La police philippine affirme avoir déjoué un complot du Hamas visant des Israéliens

Des membres de la police nationale des Philippines (PNP) en patrouille à Metro Manila, aux Philippines, le 12 mai 2016. (Reuters)
Des membres de la police nationale des Philippines (PNP) en patrouille à Metro Manila, aux Philippines, le 12 mai 2016. (Reuters)
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Publié le Mardi 15 février 2022

La police philippine affirme avoir déjoué un complot du Hamas visant des Israéliens

Des membres de la police nationale des Philippines (PNP) en patrouille à Metro Manila, aux Philippines, le 12 mai 2016. (Reuters)
  • La police a déclaré que le Hamas recrutait des Philippins pour «mener des activités terroristes» contre des ressortissants israéliens
  • Les autorités philippines ont déclaré que le Hamas avait tenté de planifier des opérations aux Philippines en 2018

MANILLE: Mardi, la police nationale philippine (PNP) a annoncé avoir découvert un présumé complot «terroriste» du groupe palestinien Hamas, destiné à «mener une guerre par procuration» dans ce pays d'Asie du Sud-Est. 

La police a déclaré que le Hamas avait tenté de «prendre pied aux Philippines» en promettant un soutien financier à certains groupes locaux, et en recrutant des Philippins pour «mener des activités terroristes» contre des ressortissants israéliens. 

«Le service du renseignement de la police a découvert des tentatives émanant d'une organisation terroriste étrangère connue pour mener une guerre par procuration dans le pays», a déclaré le PNP dans un communiqué. 

Dans un message vidéo, le général de brigade Neil Alinsangan, directeur de l'unité du groupe de renseignement du PNP, a identifié Farès al-Shikli, également connu sous le nom de «Bachir Hicham», comme agent du Hamas chargé de recruter des militants aux Philippines. 

«Notre source philippine a identifié l'agent du Hamas comme étant «Bachir». Il aurait tenté de s'implanter aux Philippines en promettant un soutien financier à certains groupes locaux, notamment des militants extrémistes ayant des liens avec des organisations terroristes internationales», a précisé Alinsangan. 

Les autorités philippines ont en outre cité une source anonyme affirmant qu'Al-Shikli résidait actuellement en Turquie. Cet agent présumé du Hamas serait responsable du repérage de nouveaux domaines d'activité pour le Hamas, et du renforcement des activités du groupe à l'échelle mondiale. Il aurait été impliqué dans le développement de l'infrastructure militaire du Hamas en Libye et au Soudan. 

Alinsangan a déclaré que la source avait rencontré Al-Shikli lors de voyages effectués en Malaisie entre 2016 et 2018, au cours desquels ils «ont discuté de la possibilité de planifier des attaques contre des ressortissants israéliens» aux Philippines. 

«Leurs réunions en Malaisie incluaient des discussions sur le recrutement de Philippins utilisés pour tuer des juifs présents dans le pays, organiser des rassemblements devant l'ambassade d'Israël et diffuser une importante propagande anti-israélienne», a assuré Alinsangan. 

La source a également affirmé à la police qu'Al-Shikli avait présenté une formation théorique de fabrication de bombes lors d'une de leurs réunions. 

Alinsangan a précisé que le Hamas avait déjà tenté d'organiser des opérations aux Philippines, soulignant l'arrestation en 2018 du ressortissant irakien Taha Mohammed al-Jabouri, «un chimiste avec des connaissances dans les explosifs», accusé d'avoir des liens avec l'organisation palestinienne. Cependant, Al-Jabouri a été arrêté en raison de l'expiration de son visa et a ensuite été expulsé des Philippines. 

Par la suite, le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé qu'Al-Jabouri faisait partie d'un mouvement du Hamas tentant d'établir une présence dans d'autres régions. 

Ces dernières révélations, selon Alinsangan, sont un «avertissement sévère» pour les groupes terroristes présents dans le pays. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.