LE CAIRE: Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, a affirmé que son pays suivait de près la crise russo-ukrainienne et a exprimé le souhait qu’elle soit résolue rapidement avant qu’elle ne s’aggrave.
La crise devrait avoir un impact sur l’approvisionnement en blé de l’Égypte, qui dépend à la fois de la Russie et de l’Ukraine à cet égard. L’année dernière, près de la moitié des importations de blé de l’Égypte provenaient de Russie et 30% d’Ukraine.
«Depuis le début de la crise, nous étudions l’étendue de son impact potentiel sur un certain nombre de produits de base, notamment le blé», a indiqué M. Madbouli. «Nos réserves de blé sont suffisantes pour une période de plus de quatre mois, et nous attendons le début de la nouvelle saison pour fournir du blé local en avril.»
Il a déclaré que le gouvernement diversifiait ses sources d’approvisionnement en blé auprès d’un certain nombre de pays. Lors d’une réunion du Cabinet, les effets de la crise sur les prix du pétrole et le secteur touristique égyptien ont également été évoqués.
Le gouvernement cherche des marchés alternatifs pour le tourisme au cas où la crise s’aggraverait. Le ministre des Finances, Mohammed Maait, a mentionné que la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires avait exercé une pression accrue sur le budget général de l’État. Le gouvernement prévoit d’atténuer la hausse des prix par des subventions.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com