BRUXELLES: Les pays membres de l'Union européenne (UE) se sont mis d'accord pour s'ouvrir davantage aux touristes de pays tiers qui sont vaccinés contre le Covid-19 ou guéris, en adoptant mardi une recommandation qui commencera à s'appliquer le 1er mars.
Ces règles, qui sont toutefois non contraignantes, ont été actualisées en raison de l'évolution de la pandémie, de la hausse du taux de vaccination et de l'administration de doses de rappel, ainsi qu'à la reconnaissance d'un nombre croissant de certificats de pays tiers équivalents au certificat Covid de l'UE.
Elles visent à tenir compte davantage du statut sanitaire de chaque voyageur plutôt que de son pays de provenance.
La recommandation, adoptée par les ministres des Affaires européennes, prévoit que "les États membres devraient autoriser les déplacements non essentiels pour les personnes vaccinées avec un vaccin approuvé par l'UE ou l'OMS, les personnes rétablies, et toutes les personnes en provenance d'un pays figurant sur la liste de l'UE", selon le communiqué du Conseil de l'UE (organe représentant les Etats).
Pour les personnes vaccinées avec un vaccin approuvé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) mais pas par l'UE, les Etats membres peuvent toutefois également exiger un test PCR négatif, tout comme pour les personnes rétablies après avoir contracté la Covid-19.
Les personnes vaccinées doivent avoir reçu une deuxième dose au maximum neuf mois avant leur arrivée, ou avoir eu une dose de rappel. Les personnes rétablies doivent avoir contracté la Covid dans les 180 jours précédant leur voyage.
La liste de pays dont les voyageurs peuvent venir dans l'UE, même non vaccinés, comprend actuellement quatorze pays (Bahreïn, Chili, Colombie, Indonésie, Koweït, Nouvelle-Zélande, Qatar, Pérou, Rwanda, Arabie saoudite, Corée du Sud, Émirats arabes unis et Uruguay. La Chine y figure aussi, sous réserve de réciprocité d'une telle mesure --ce qui n'est pas encore le cas).
Le texte adopté mardi prévoit que des pays peuvent figurer sur cette liste, régulièrement actualisée, s'ils ont un nombre de cas de Covid inférieur à 100 pour 100 000 habitants au cours des 14 derniers jours, et un taux de dépistage hebdomadaire de 600 pour 100 000 habitants.
La Commission sera chargée de réexaminer la situation d'ici au 30 avril, et de supprimer la liste le cas échéant, afin de ne garder qu'une approche purement individualisée.