L’Expo 2020 de Dubai, vitrine des réussites, du patrimoine et des ambitions arabes

L’expo 2020 de Dubai est un événement d’envergure, par rapport aux expositions universelles, certes, mais également pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. En effet, pour la première fois, c’est le monde arabe qui occupe le devant de la scène. (AFP/AN Photo)
L’expo 2020 de Dubai est un événement d’envergure, par rapport aux expositions universelles, certes, mais également pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. En effet, pour la première fois, c’est le monde arabe qui occupe le devant de la scène. (AFP/AN Photo)
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Publié le Samedi 19 février 2022

L’Expo 2020 de Dubai, vitrine des réussites, du patrimoine et des ambitions arabes

  • Les pavillons arabes sont savamment conçus, dans un souci d’esthétique alliant le patrimoine culturel et l’architecture avant-gardiste
  • Les différentes expositions rendent hommage aux exploits et à la sagesse des anciens, tout en mettant en valeur des visions concrètes pour l’avenir

DUBAI :  En 1851, l’exposition universelle avait pour objectif de rassembler la culture, l’histoire et l’innovation dans un même lieu, Londres, pour les exposer au monde entier. Cependant, depuis cette première exposition universelle, plus de 85% des événements à portée mondiale ont été tenus dans des villes européennes ou nord-américaines.

Il y eut quelques exceptions, telles que les expositions tenues en Asie : celle d’Osaka en 1970, d’Aichi en 2005 et de Shanghai en 2010. Ces expositions ont presque toutes enregistré des taux de participation record. Il n’en demeure que, jusqu’à ce jour, les grands événements mondiaux restent largement l’apanage de l’hémisphère Nord et de l’Occident.

Voilà pourquoi l’Expo 2020 revêt une telle importance, non seulement par rapport aux expositions universelles, mais également pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. En effet, pour la première fois, c’est le monde arabe qui occupe le devant de la scène.

Pays hôte de l’Expo, les Emirats Arabes Unis ont offert un modèle d’hospitalité arabe en allouant un pavillon à chacun des pays participants, mais également en accordant une « journée nationale » à chaque pays. La journée de l’Arabie Saoudite a été célébrée le 7 janvier.

Présence arabe aux expositions universelles- infographie
Présence arabe aux expositions universelles

L’Expo 2020 est résolument empreinte de culture arabe. En effet, des motifs architecturaux arabes sont parsemés, ça et là, qu’ils s’agissent des parasols, des fontaines ou même des bancs publics.

Il est bien connu que dans une exposition universelle, le positionnement est crucial. Il indique souvent le statut d’un pays à l’échelle internationale ainsi que sa relation avec le pays hôte. À cet égard, les Emirats Arabes Unis ont su remarquablement agencer l’espace, plaçant les pays arabes au cœur de l’action, leur conférant autant de visibilité que d’importance.

Le pavillon émirien est naturellement le plus grand, et occupe la place de choix. Son voisin immédiat est l’impressionnant pavillon saoudien, qui a réussi l’exploit d’établir de nouveaux records. Non loin de là, se placent les pavillons du Maroc, de la Palestine, de l’Égypte, du Koweit et d’autres pays arabes.

Le pavillon saoudien a établi trois nouveaux records Guinness : celui du plus grand sol lumineux interactif, du plus haut rideau d’eau interactif et du plus grand écran/miroir digital interactif. Mais l’Arabie Saoudite n’est pas le seul pays à exposer des modèles d’architecture avant-gardistes.

De nombreux pavillons arabes retiennent l’attention par leur sens de l’esthétique et leur portée culturelle. Ces pavillons sont parmi les plus grands de l’exposition et certains ont même été choisis pour devenir des structures permanentes, affiliées à leur pays, et abriter des centres culturels une fois l’exposition terminée.

Vue de face du lac artificiel de l’Expo 2020 dans le désert de Dubai, Emirats Arabes Unis.
Vue de face du lac artificiel de l’Expo 2020 dans le désert de Dubai, Emirats Arabes Unis.

Si l’Expo s’inscrit clairement dans le thème choisi : « Connecter les esprits, construire le futur », elle n’en est pas moins un hommage aux cultures et aux pays arabes à destination du monde entier.

Les expositions universelles ont longtemps été l’occasion pour les pays participants de présenter leur histoire nationale, souvent dans le but de présenter le pays de la manière la plus attrayante en vue d’en promouvoir les industries commerciale et touristique.

Les pays profitent donc des différents événements pour présenter plusieurs aspects de leur culture et de leur patrimoine, promouvoir les échanges et s’attirer une opinion publique favorable à travers l’art, l’innovation, l’entreprenariat, la technologie et la politique.

Les pavillons arabes de l’Expo 2020 racontent chacun une histoire différente. Pourtant, plusieurs thèmes communs les lient : la célébration du patrimoine, la façon concrète et incisive d’appréhender l’avenir et l’accent mis sur la durabilité, qu’elle soit culturelle, sociale ou environnementale.

Les thèmes mettant le passé à l’honneur se déclinent généralement en deux temps : le passé ancien avec l’île koweitienne de Failaka habitée dès l’âge de bronze, et le passé plus récent, avant l’urbanisation galopante des dernières 50 années.

Participation des pays arabes aux expositions universelles -infographie
Participation des pays arabes aux expositions universelles -infographie

En effet, les pavillons arabes n’ont pas lésiné sur les efforts pour rendre hommage aux exploits et à la sagesse de leurs anciens. À titre d’exemple, dans la première galerie du pavillon émirien, on peut voir une reproduction d’un désert de sable fin et des dunes typiques des Emirats. Ce désert sert de support visuel sur lequel défilent des images d’archives rendant hommage au Cheikh Zayed Al-Nayhan, père fondateur des Emirats Arabes Unis.

Juste à côté, dans le pavillon de la vision, dédié au Cheikh Mohammed Bin Rashid Al-Maktoum, une vidéo commentée revient sur son enfance dans le désert, avec un leader bédouin, expliquant comment, des années plus tard, son leadership a été influencé par ce rapport à la terre.

Dans le pavillon saoudien, des sites culturels antiques, tels que les tombes d’Al-Hijr, le district d’at-Turaif et la vallée AlULa, sont reproduits dans le cadre d’un tour visuel exposant le riche patrimoine culturel et la beauté naturelle du Royaume.

Le pavillon saoudien a accueilli plus de 1800 événements, activités, programmes et semaines thématiques. Toutes ces manifestations reflètent la société vibrante du Royaume, son patrimoine millénaire et ses nouvelles perspectives économiques.

Les Emirats Arabes Unis ont su remarquablement agencer l’espace, plaçant les pays arabes au cœur de l’action, leur conférant ainsi autant de visibilité que d’importance. (AFP/Photo de dossier)
Les Emirats Arabes Unis ont su remarquablement agencer l’espace, plaçant les pays arabes au cœur de l’action, leur conférant ainsi autant de visibilité que d’importance. (AFP/Photo de dossier)

Les Emirats Arabes Unis ont su remarquablement agencer l’espace, plaçant les pays arabes au cœur de l’action, leur conférant ainsi autant de visibilité que d’importance. (AFP/Photo de dossier)

Dans le pavillon d’Oman, l’accent a été mis sur l’encens pour mettre en valeur les paysages remarquables du Sultanat et sa longue expérience dans le commerce.

Mais les pavillons arabes ne se sont pas contentés de se concentrer sur leur passé glorieux, ils se sont également tournés vers l’avenir. Nombreux sont ceux qui présentent une vision concrète pour l’avenir en montrant clairement les objectifs qu’ils se sont fixé pour atteindre le développement auquel ils aspirent.

L’Arabie Saoudite a placé la durabilité au cœur de sa vision pour l’avenir. Sa Vision 2030 vise en effet à diversifier l’économie tout en respectant un engagement zéro carbone d’ici 2060.

L’Egypte a également sa propre Vision 2030. Annoncée en 2016, elle consiste en huit objectifs nationaux conformes aux Objectifs de développement durable des Nations Unies. Les thèmes principaux sont l’économie inclusive, l’éducation et l’environnement.

Impact économique de l'Expo 2020 à Dubaï - infographie (source EY report/Arab News)
Impact économique de l'Expo 2020 à Dubaï (source EY report/Arab News)

La durabilité est un thème commun à tous les pavillons arabes, avec un focus particulier sur la transmission des richesses culturelles, du savoir et de la prospérité aux générations à venir. C’est dans cette perspective que le pavillon koweitien met en valeur la résilience de ses premières installations. Un château d’eau, s’élevant au centre du pavillon, rappelle les différentes façons dont les habitants ont intelligemment géré leurs ressources naturelles pour prospérer.

Les galeries du pavillon montrent également le système démocratique au Koweit et l’investissement de la nation dans sa jeunesse.

Le thème de la victoire contre l’adversité revient dans plusieurs pavillons de pays arabes ayant connu les conflits et l’instabilité économique.

Si l’Expo s’inscrit clairement dans le thème choisi : « Connecter les esprits, construire le futur », elle n’en est pas moins un hommage aux cultures et aux pays arabes à destination du monde entier. (Dany Eid/Expo 2020 Dubai)
Si l’Expo s’inscrit clairement dans le thème choisi : « Connecter les esprits, construire le futur », elle n’en est pas moins un hommage aux cultures et aux pays arabes à destination du monde entier. (Dany Eid/Expo 2020 Dubai)

S’il est vrai que le pavillon libanais est bien plus austère que ceux d’autres pays arabes, son message n’en demeure pas moins un puissant rappel de la résilience de son peuple.

Au vu des innombrables défis auxquels la nation est confrontée, la simple présence du pavillon libanais est un signal fort en soi. À l’instar du Koweit, le pavillon libanais fait la belle part à la jeunesse du pays, particulièrement les artistes.

De manière générale, les pays arabes participant à l’Expo 2020 ont fait bon usage de cette tribune internationale en exposant leurs réussites, leur patrimoine et leurs ambitions. De ce point de vue, l’Expo peut être considérée comme un triomphe arabe.


Ces Marocains qui ont combattu pour la France et sont restés au Vietnam après Diên Biên Phu

Cette photo prise le 11 avril 2024 montre la porte du Maroc dans le quartier Ba Vi à Hanoï. (AFP)
Cette photo prise le 11 avril 2024 montre la porte du Maroc dans le quartier Ba Vi à Hanoï. (AFP)
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  • Entre 1947 et 1954, plus de 120 000 Maghrébins, dont la moitié originaires du Maroc, pas encore indépendant, ont garni les rangs de l'armée française en Indochine
  • Dans les années 1990, période économique difficile au Vietnam, des vendeurs de ferraille frappaient à la porte pour récupérer le métal

PHU THO: Des dizaines de milliers de Nord-Africains ont combattu pour la France en Indochine : la majorité est repartie après la guerre, mais certains ont refait leur vie au Vietnam, où leurs descendants défendent aujourd'hui leur mémoire oubliée des livres d'histoire.

"C'est beaucoup d'émotions pour moi", concède Le Tuan Binh, 64 ans, en portant la pierre tombale de son père Mohammed, ou Mzid Ben Ali selon l'inscription, décédé en 1968.

Faute de funérailles à l'époque, le corps a été perdu, mais Binh a conservé chez lui la dalle, qui précise la nationalité du défunt: "Marocain".

Entre 1947 et 1954, plus de 120.000 Maghrébins, dont la moitié originaires du Maroc, pas encore indépendant, ont garni les rangs de l'armée française en Indochine.

Parmi eux, une infime fraction, environ 150 Marocains, déserteurs ou prisonniers, est restée au Vietnam communiste pendant plus d'une décennie après l'armistice, dont le père de Binh.

Son histoire offre une perspective méconnue sur la guerre qui continue de travailler l'imaginaire vietnamien comme français, 70 ans après la bataille de Diên Biên Phu et la fin de la guerre.

En métropole, "l'histoire de l'héroïsme à Diên Biên Phu a longtemps été l'apanage des Blancs, largement majoritaires dans l'encadrement des troupes", explique Pierre Journoud, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paul Valéry-Montpellier.

"Mais après 1947, c'est vers les tirailleurs coloniaux qu'on se tourne pour alimenter l'effort de guerre. Les soldats colonisés seront ensuite majoritaires", développe-t-il.

"On a perdu une partie de cette mémoire" des soldats colonisés, concède le spécialiste.

La ferme des ralliés

Le Tuan Binh reçoit chez lui, dans la province de Phu Tho, à deux heures de route de la capitale Hanoï (nord), avec du thé noir, agrémenté de feuilles de menthe du jardin. "A la marocaine mais sans le sucre", plaisante-t-il.

Au village, il est surnommé "l'étranger" en raison de sa peau foncée, mais ses proches l'appellent Ali, le prénom donné par son père.

La guerre contre les Américains et le développement économique ont dispersé les quelques familles maroco-vietnamiennes qui habitaient la région il y a plusieurs décennies.

Certaines sont rentrées au Maroc dans les années 1970, mais pas lui, parce qu'il voulait rester auprès de sa mère vietnamienne et de ses deux frères.

"Mon père évitait de parler de la guerre. C'était un homme de peu de mots", se souvient Binh.

Le mystère continue d'envelopper une partie de la vie de son père, qui aurait changé de camp en 1953 ou 1954.

La propagande vietnamienne présente les déserteurs étrangers comme des camarades de la lutte des peuples opprimés, mais selon des chercheurs français, leurs motivations étaient éloignées de l'idéologie, comme une meilleure solde ou la peur d'une sanction à la suite d'une faute.

Après la guerre, environ 300 soldats africains et européens "qui se sont rendus", selon Hanoï, ont été installés dans une ferme collective du district de Ba Vi, à une heure de la capitale.

C'est là que le père de Binh a rencontré sa femme vietnamienne, et que Binh est né, en 1959.

Reconnaissance 

Le site a été démantelé dans les années 1970, mais aujourd'hui subsiste sur place une porte de plusieurs mètres de haut d'inspiration mauresque, construite par des ouvriers marocains en mémoire de leur pays d'origine.

Le curieux monument se trouve dans le jardin d'une famille vietnamienne. Quelques visiteurs, dont des étrangers, vont la visiter chaque mois.

Dans les années 1990, période économique difficile au Vietnam, des vendeurs de ferraille frappaient à la porte pour récupérer le métal, se souvient une membre de la famille.

Endommagée par un demi-siècle de quasi-oubli, la porte a retrouvé de l'allure après des travaux de rénovation en 2009 et 2018, à une période où des travaux de recherche ont aussi commencé à éclairer le recours aux combattants colonisés en Indochine.

C'est à ce moment-là que Le Tuan Binh se démenait pour une reconnaissance de son passé.

Après des années d'imbroglio administratif, il a obtenu un passeport marocain en 2016, ainsi que pour ses deux enfants, nés d'une mère vietnamienne, sous un nom de famille choisi par l'ambassade : El Mekki.

Sa fille Leïla, 36 ans, vit aujourd'hui à Casablanca. "Mon père m'a encouragée à partir. Il parlait du Maroc depuis que je suis toute petite", explique-t-elle.

Binh, lui, n'a jamais mis les pieds au Maroc : "Maintenant je suis trop vieux. J'ai laissé l'opportunité à ma fille", explique-t-il. "Je suis content maintenant. Certains de mes rêves sont devenus réalité."


Blinken: les Etats-Unis déterminés à obtenir «maintenant» un accord Israël-Hamas

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken (à gauche) rencontre le président israélien Isaac Herzog à Tel Aviv, le 1er mai 2024. (Photo d'Evelyn Hockstein / POOL / AFP)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken (à gauche) rencontre le président israélien Isaac Herzog à Tel Aviv, le 1er mai 2024. (Photo d'Evelyn Hockstein / POOL / AFP)
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  • Les médiateurs attendent toujours mercredi la réponse du Hamas à la dernière mouture en date d'une offre de trêve
  • Le Hamas réclame un cessez-le-feu «permanent» avant tout accord sur la libération des otages, ce qu'Israël a toujours refusé jusqu'à présent, continuant de marteler sa détermination à mener une offensive terrestre à Rafah

TEL-AVIV: Les Etats-Unis sont "déterminés" à ce qu'Israël et le Hamas concluent dès "maintenant" un accord de trêve, associée à une libération d'otages, après près de sept mois de combats dans la bande de Gaza, a annoncé mercredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

"Même en ces temps difficiles, nous sommes déterminés à obtenir un cessez-le-feu ramenant les otages chez eux et de l'obtenir maintenant. Et la seule raison pour laquelle cela ne se ferait pas, c'est le Hamas", a déclaré M. Blinken à Tel-Aviv, en rencontrant le président israélien Isaac Herzog.

Les médiateurs - Egypte, Qatar, Etats-Unis - attendent toujours mercredi la réponse du Hamas à la dernière mouture en date d'une offre de trêve, comprenant un arrêt de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza et la libération de détenus palestiniens contre la libération d'otages enlevés par le mouvement palestinien le 7 octobre lors de son attaque sans précédent dans le sud d'Israël.

Mardi, M. Blinken avait déjà pressé le Hamas d'accepter "sans plus tarder" cette proposition "extraordinairement généreuse de la part d'Israël".

Le Hamas réclame un cessez-le-feu "permanent" avant tout accord sur la libération des otages, ce qu'Israël a toujours refusé jusqu'à présent, continuant de marteler sa détermination à mener une offensive terrestre à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, considérée comme le dernier bastion local du Hamas et où s'entassent actuellement 1,5 million de Palestiniens, en majorité déplacés par la guerre.

Durant sa visite en Israël, M. Blinken doit aussi faire pression sur le gouvernement israélien pour permettre d'accroître l'entrée d'aide dans la bande de Gaza, où les Nations unies mettent en garde contre une famine imminente en raison des pénurie de nourriture.

Le secrétaire d'Etat américain doit rencontrer mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et se rendre à Ashdod, un port israélien proche de Gaza, récemment rouvert pour permettre l'acheminement de l'aide.

"Nous devons aussi nous préoccuper des gens qui souffrent, pris entre deux feux", a déclaré M. Blinken à M. Herzog.

L'attaque menée depuis Gaza en Israël le 7 octobre a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. L'opération militaire menée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait 34.535 morts, majoritairement des civils, d'après le Hamas.


KSrelief présente ses efforts humanitaires lors de l’exposition de l’IsDB et entame une coopération avec la fondation Bill Gates

Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief. (SPA)
Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief. (SPA)
Le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’entretenant avec Bill Gates. (SPA)
Le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’entretenant avec Bill Gates. (SPA)
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  • Lors de cet événement, KSrelief a expliqué comment son travail d’aide et d'assistance humanitaire s’étendait à quatre-vingt-dix-huit pays, en collaboration avec cent soixante-quinze partenaires internationaux, régionaux et locaux
  • Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief

RIYAD: Le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief) a présenté son travail lors des assemblées annuelles 2024 du groupe de la Banque islamique de développement (IsDB) à Riyad, qui se terminent aujourd’hui.

Lors de cet événement, KSrelief a expliqué comment son travail d’aide et d'assistance humanitaire s’étendait à quatre-vingt-dix-huit pays, en collaboration avec cent soixante-quinze partenaires internationaux, régionaux et locaux.

Les initiatives de KSrelief couvrent divers secteurs, notamment la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, les abris, la coordination des opérations humanitaires, l’eau, l’assainissement, l’environnement et la protection.

Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief, tels que le projet de déminage au Yémen (Masam), le projet de réinsertion des enfants soldats et le programme de prothèses.

Plus tard dans la journée, le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’est entretenu avec Bill Gates, coprésident de la fondation Bill et Melinda Gates.

Les discussions ont porté sur la promotion de la coopération et de la coordination afin d'alléger les souffrances des individus dans le monde entier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com