Riyad soutient les efforts US visant à empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire

Le gouvernement du Royaume s'est réuni mardi lors d'une session présidée par le roi Salmane. (Photo, AN)
Le gouvernement du Royaume s'est réuni mardi lors d'une session présidée par le roi Salmane. (Photo, AN)
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Publié le Mercredi 16 février 2022

Riyad soutient les efforts US visant à empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire

  • Cet engagement américain augmentera les efforts conjoints visant à préserver la sécurité et la stabilité dans le Royaume
  • Le gouvernement saoudien a souligné la nécessité d’agir d’un commun effort pour contrer les activités déstabilisatrices de Téhéran dans la région

RIYAD: Le gouvernement saoudien a promis mardi son soutien aux « efforts américains pour empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire ».
Il a également remercié l'Amérique d'avoir soutenu le Royaume dans la défense de son territoire contre les attaques des Houthis au Yémen, a rapporté l'agence de presse saoudienne.
L'annonce du gouvernement est intervenue dans un communiqué publié à la suite d'une réunion du Cabinet tenue au palais Yamamah à Riyad et présidée par le roi Salmane.
Les membres du Cabinet ont félicité le président américain Joe Biden pour avoir exprimé «l'engagement des États-Unis à soutenir le Royaume dans la défense de ses terres et de ses citoyens et à répondre aux besoins de défense de l'Arabie saoudite». Ce qui, ont-ils convenu, augmenterait les efforts conjoints pour préserver la sécurité et la stabilité dans le Royaume et la région.

Le Cabinet a également réaffirmé que le pays était déterminé à désamorcer les tensions dans la région et à soutenir les efforts américains pour empêcher Téhéran d'obtenir des armes nucléaires. Il a aussi souligné la nécessité de travailler ensemble pour contrer les activités déstabilisatrices des mandataires de l'Iran dans la région.
Des pourparlers sur un nouvel accord nucléaire avec l'Iran sont en cours à Vienne au milieu des craintes occidentales croissantes concernant l'accélération des avancées nucléaires de Téhéran, considérées par les puissances occidentales comme irréversibles à moins qu'un accord ne soit conclu rapidement.
Le ministre des Médias par intérim, le Dr Majid bin Abdullah Al-Qasabi, a déclaré que le Cabinet appréciait le chœur de condamnations par les pays et les organisations régionales et internationales des récentes tentatives des Houthis de cibler des civils à l'aéroport d'Abha. Il a décrites celles-ci comme "une violation du droit international, la guerre la criminalité et la poursuite de l'approche hostile de la milice terroriste Houthi, représentant son refus de se conformer aux appels à la paix.
Douze personnes, dont deux Saoudiens, ont été blessées lors de l'attaque au drone lancée samedi par la milice Houthi.

Le conseil des ministres a réitéré l'engagement du Royaume à parvenir à une solution politique globale au Yémen pour assurer la sécurité et le développement du pays, continuer à fournir une aide humanitaire au peuple yéménite et à soutenir les efforts de reconstruction.
Entre-temps, au début de la réunion du Cabinet, les ministres ont été informés des communications tenues avec le roi et le prince héritier et un certain nombre de dirigeants mondiaux au cours des derniers jours concernant le renforcement des relations, et ont discuté d'un certain nombre de développements.
Au cours de cette réunion, les ministres ont approuvé l'adhésion du Royaume à l'Accord international sur l'huile d'olive et les olives de table 2015.
Ils ont approuvé un protocole d'accord entre le ministère saoudien des communications et des technologies de l'information et le ministère des transports, des communications et des technologies de l'information d'Oman pour la coopération dans le domaine des communications, des technologies de l'information et des services postaux.
Les ministres ont également ratifié un accord entre les gouvernements saoudien et qatari dans le domaine du transport aérien, et approuvé un protocole d'accord entre l'Autorité saoudienne pour les données et l'intelligence artificielle et l'Autorité bahreïnienne de l'information et de l'e-gouvernement pour le statut vaccinal des voyageurs de l'aéroport King Fahd.
Le Cabinet a approuvé des amendements à l'octroi de licences pour la pratique du droit et à la réglementation de l'octroi de licences aux cabinets d'avocats étrangers pour pratiquer le droit dans le Royaume, et a chargé le ministre des Finances de délivrer la licence nécessaire à la banque D360, qui est en cours d'établissement.
Al-Qasabi a déclaré que les ministres avaient approuvé un modèle indicatif d'accord avec le Royaume et d'autres pays encourageant et réciproquement la protection des investissements, et avaient autorisé le ministre de l'Investissement à finaliser les accords avec toute nation que le Royaume avait l'intention de signer un accord mutuel de protection des investissements.
D'après le Cabinet, l'État continuerait à supporter les frais de visa d'entrée pour les travailleurs saisonniers du projet "Hady et Adahi" pour la saison du Hajj de cette année.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.