Le réseau social de Trump prévu pour entrer en scène cette semaine

Le nouveau réseau social de Donald Trump, "Truth Social", va être progressivement mis en ligne (Photo, AFP).
Le nouveau réseau social de Donald Trump, "Truth Social", va être progressivement mis en ligne (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 21 février 2022

Le réseau social de Trump prévu pour entrer en scène cette semaine

  • Donald Trump est exclu depuis plus d'un an des principaux réseaux sociaux
  • L'application mobile existe déjà en version test, utilisée par des partisans du milliardaire

SAN FRANCISCO: Le nouveau réseau social de Donald Trump, "Truth Social", va être progressivement mis en ligne cette semaine et devrait être "complètement opérationnel" d'ici fin mars, plus d'un an après l'exclusion de l'ancien président américain des grandes plateformes.

"Nous allons commencer à ouvrir l'application aux gens sur Apple cette semaine", a indiqué Devin Nunes, le patron de Trump Media & Technology Group (TMTG), la maison mère du nouveau réseau, interviewé dimanche sur la chaîne Fox News.

"Je pense que d'ici fin mars nous serons totalement opérationnels, au moins aux Etats-Unis", a ajouté l'ancien parlementaire, qui a quitté le Congrès en début d'année pour diriger TMTG.

"Truth Social" - truth signifie "vérité" en anglais - a été présenté par Donald Trump comme une alternative à Facebook, Twitter et YouTube, dont il a été banni après l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. Il est accusé d'avoir incité ses partisans à la violence.

Dimanche, l'application était marquée "Attendue pour le 21 février" sur les boutiques de téléchargement d'applications mobiles. Elle existe déjà en version test, utilisée par des partisans du milliardaire.

"C’est touchant pour moi de voir des personnes qui ont vu leur voix muselée utiliser la plateforme", a déclaré Devin Nunes, en faisant référence à la "cancel culture", cette idée selon laquelle des personnalités se retrouvent effacées de la place publique par l’opinion populaire qualifiée de "bien-pensante" par la droite.

"Nous voulons qu’ils nous disent quels contenus ils veulent sur la plateforme", a-t-il ajouté. "Contrairement aux oligarques fous de la Silicon Valley qui disent aux gens ce qu’ils veulent qu’ils pensent et décident qui peut ou ne peut pas être sur les réseaux".

Le 21 février est un jour férié aux Etats-Unis en l'honneur des présidents américains. Donald Trump et son épouse Melania Trump ont aussi prévu de vendre à cette date 10.000 NFT (objets numériques authentifiés) illustrant des moments-clés du mandat de l'ancien chef d'Etat républicain.

"LA VERITE arrive..." a tweeté vendredi Elise Stefanik, la numéro trois des élus républicains à la Chambre des représentants, en référence à la formule menaçante de la série télé "Game of Thrones", "L'hiver arrive...".

Elle a posté une capture d'écran de son message sur Truth Beta, la version en test du réseau social: "Je suis tellement contente d'être sur TRUTH! Merci au président @realDonaldTrump pour ses qualités de leader. Ensemble, les premiers patriotes américains vont SAUVER L'AMERIQUE, casser les géants de la tech et protéger la LIBERTE D'EXPRESSION!"

"Le temps de la Vérité est venu" a de son côté tweeté mardi Donald Trump Junior, le fils de l'ex dirigeant, avec une capture d'écran d'un message de son père sur le réseau: "Soyez prêts ! Votre président favori va bientôt vous recevoir".

Sollicitée par l'AFP, TMTG n'a pas donné suite dans l'immédiat.
Suspens

D'après différents communiqués, le groupe dispose d'environ 1,25 milliard de dollars pour partir à l'assaut de ses concurrents sur le marché, déjà très encombré, des réseaux sociaux prisés des ultra-conservateurs, comme Gettr, lancé début juillet par l'ancien conseiller de Donald Trump, Jason Miller, mais aussi Parler et Gab.

En décembre, TMTG avait annoncé avoir passé un partenariat avec la plateforme canadienne de diffusion de vidéos Rumble, précisant que la version beta avait déjà été lancée en utilisant leur service de cloud (informatique à distance).

A 75 ans, Donald Trump laisse courir les doutes sur son intention de briguer à nouveau, ou non, l'investiture républicaine dans la course à la Maison Blanche.

Il fait l'objet d'enquêtes sur la gestion de ses impôts, sur la façon dont il aurait tenté de se maintenir au pouvoir après sa défaite en novembre 2020. Sa gestion de documents officiels qui auraient dû être transmis aux Archives nationales américaines est aussi remise en cause.

Avant la suppression de son compte Twitter, le réseau social était la plateforme favorite de Donald Trump, dont il se servait tour à tour pour faire des annonces présidentielles et formuler des attaques contre ses ennemis politiques. Il y comptait près de 89 millions d'abonnés, auxquels il s'adressait tous les jours.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.