Un projet de 20 milliards de dollars transformera Djeddah en intégrant l'histoire, le patrimoine et la culture

Les concepteurs du projet «Jeddah Central» se sont inspirés du riche patrimoine de la ville et de son identité culturelle distincte, tout en rendant hommage à sa diversité et en reconnaissant son potentiel futur en tant que destination mondiale. (Photo fournie)
Les concepteurs du projet «Jeddah Central» se sont inspirés du riche patrimoine de la ville et de son identité culturelle distincte, tout en rendant hommage à sa diversité et en reconnaissant son potentiel futur en tant que destination mondiale. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 25 février 2022

Un projet de 20 milliards de dollars transformera Djeddah en intégrant l'histoire, le patrimoine et la culture

  • Le projet de développement «Jeddah Central» vise à redonner une nouvelle vie à environ 5,7 millions de mètres carrés de front de mer
  • L'histoire de la ville côtière remonte à environ trois mille ans, à une époque où elle était un petit village de pêcheurs

DJEDDAH: La ville portuaire de Djeddah, en Arabie saoudite, sur la mer Rouge, subira bientôt un important changement, grâce à un projet de réaménagement très attendu. Il vise à transformer ce joyau côtier en l'une des villes les plus agréables à vivre au monde d'ici la fin de la décennie.

Dévoilé en décembre par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, le projet «Jeddah Central», d’un montant de 20 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,88 euro), permettra de rénover et de revitaliser environ 5,7 millions de mètres carrés de front de mer pittoresque, s'étendant au nord du palais Al-Salam jusqu'à la station d'épuration d’eau de la ville.

Le projet comprendra un océanarium ultramoderne, un opéra et un stade, ainsi que plus de 17 000 unités résidentielles. Il inclura 2 700 chambres d'hôtel, une marina, une plage et plusieurs espaces verts couvrant environ 40% de la zone du projet.

La première phase comprendra la création de l'une des plus grandes plages publiques de Djeddah, avec une jetée, une marina, un parc et une aire de jeux le long de la promenade, qui devraient tous être achevés d'ici 2027.

La deuxième phase, qui devrait être achevée d'ici 2030, englobe un certain nombre d'installations importantes, notamment des espaces verts, des institutions éducatives innovantes, une mosquée qui combinera des conceptions modernes et traditionnelles, une bibliothèque, une baie de corail et un musée équipé de technologies intelligentes.

Selon le site web du projet, la troisième phase, au-delà de 2030, améliorera encore les installations avec l'ajout d'établissements de santé conçus selon les normes internationales les plus élevées, tandis qu'un quartier centré sur l'innovation et la culture offrira des expériences de classe mondiale.

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À son achèvement en 2030, le projet offrira des options résidentielles et une vaste gamme de services. (Photo fournie)

L'histoire de Djeddah remonte à environ trois mille ans, à l’époque où il s’agissait d’un petit village de pêcheurs. Au fil des siècles, elle est devenue un grand port international, faisant partie d'une route de pèlerinage principale et une destination culturelle et commerciale à part entière.

Au cours de la première ère islamique, pendant le troisième califat qui a suivi la mort du prophète Mohammed, Uthman ebn Affane a déclaré la ville porte d'entrée de la ville sainte de La Mecque. Mais ce n’est qu’après l’absorption par Ebn Saoud (le roi Abdelaziz) du Hedjaz en 1925 dans le royaume du Nedjd pour fonder l'Arabie Saoudite que Djeddah reçut l'attention particulière qu'elle méritait.

Les concepteurs du projet «Jeddah Central» se sont inspirés de la riche histoire de la ville et de son identité culturelle distincte, tout en rendant hommage à sa diversité moderne et en reconnaissant son potentiel futur en tant que destination mondiale.

Ils affirment vouloir préserver, renouveler ou réaffecter les monuments existants, notamment l'ancienne usine de traitement des eaux de la ville, un hôpital gouvernemental et un stade de football pouvant accueillir jusqu'à 24 000 supporters.

«L'emplacement de Tahlia (usine de traitement des eaux) est une propriété de l'État, tout comme l'autre, et il n'y a eu aucune expropriation foncière parce que les titres de propriété de l’État ont été transférés au Fonds d'investissement public (FIP). Le FIP est propriétaire de notre entreprise, et nous avons le droit d'utiliser le site qui représente 5,7 millions de mètres carrés de terres publiques», a déclaré Ahmed al-Sulaim, PDG de Jeddah Central Development Company, dans une interview accordée à la chaîne d'information saoudienne Al-Ekhbariyah.

 

JEDDAH CENTRAL EN CHIFFRES

  • 17 000 unités résidentielles
  • 2 700 chambres d'hôtel
  • 10 projets touristiques et de divertissement
  • 4 monuments

La station d'épuration d’eau sera convertie en un musée mettant en valeur le patrimoine industriel du Royaume, l'histoire de sa quête d'eau douce au fil des ans et sa relation avec la mer.

L'océanarium, considéré comme l'une des principales attractions du projet, sera une célébration de la mer Rouge, de son environnement naturel, de son écologie et de sa vie marine. Il vise à faire de Djeddah un leader régional et mondial dans la conservation des environnements marins.

Pour Musaed al-Ghamdi, architecte saoudien, tirer la plus grande valeur possible de ce site de développement unique est une priorité absolue. Il a déclaré à Arab News que la zone couverte par le projet «Jeddah Central» est l'un des terrains les plus sophistiqués de la ville, d'une valeur de plus de 25 milliards de dollars, appartenant au gouvernement.

Il a ajouté que les installations et les attractions qui devraient être construites dans le cadre du projet attireront des revenus supplémentaires dans la région et contribueront à améliorer le niveau de vie des résidents.

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Jeddah Central est un projet de réaménagement de 20 milliards de dollars qui promet de transformer le front de mer de la métropole animée. (Photo fournie)

Plusieurs projets de développement étant déjà en cours dans la ville, Al-Ghamdi pense que l'un des objectifs du projet «Jeddah Central» sera de fournir des logements afin de répondre aux besoins d'une nouvelle génération de jeunes professionnels et d'améliorer les normes générales de la vie urbaine.

«Une fois que vous avez réglé et ajusté l'urbanisme d'une ville ou d'une zone, vous constaterez qu'il se reflète positivement sur l’attitude des gens, sur leur perception de leur environnement, et en retour, vous constaterez que vous améliorez le bien-être d’une communauté», a-t-il expliqué.

Parmi les plus de 200 entreprises qui ont soumissionné sur le projet, la sélection finale s'est soldée par un choix comprenant quatre grands développeurs internationaux. C'est finalement Houssam al-Abdelkarim Architectural and Engineering Consultants, basé à Djeddah, qui a obtenu l'un des quatre contrats désignés pour le projet.

La zone en cours de développement sera divisée en six quartiers dotés d’installations destinées à la fois aux résidents et aux touristes. Le long de la côte, le quartier de la marina comprendra des espaces verts ouverts, des lieux de divertissement, des points de vente au détail et des restaurants surplombant la mer Rouge.

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L'emplacement a été vanté par les plus grands architectes comme l'un des plus sophistiqués de Djeddah. (Photo fournie)

Plus loin sur le front de mer, le quartier de la plage offrira un rivage sablonneux et des promenades reliant les visiteurs aux nombreuses installations de divertissement, de loisirs et de restauration prévues. Le quartier des sports comprendra des parcs, des cours et des places pour encourager les résidents à maintenir un mode de vie sain et actif.

Un quartier culturel et créatif dynamique servira à promouvoir et à soutenir les arts, l'innovation et la durabilité, tandis qu'un quartier du bien-être proposera des centres médicaux, des cliniques et des laboratoires de recherche.

Enfin, le quartier central servira de plaque tournante pour les touristes locaux et internationaux, leur permettant de découvrir l'atmosphère cosmopolite de Djeddah.

«La ville se développe depuis des lustres, mais il y a toujours un problème critique avec l'urbanisme», a souligné Al-Ghamdi.

«Si vous améliorez les transports publics, fournissez un accès facile aux installations telles que les parcs et les services de la région, intégrez des espaces verts dans le plan, maintenez l'entretien de l'espace urbain et des espaces publics en fonction des besoins et des exigences des résidents, alors vous élèverez sans doute la qualité de vie pour les habitants de la ville.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Bourses mondiales patientent avant la Fed

Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
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  • "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank
  • Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid

PARIS: Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.

En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.

En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.

"Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence — face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."

L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".

Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

La Chine menacée de droits de douane

L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.

Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.

La défense japonaise soutenue

"Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.

Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.

La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.

A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.