BRUXELLES : L'UE a ajouté lundi 22 responsables birmans, dont plusieurs ministres, et quatre entités sur sa liste noire pour sanctionner l'intensification des violations des droits humains commises en Birmanie depuis le coup d'état du 1er février 2021.
"Eu égard à la gravité persistante de la situation et de l'intensification des violations des droits de l'Homme en Birmanie, il convient d'ajouter 22 personnes et quatre entités à la liste des personnes et organismes faisant l'objet de mesures restrictives", précise la décision adoptée par les ministres des Affaires étrangères de l'UE et publiée au Journal Officiel.
Les quatre sociétés sont le Htoo Group, l'IGE (International Group of Entrepreneurs), la Mining Enterprise 1 (ME 1) et la Myanma Oil and Gas Enterprise (MOGE) accusées de fournir des ressources à la junte.
Les sanctions ciblées de l'UE consistent en un gel des avoirs et une interdiction de voyager dans l'UE. Elles s'appliquent désormais à 65 personnes et dix entités, précise la décision.
L'UE a déjà instauré un embargo sur les armes et équipements pouvant être utilisés à des fins de répression interne, une interdiction d'exporter des biens à double usage destinés à l'armée et à la police des frontières, des restrictions à l'exportation d'équipements de surveillance des communications susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne, et une interdiction de l'entraînement militaire et de la coopération militaire avec les Forces armées birmanes.