PARIS: Dans une allocution télévisée, le président américain Joe Biden à condamné jeudi "une attaque préméditée" de la Russie en Ukraine.
Les Russes "ont construit des hôpitaux de campagne, ce qui en dit beaucoup sur (leurs) intentions. Il (Vladimir Poutine) a rejeté toutes les propositions de dialogue pour éviter la souffrance inutile. Depuis des semaines, nous avertissons que ça pouvait arriver et aujourd'hui ça se déroule exactement comme nous l'avions prédit".
Joe Biden a assuré que les Etats-Unis défendront "le moindre pouce de territoire de l'Otan", mais n'enverront pas de troupes en Ukraine après l'attaque de la Russie.
"Nos forces armées ne vont pas en Europe pour combattre en Ukraine mais pour défendre nos alliés de l'Otan et rassurer ces alliés de l'Est", a-t-il affirmé.
Sanctions économiques
Le chef de la Maison Blanche a annoncé des sanctions économiques et des restrictions d'exportation vers la Russie, en riposte à son invasion de l'Ukraine.
Quatre banques russes supplémentaires vont aussi être sanctionnées et plus de la moitié des importations technologiques de la Russie supprimées, a-t-il déclaré.
"Cela imposera un coût sévère à l'économie russe, à la fois immédiatement et à long terme", a prévenu le dirigeant américain.
Concernant le réseau interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, Joe Biden a déclaré que couper la Russie de ce réseau restait "une option" pour riposter à l'invasion de l'Ukraine.
Il a toutefois souligné qu'"actuellement cela n'était pas (une) position" partagée par les Européens, et assuré que les autres sanctions financières annoncées jeudi par les Etats-Unis et leurs alliés avaient "autant d'impact voire plus d'impact" que cette option, réclamée par l'Ukraine elle-même.
Joe Biden a d'ailleurs une nouvelle fois tenu à répéter que les Etats-Unis n'agissaient pas seuls sur ce dossier.
"Nous allons limiter la capacité de la Russie à faire des affaires en dollars, euros, pounds et yen", a-t-il prévenu, assurant que Vladimir Poutine allait devenir "un paria sur la scène internationale"
(Avec AFP)