Une brodeuse saoudienne partage sa passion pour les fils et les aiguilles sur les réseaux sociaux

L’ouvrage préféré d’Alaa al-Sawwaf est «Al-Cheïkha». Pour le mener à bien, il lui a fallu deux ans et environ soixante-dix-huit couleurs. Il s’agit du portrait d’une femme qui porte des vêtements bédouins traditionnels. (Photo fournie)
L’ouvrage préféré d’Alaa al-Sawwaf est «Al-Cheïkha». Pour le mener à bien, il lui a fallu deux ans et environ soixante-dix-huit couleurs. Il s’agit du portrait d’une femme qui porte des vêtements bédouins traditionnels. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 25 février 2022

Une brodeuse saoudienne partage sa passion pour les fils et les aiguilles sur les réseaux sociaux

  • Alaa al-Sawwaf recommande aux brodeurs de prendre soin de leurs mains, de leur cou, de leur dos et de leurs yeux afin d’éviter les blessures ou les foulures
  • La brodeuse suit un traitement, car elle souffre de dystrophie de Fuchs, une accumulation de liquide dans la cornée de l’œil

DJEDDAH: Une fine aiguille, du fil, une toile Aïda et beaucoup d’imagination peuvent donner naissance à des centaines de projets pour des brodeurs comme Alaa al-Sawwaf, une mère au foyer de Djeddah qui pratique ce métier depuis plus de vingt ans. 

Sa famille baigne dans le monde de la broderie: lorsqu’elle était enfant, Alaa a repris le passe-temps de sa grand-mère. 

«Je n’avais que 10 ans lorsque tout a commencé. J’étais assise à côté de Fini, ma grand-mère autrichienne, qui faisait beaucoup de tricot, de crochet et de broderie. C’était tout à fait passionnant pour moi de la regarder tricoter», confie notre brodeuse à Arab News. 

«C’est elle qui m’a offert mon premier kit de broderie et de tricot. Elle a commencé à m’apprendre le métier et à corriger mes maladresses. Je lui dois ma passion pour les aiguilles et les fils», indique-t-elle. 

La brodeuse se souvient de cette époque; elle affirme que le Royaume ne disposait pas alors de boutiques qui vendaient des outils de broderie. Elle a acheté un kit par hasard, alors qu’elle se trouvait à l'étranger. Cela l’a poussée à pratiquer ce passe-temps dans lequel elle se s’épanouit pleinement. 

«Nous avions l’habitude de nous procurer les outils en Autriche, au Royaume-Uni ou aux États-Unis. Une fois, en été, nous étions à New York et j’ai acheté un kit, pensant qu’il s’agissait de broderie. Je n’ai ouvert le paquet que lors de mon retour à Djeddah. J’ai été surprise de voir que ce n’était pas ce que je voulais. J’ai commencé à lire attentivement toutes les instructions et j’ai eu un véritable coup de cœur», se rappelle-t-elle. 

«Je suis tombée amoureuse du point de croix car je ne sais pas ce que je brode au moment où je travaille. Ce n’est qu’en le regardant de loin que je peux voir l’ensemble du tableau. Je suis toujours très émue lorsque je découvre la beauté de ce que mes mains viennent de coudre», ajoute-t-elle.

EN BREF

Un projet modeste nécessite généralement entre trois et six semaines, tandis que les projets plus ambitieux et plus complexes peuvent demander plus de temps: de onze mois jusqu’à deux ans.

@lulusstitches est le pseudonyme de la brodeuse sur Instagram et TikTok. Cette dernière précise qu’elle reçoit un grand soutien sur les réseaux sociaux, en particulier sur Instagram. 

«J’y ai trouvé ma communauté, et elle est particulièrement grande. Les personnes viennent de l’étranger pour la plupart. Grâce à elles, j’ai beaucoup appris. Elles m’apportent un très grand soutien», souligne-t-elle. 

Son ouvrage préféré a pour nom «Al-Cheïkha». Pour le mener à bien, il lui a fallu deux ans et pas mois de soixante-dix-huit couleurs. Il s’agit du portrait d’une femme qui porte des vêtements bédouins traditionnels. Cette image est attribuée à un autre artiste sur Instagram, @ahmadart86.

Gros plan sur l’un des ouvrages en point de croix d’Alaa al-Sawwaf.
Gros plan sur l’un des ouvrages en point de croix d’Alaa al-Sawwaf. 

«Je me suis mise à la coudre. Je connais mon style et ce que j’aime faire. C’est un sentiment incroyable que de se rendre compte, en partant d’un autre projet, qu’il devient le sien, que l’on s’y reconnaît et que l’on y retrouve son propre style», explique-t-elle. 

Elle souligne l’importance pour les brodeurs de prendre soin de leurs mains, de leur cou, de leur dos et de leurs yeux régulièrement afin d’éviter les blessures ou les foulures. 

«Nous devons prendre soin non seulement de nos mains, mais aussi de notre cou, de notre dos et de nos yeux. Avant de broder, il est préférable de faire d’étirer vos mains et vos poignets. Il est très important de ne pas mettre de pression sur la main en tenant trop fermement le cerceau ou l’aiguille. C’est un passe-temps joyeux. Il suffit de se détendre, de profiter de l’activité et de bouger les mains de temps en temps», renchérit-elle.  

«Vous devez avoir le dos et le cou droits lorsque vous travaillez. Choisissez une chaise adéquate avec des coussins pour soutenir vos mains, votre dos et vos épaules. Les yeux sont les plus importants, à mon avis. Vous avez besoin de suffisamment de lumière et d’une excellente paire de lunettes. Ne fatiguez pas trop vos yeux. Une fois qu’ils sont las et embués de larmes, arrêtez», conseille-t-elle. 

«Je suis tombée amoureuse du point de croix car je ne sais pas ce que je brode au moment où je travaille. Ce n’est qu’en le regardant de loin que je peux voir l’ensemble du tableau. Je suis toujours très émue lorsque je découvre la beauté de ce que mes mains viennent de coudre» 
Alaa al-Sawwaf 

La brodeuse suit un traitement, car elle souffre de dystrophie de Fuchs, une accumulation de liquide dans la cornée de l’œil. 

«Avec le temps, cette maladie finit par faire perdre la vue. Le seul moyen d’y remédier est de faire une greffe de cornée», explique-t-elle. 

Sa passion pour ce passe-temps renforce sa détermination à vouloir triompher de la maladie. 

«La maladie de Fuchs vous rend aveugle. Je n’ai plus que deux choix: perdre la vue et m’adapter à cette nouvelle vie ou me faire opérer. J’ai choisi de conserver ma vue et d’aller jusqu’au bout afin de continuer de faire ce que j’aime le plus: la broderie», conclut-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com