La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a affirmé samedi qu'il fallait tenir à la Russie "un discours d'une fermeté d'acier" et la menacer de "sanctions drastiques" pour mettre fin aux "actes d'agression" contre l'Ukraine.
"On a aujourd'hui une Russie à laquelle il faut tenir un discours d'une fermeté d'acier", a déclaré Mme Pécresse sur France Culture.
"Si les actes d'agression vis-à-vis de l'Ukraine se poursuivent, il faudra des sanctions drastiques. Il faut du dialogue mais aussi du rapport de force", a-t-elle poursuivi.
"Faire la guerre à l'Ukraine est une erreur majeure, rompre les accords de Minsk, c'est une faute", a ajouté la candidate à l'Elysée en référence aux accords de 2015 censés pacifier l'est séparatiste de l'Ukraine.
Mais "si la Russie se retire, tout redevient possible", a-t-elle estimé, notamment la perspective d'une conférence sur la sécurité en Europe, et pouvoir dire à l'Ukraine que son adhésion à l'Otan, hantise de Moscou, "n'est pas à l'ordre du jour".
Les récents déplacements à Moscou du président Emmanuel Macron et du chancelier Allemand Olaf Scholz ont abouti à un "camouflet pour l'Europe", a-t-elle ajouté, en soulignant que "la désescalade promise n'a pas lieu".
M. Macron doit s'entretenir dimanche au téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine. Un entretien est prévu samedi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le gouvernement ukrainien a dit samedi se "préparer à tous les scénarios possibles", alors que les Etats-Unis se disent convaincus que la Russie veut envahir l'Ukraine de façon imminente.