RIYAD : Un nombre limité de touristes sera autorisé à visiter la nouvelle destination de vacances de luxe de la mer Rouge afin de garantir la préservation des « trésors naturels » de la station, selon un haut responsable de la société en charge du développement.
Dans une interview exclusive accordée à Arab News, Najwah Hamzeh, directrice principale des destinations intelligentes à la Red Sea Development Co., a admis que la durabilité est coûteuse, mais que le manque de durabilité l'est encore plus.
Elle a déclaré que les projets de la TRSDC proposeront des offres de luxe et d'ultra-luxe aux touristes, mais toujours dans l’optique de garantir que « dans cent ans, nous aurons exactement les mêmes trésors naturels dans la mer Rouge. »
En marge du Real Estate Future Forum qui s'est tenu la semaine dernière à Riyad, le responsable du TRSDC a déclaré à Arab News : « Notre offre, dès le départ, est le luxe et l'ultra-luxe. Il ne s'agira pas d'une destination bon marché. »
« Nous limitons le nombre de touristes sur la destination afin de la préserver et d'améliorer l'environnement. »
Hamzeh souligne que la société a déjà commencé des recherches et des études pour capturer le carbone naturellement, en créant des fermes de production d'algues marines et en améliorant les habitats biologiquement diversifiés.
La responsable a révélé que la société est en pourparlers avec le ministère saoudien des transports pour importer et réglementer les véhicules électriques sur le site du projet de luxe.
Elle a déclaré à Arab News que la première station de TRSDC serait ouverte en 2023.
« Le projet de la mer Rouge et de l'AMAALA va vraiment établir de nouvelles normes. Nous évoluons naturellement pour devenir un modèle ou un exemple pour les destinations touristiques régénératrices dans le monde »
Najwah Hamzeh,
Directrice senior des destinations intelligentes, TRSDC
« Le projet de la mer Rouge et de l'AMAALA va vraiment établir de nouvelles normes. Nous évoluons naturellement pour devenir un modèle ou un exemple pour les destinations touristiques régénératrices dans le monde », a précisé Hamzeh.
Rejetant la notion de concurrence entre les développeurs de mégaprojets travaillant dans le Royaume, elle a déclaré : « En réalité, nous travaillons ensemble. Nous apprenons les uns des autres. Nous nous réunissons tous ensemble au moins une fois par mois ».
« Il peut y avoir des éléments de concurrence. Je ne le ressens pas de notre côté, mais peut-être dans le développement. Mais c'est toute l'idée, non ? Comment construire aussi vite ? »
Hamzeh a révélé que TRSDC appliquera des technologies de réalité augmentée et virtuelle ainsi qu'une expérience métavers pour aider les gens à visiter les projets sans être physiquement présents sur le site.
La TRSDC développe une zone de plus de 28 000 kilomètres carrés sur la côte ouest de l'Arabie saoudite. Elle a récemment conclu une facilité de prêt à terme de 14 milliards de RS (3,7 milliards de dollars) et une facilité de crédit renouvelable avec quatre banques saoudiennes.
La première phase du projet, qui comprend la construction de 16 hôtels de 3 000 chambres répartis sur cinq îles et deux sites intérieurs sera achevée au dernier trimestre de 2023.
Cette étape importante englobera également le développement de hubs de transport aérien, terrestre et maritime.
En octobre 2021, la société a annoncé la signature d'un accord pour l'exploitation de neuf hôtels qui doivent ouvrir dans la première phase, dont cinq en 2022.
L'Arabie saoudite abriterait plus de 50 zones humides naturelles et artificielles.
Bien que le nombre puisse être différent aujourd'hui de ce qu'il était il y a près de dix ans - en raison de la formation éphémère et transitoire de ces terres - les zones humides restent encore un sujet rarement abordé par rapport à d'autres questions environnementales.
Le TRSDC, qui crée une destination touristique régénératrice le long de la côte ouest de l'Arabie saoudite, tient à souligner l'importance des zones humides côtières.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com