La cybersécurité saoudienne prospère grâce à une main-d'œuvre féminine

Les participants, dont des Saoudiennes, assistent à un hackathon à Djeddah le 1er août 2018. (AFP)
Les participants, dont des Saoudiennes, assistent à un hackathon à Djeddah le 1er août 2018. (AFP)
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Publié le Mardi 08 mars 2022

La cybersécurité saoudienne prospère grâce à une main-d'œuvre féminine

  • Maghrabi : « Au cours des cinq dernières années, nous avons remarqué que l'intérêt s'est accru dans le domaine de la cybersécurité au sein du Royaume pour s'aligner sur la Vision 2030 »
  • « Selon la Fédération saoudienne de la programmation et des drones, les femmes saoudiennes représentent 45 % de la main-d'œuvre dans le secteur de la cybersécurité »

DJEDDAH : Comme de nombreux secteurs de l'économie saoudienne, la cybersécurité a longtemps été une profession dominée par les hommes. Mais, au cours des cinq dernières années de libéralisation sociale en Arabie saoudite, les femmes ont fait des progrès remarquables dans ce secteur.
Parmi elles, Nujud Al-Abdali, analyste en cybersécurité pour la Saudi Press Agency. « Il y a plus de femmes dans le domaine maintenant », a-t-elle déclaré à Arab News. « Elles sont travailleuses et fiables, et elles s'efforcent d'être meilleures où qu'elles soient, et dans tout ce qu'elles font. »
Évoquant son propre parcours dans le domaine, Al-Abdali a déclaré qu'elle avait été confrontée à un apprentissage sévère, mais qu'elle l'avait surmonté en travaillant dur. « C'est un domaine enrichissant », a-t-elle déclaré. « Il exige de la discipline et de la constance, ainsi qu'une ouverture d'esprit pour accepter les divergences dans la façon de résoudre un problème.
« Il implique également l'écriture, ce que j'aime, et repose sur la lecture constante, la recherche et l'apprentissage en général. Il est difficile de réussir dans ce domaine si l'on est complaisant, il y a donc toujours une motivation à faire mieux. »
Suha Maghrabi est entrée dans le domaine de la cybersécurité en 2019, en assumant initialement divers rôles dans l'industrie financière, surtout dans la réglementation. L'année suivante, elle a occupé un poste de direction dans une compagnie d'assurance spécialisé dans la numérisation.

femmes
Suha Maghrabi (Fournie)


« Au cours des cinq dernières années, nous avons remarqué que l'intérêt s'est accru dans le domaine de la cybersécurité au sein du Royaume pour s'aligner sur la Vision 2030, qui comprend la numérisation des services et l'engagement à fournir des services gouvernementaux de classe mondiale », a déclaré Maghrabi à Arab News.
« L'augmentation rapide des cyber-attaques et des menaces et l'adoption croissante de l'informatique en nuage, de “l’internet des objets“ dans diverses industries, ont accru la nécessité de protéger les intérêts vitaux du Royaume, sa sécurité nationale, ses infrastructures, services et activités critiques. »
Mme Maghrabi affirme que son intérêt pour les technologies de l'information a commencé dès son plus jeune âge. « J'ai toujours aimé apprendre et travailler sur de nouvelles applications », dit-elle. « Après mon diplôme universitaire, on m’a proposé un travail dans la sécurité informatique qui a marqué le début de l’aventure dans ce domaine.
« Je peux dire que je n'ai pas choisi la sécurité informatique, mais plutôt que la sécurité informatique m'a choisie. Et depuis ce jour, ma soif d'en savoir plus sur ce domaine a augmenté et continuera d'augmenter. »
Les organismes de réglementation saoudiens, tels que la Banque centrale saoudienne et l'Autorité nationale de cybersécurité, ont encouragé toutes les entreprises à renforcer leur cybersécurité afin de garantir la protection de leurs actifs, de leurs données et de leur réseau contre les menaces potentielles.
« Selon la Fédération saoudienne de la programmation et des drones, les femmes saoudiennes représentent 45 % de la main-d'œuvre dans le secteur de la cybersécurité », indique Maghrabi.
« L’autonomisation des femmes saoudiennes étant au cœur de la Vision 2030 du Royaume, et parallèlement à la croissance récente de la cybersécurité, de nombreuses opportunités ont été introduites sur le marché et ont favorisé la construction d'une main-d'œuvre de classe mondiale, en particulier pour les femmes saoudiennes, et leur habilitation dans tous les secteurs. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com