LOS ANGELES: La carrière de l’acteur égyptien Essam Ferris n’a cessé d’évoluer à Hollywood au cours de ces dernières années.
Ce comédien est né dans la ville d’Alexandrie, en Égypte, et il a emménagé aux États-Unis après avoir terminé ses études universitaires. Il est passé par l’American Academy of Dramatic Arts et a décroché son premier rôle en tant qu’invité dans la série télévisée Community, sur NBC.
Ensuite, Ferris décroche d’autres petits rôles avant de devenir la vedette de Rogue Warfare, sur Netflix.
Dans un entretien accordé à Arab News, l’acteur fait part de son enthousiasme à l’idée d’avoir participé à Rogue Warfare et d’avoir atteint la première place, plus tôt cette année.
«Quand j’ai appris la nouvelle, je n’en revenais pas. J’ai tout de suite allumé la télé et j’ai commencé à sauter de joie à la maison. J’étais très heureux. Le travail acharné finit par porter ses fruits et c’est vraiment un sentiment indescriptible.»
L’acteur égyptien partage désormais l’affiche avec Anne Hathaway et Jared Letto dans WeCrashed, une série qui devrait paraître au printemps prochain sur Apple TV+.
Cette production s’inspire d’une histoire vraie qui raconte l’ascension et la chute d’une start-up immobilière, WeWork.
«Cette entreprise avait réalisé de gros profits, environ 46 milliards de dollars [1 dollar = 0,90 euro]. Puis ce furent les montagnes russes: ses profits ont été réduits à néant. Cette nouvelle série raconte l’histoire de cette entreprise. Son PDG, qui s’appelait Adam Neumann, est interprété par Jared Leto. J’ai passé une audition pour obtenir un rôle dans la série et, Dieu merci, ils ont apprécié ma prestation. Je jouerai le rôle d’un milliardaire émirati, Khaldoun Khalifa al-Moubarak, qui existe vraiment. C’est un très grand investisseur», explique-t-il.
Évoquant ses projets d’avenir, M. Ferris affirme qu’il souhaite travailler à la fois à Hollywood et au Moyen-Orient, en particulier en Arabie saoudite.
«L’Arabie saoudite est un pays voisin, comme n’importe quel autre pays arabe. Je suis très heureux des progrès qui sont réalisés là-bas. Mes frères et sœurs vivent au Royaume. Ils me disent que des festivals s’y tiennent et qu’il existe un fort rayonnement médiatique. J’aimerais beaucoup participer à une petite production», confie-t-il.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com