la défense pour poursuivre le chemin entamé il y a 55 ans.

BAE Systems, l'une des plus importantes entreprises de défense d'Europe et septième mondiale en termes de chiffre d'affaires, est présente à travers le Royaume et fournit des produits et services cruciaux à la Force aérienne royale, à la Marine royale et à d'autres industries saoudiennes.

« Tous nos programmes sont axés sur la localisation, et nous sommes très fiers de la capacité que nous avons transmise au cours des dernières années. Nous voulons intensifier ces efforts à l'avenir », a déclaré Barnes à Arab News en marge du World Defense Show à Riyad.

Il a présenté les ambitions de BAE en matière de localisation sous trois piliers principaux:  investir dans la main-d'œuvre et les capacités nationales saoudiennes, investir dans les entreprises et l'industrie locales, et transférer les capacités qui ont perduré et qui peuvent être développées dans le Royaume à travers de nouveaux projets et opportunités.

BAE Systems emploie actuellement plus de 7 000 personnes dans le Royaume, dont 75 % de nationalité saoudienne.

« Nous sommes extrêmement fiers de disposer de l'un des premiers programmes d'études supérieures ici en Arabie saoudite, ainsi que du premier programme national saoudien de stages modernes», a déclaré Barnes.

Il a ajouté qu'ils travaillent sérieusement à la formation de la prochaine génération d'ingénieurs et de techniciens saoudiens, et qu’en plus de leurs propres formations, ils collaborent avec des universités.

« Nous formons des individus capables d'assurer le soutien, la maintenance et finalement, l'ingénierie des systèmes ici en Arabie saoudite, c'est l'essentiel de ce que nous faisons actuellement en termes de formation. »

Une étape importante est l'avion Hawk, qui a été assemblé, testé et livré dans le Royaume par une équipe saoudienne. La formation et le transfert de technologie qui l'entourent ont été un investissement-clé pour BAE.

Au cours de ce salon sur la défense, le premier du genre dans le Royaume, BAE Systems Arabie saoudite a signé des accords avec International Systems Engineering et l'Autorité saoudienne pour les données et l'intelligence artificielle afin de renforcer la cybersécurité parallèlement à d'autres domaines de la défense.

Outre la signature de partenariats stratégiques avec les industries militaires saoudiennes et l'Autorité générale des industries militaires (GAMI), la société a signé un accord avec la Saudi Maintenance and Supply Chain Management Company (SMSCMC) pour le transfert de technologies dans le domaine des services maritimes.

SMSCMC, l'une des sociétés du portefeuille de BAE dont elle est copropriétaire, et qui dispose d'un centre au Royaume-Uni, a également mené des discussions approfondies sur la formation et le développement afin d'atteindre les objectifs de la Vision 2030 du Royaume.

Barnes a déclaré que BAE Systems, en plus de ses autres partenariats, a collaboré étroitement avec l’Autorité générale des industries militaires et sa nouvelle académie de formation en tant que partenaire principal :  «Cela nous permet de nous concentrer collectivement avec l’Autorité sur les domaines dans lesquels elle souhaite que nous investissions et nous donne une feuille de route».


Les Houthis font état de quatre morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis

Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
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  • Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida
  • Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen

SANAA: Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain.

"Le bilan de l'agression américaine qui a visé mardi soir le bâtiment de la gestion de l'eau dans le district d'al-Mansouriyah, dans le gouvernorat de Hodeida, est monté à quatre morts et trois blessés", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anis Alasbahi.

Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida.

Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen. Les Etats-Unis n'ont pas confirmé avoir mené ces frappes.

Le 15 mars, Washington a annoncé une nouvelle offensive militaire, promettant de recourir à une force écrasante tant que les rebelles continueront de viser des navires circulant sur les routes maritimes clefs de la mer Rouge et du golfe d'Aden.

"Les frappes contre les Houthis ont été incroyablement efficaces", a déclaré mardi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, précisant qu'il y avait eu "plus de 200 frappes réussies contre les Houthis".

Les frappes américaines visent à neutraliser les menaces des Houthis en mer Rouge, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, où les rebelles yéménites ont mené de nombreuses attaques depuis fin 2023 affirmant s'en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.

Les Houthis ciblent également les navires de guerre américains au large du Yémen. Ils ont affirmé tôt mercredi avoir mené une attaque contre le porte-avions Harry S. Truman, "la troisième en 24 heures", selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé mardi l'envoi d'un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, le Carl Vinson, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région".

Le Pentagone n'a pas précisé de date ni la zone où navigueront les deux groupes aéronavals.

Le président Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran". "Nos attaques continueront jusqu'à ce qu'ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation", a encore écrit le président américain.

 


Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient 

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
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  • Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge
  • Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques

WASHINGTON: Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, a annoncé mardi le porte-parole du ministère de la Défense Sean Parnell, évoquant la protection des flux commerciaux.

Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques.

Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué.

Le ministère n'a pas précisé où exactement navigueraient les deux groupes aéronavals.

Parallèlement, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a ordonné le déploiement dans la région "d'escadrons additionnels et d'autres actifs aériens qui renforceront nos capacités défensives de soutien aérien", selon M. Parnell.

La marine américaine compte une dizaine de porte-avions.

 


Trump s'entretient avec Sissi des Houthis et de Gaza

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
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  • Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen
  • Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé"

WASHINGTON: Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé".

"Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment les progrès militaires considérables que nous avons réalisés contre les Houthis au Yémen qui détruisent les navires", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Il n'a pas précisé quand cet appel a eu lieu.

Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen.

Rapidement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran et affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d'attaques de missiles contre Israël et en mer Rouge - zone essentielle pour le commerce mondial - contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.

Le président américain a également dit avoir discuté avec le dirigeant égyptien de "Gaza et des solutions possibles, de l'état de préparation militaire, etc".

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien.

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".