Applications intelligentes et Covid: L’Arabie saoudite surpasse les grandes puissances

Les États-Unis n’ont toujours pas trouvé le moyen de réglementer de manière uniforme ce que l’on appelle communément le «passe sanitaire», encore moins d’autres outils de lutte contre la pandémie. Dans ce domaine, l’Arabie saoudite semble plus avancée que les pays les plus développés. (Shutterstock/Reuters).
Les États-Unis n’ont toujours pas trouvé le moyen de réglementer de manière uniforme ce que l’on appelle communément le «passe sanitaire», encore moins d’autres outils de lutte contre la pandémie. Dans ce domaine, l’Arabie saoudite semble plus avancée que les pays les plus développés. (Shutterstock/Reuters).
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Publié le Mardi 15 février 2022

Applications intelligentes et Covid: L’Arabie saoudite surpasse les grandes puissances

  • La pandémie de la Covid-19 a permis à l’Arabie saoudite de se placer parmi les pays les plus performants en matière de technologie
  • L’avancée technologique de l’Arabie saoudite est telle que toute personne qui souhaite y vivre désormais devrait impérativement posséder un Smartphone

DHAHRAN: La pandémie de Covid-19 a permis à l’Arabie saoudite de se placer parmi les pays les plus performants en matière de technologie. Durant les deux dernières années, il était inconcevable de sortir de chez soi sans deux objets essentiels: son masque et son Smartphone. Peu importe que vous oubliiez votre gros portefeuille ou l’une de vos pièces d’identité, tout ce dont vous aviez besoin pouvait facilement être glissé dans votre poche.

Les applications de gestion de la pandémie

  • Absher, l’application mère, a été créée en 2015. Il s’agissait d’une plate-forme unique mettant en relation les individus et les entreprises d’une part, et les services publics saoudiens d’autre part.
  • Lancée en 2020, l’application Tawakkalna a pour objectif de faciliter le suivi des couvre-feux et de réserver des créneaux pour faire les courses ou pratiquer une activité sportive.
  • Au pic de la pandémie, les citoyens et les résidents du Royaume actualisaient leur application Sehhaty en permanence pour obtenir un rendez-vous et se faire vacciner. Idem pour la dose de rappel.
  • Le Royaume abritant les deux Saintes Mosquées, les autorités ont créé une application, Eatmarna, au début de l’année 2021, pour accompagner la transition vers la reprise du rassemblement des fidèles.

Je suis récemment rentrée de New York, sans doute la ville des États-Unis où le temps est le plus précieux. En me promenant dans les rues de Manhattan, j’ai été surprise de voir que les gens sortaient des feuilles en papier comme preuve de vaccination. C’était la règle à respecter pour pouvoir dîner à l’intérieur d’un restaurant. Alors que tous fouillaient leurs sacs pour en sortir le papier en question, j’ai très vite sorti mon téléphone portable pour leur montrer l’application Tawakkalna. Sur mon écran, on pouvait clairement voir les dates auxquelles j’ai reçu mes doses de vaccin. Tout le personnel que j’ai croisé m’a clairement dit avoir été impressionné par «l’application saoudienne» qui semblait la meilleure.

L’Arabie saoudite a en effet trouvé le moyen de respecter l’environnement en éliminant le papier et en regroupant tous les documents nécessaires sur une seule plate-forme. Les États-Unis, berceau de Google, de Facebook, de Meta et de Hollywood, n’ont toujours pas trouvé le moyen de réglementer de manière uniforme ce que l’on appelle communément le «passe sanitaire», encore moins d’autres outils de lutte contre la pandémie. Dans ce domaine, l’Arabie saoudite semble plus avancée que les pays les plus développés.

Lorsque l’Arabie saoudite a créé l’application Tawakkalna, en 2020, cette dernière avait pour objectif de faciliter le suivi des couvre-feux et de réserver des créneaux pour faire les courses ou pratiquer une activité sportive.

En arabe, le mot «tawakkal» désigne le concept islamique qui appelle à «s’en remettre au dessein de Dieu». Depuis le lancement de la version bêta de l’application, sa portée s’est élargie pour inclure un plus grand nombre de services publics saoudiens, à l’heure où le Royaume vise à numériser son secteur public. En ouvrant l’application, les utilisateurs peuvent désormais bénéficier d’un accès direct à des services publics relatifs à la santé, l’éducation, le Hajj et l’Omra, le permis de conduire, l’assurance, le passeport et bien d’autres. Désormais, votre doigt a détrôné tous les autres outils, c’est devenu un mode vie.

En Bref

L’Arabie saoudite a en effet trouvé le moyen de respecter l’environnement en éliminant le papier et en regroupant tous les documents nécessaires sur une seule plate-forme. Les États-Unis, berceau de Google, de Facebook, de Meta et de Hollywood, n’ont toujours pas trouvé le moyen de réglementer de manière uniforme ce que l’on appelle communément le «passe sanitaire», encore moins d’autres outils de lutte contre la pandémie. Dans ce domaine, l’Arabie saoudite semble plus avancée que les pays les plus développés.

«Plus de vingt millions de personnes, sur une population de trente-cinq millions, ont téléchargé l’application», selon les dernières statistiques de l’agence de presse saoudienne. Ce chiffre devrait potentiellement augmenter. Abdelaziz al-Salmane, un gestionnaire de talents basé à Riyad, estime que des applications telles que Tawakkalna traduisent une évolution naturelle dans la transition du Royaume vers la modernité. «Être connecté fait désormais partie de notre vie. Si je suis ici, en Arabie saoudite, et que je veux me rendre n’importe où dans le monde, je n’ai plus le choix – je dois avoir mon téléphone sur moi. Nous en sommes complètement dépendants. Le cauchemar, c’est de sortir et puis de vous rendre compte que vous n’avez pas assez de batterie», souligne M.  Al-Salmane à Arab News.

Sarah Sebai, médecin à Djeddah, a grandi dans un monde sans Internet. Et pourtant, progressivement, elle devient de plus en plus connectée.

Quelques chiffres

«Plus de vingt millions de personnes, sur une population de trente-cinq millions, ont téléchargé l’application», selon les dernières statistiques de l’agence de presse saoudienne.

«En tant que millennials (personnes nées autour des années 2000), j’ai l’impression d’avoir vécu toutes les phases; d’un monde sans technologie à une connexion téléphonique à Internet, jusqu’à une application multifonction. Tout y est – les pays que vous avez visités, le nombre d’enfants que vous avez. Je ne sais pas comment j’ai pu vivre sans!», affirme Sarah Sebai à Arab News.

En tant que médecin, elle estime que l’application Tawakkalna a permis d’ouvrir des portes insoupçonnées et de lancer des débats essentiels.

«Désormais, vous pouvez faire don de vos organes via l’application – c’est extrêmement utile. L’idée de donner ses organes, spécialement lorsque le patient est sous respirateur artificiel, n’est pas chose aisée en Arabie saoudite», explique Sarah Sebai.

Même en tant que mère, Sarah ne s’inquiète ni de la protection de la vie privée ni du fait que l’application la localise en permanence, car les données récoltées sont cryptées. Elle estime que les Smartphones sont désormais trop importants pour qu’aucun résident ne puisse s’en passer.

«Le prix moyen d’un Smartphone constitue toujours une difficulté pour certains travailleurs, car chaque membre de la famille devrait en avoir un. Ma femme de ménage n’en avait pas, nous avons dû lui en acheter un. Si, pour une raison ou pour une autre, l’application ne fonctionne plus, personne ne peut vous aider. Vous êtes coincé. Lorsque vous êtes à l’aéroport et que vous devez montrer un document, si votre téléphone est hors service ou que vous ne recevez pas le code de vérification, c’est fini, vous ne pouvez rien faire. Tout le monde devrait avoir un Smartphone à ce stade. Ce n’est plus du tout un luxe, c’est une nécessité», ajoute-t-elle.

Il existe également d’autres applications qui ont contribué à la réussite du Royaume dans la gestion de la pandémie.

Absher, l’application mère, a été créée en 2015. Il s’agissait d’une plate-forme unique mettant en relation les individus et les entreprises d’une part, et les services publics saoudiens d’autre part. Lorsque le ministère saoudien de l’Intérieur l’a lancée, elle est immédiatement devenue la plate-forme de référence pour les services en ligne. Elle comptait trois catégories: Absher pour les particuliers, Absher pour les entreprises et Absher pour le gouvernement.

Le ministère a récemment annoncé qu’en 2021, la plate-forme a été utilisée par vingt-trois millions d’utilisateurs qui ont effectué plus de quatre-vingt-cinq millions d’opérations. L'année dernière, Absher a permis d’améliorer la qualité de vie des citoyens, des résidents et des visiteurs en leur facilitant l'accès à plus de trois cent trente services en ligne et en les reliant à plus de quatre-vingts entités gouvernementales et privées.

Au pic de la pandémie, les citoyens et les résidents du Royaume actualisaient leur application Sehhaty en permanence pour obtenir un rendez-vous et se faire vacciner. Idem pour la dose de rappel. L’application a également fourni une plate-forme utile pour vérifier toutes les données relatives à la santé, telles que la planification de rendez-vous médicaux, le suivi des médicaments prescrits et le suivi des résultats des tests de détection de la Covid-19.

Le Royaume abritant les deux Saintes Mosquées, les autorités ont créé une application, Eatmarna, au début de l’année 2021, pour accompagner la transition vers la reprise du rassemblement des fidèles.

Les pèlerins peuvent désormais prendre rendez-vous pour visiter les Lieux saints et demander des créneaux horaires pour prier dans la Grande Mosquée et la Rawda al-Charifa.

Toutes les applications mentionnées ont un point commun: elles sont liées à Tawakkalna, l'application la plus utile à télécharger dans le Royaume. Il est désormais possible d’ouvrir un compte bancaire, de payer des amendes et de mettre à jour une pièce d’identité sur une seule et même plate-forme.

En mars 2021, Tawakkalna a actualisé ses services pour accueillir les expatriés sans statut légal en permettant aux résidents de télécharger l'application sans avoir créé au préalable un compte Absher.

Pour un pays qui s’est montré réticent face aux débuts d’Internet, principalement utilisé alors sur des ordinateurs familiaux partagés, l’avancée technologique de l’Arabie saoudite a été telle que toute personne qui souhaite y vivre désormais devrait impérativement posséder un Smartphone.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arbanews.com


Djeddah: pourparlers entre les États-Unis et l'Ukraine

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  • Les pourparlers ont eu lieu sous la direction du prince héritier Mohammed bin Salman et en présence du ministre des Affaires étrangères du Royaume, le prince Faisal bin Farhan
  • Les pourparlers s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour résoudre la crise en Ukraine, grâce à ses relations équilibrées avec les différentes parties

RIYADH : Des pourparlers entre les États-Unis et l'Ukraine visant à mettre fin à la guerre avec la Russie ont eu lieu mardi à Djeddah, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les pourparlers ont eu lieu sous la direction du prince héritier Mohammed bin Salman et se sont déroulés en présence du ministre des Affaires étrangères du Royaume, le prince Faisal bin Farhan, et du ministre d'État et membre du Conseil des ministres, Musaed bin Mohammed Al-Aiban.
Les États-Unis étaient représentés par le secrétaire d'État Marco Rubio et le conseiller à la sécurité nationale Michael Waltz, tandis que l'Ukraine était représentée par le chef du bureau présidentiel ukrainien Andriy Yermak, le ministre ukrainien des affaires étrangères Andrii Sybiha et le ministre de la défense Rustem Umerov.

Ces entretiens s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour résoudre la crise en Ukraine, grâce à ses relations équilibrées avec les différentes parties, et dans le cadre de ses efforts visant à renforcer la sécurité et la paix dans le monde, a déclaré SPA.

Elles sont basées sur la conviction de l'Arabie saoudite qu'il est important d'adhérer aux lois et aux normes internationales, et que le dialogue est le moyen le plus efficace de résoudre les différends et de rapprocher les points de vue, a ajouté SPA.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quitté le Royaume tôt mardi matin après avoir rencontré le prince héritier Mohammed bin Salman lors d'une brève visite avant le début des pourparlers.

Après la réunion, l'Arabie saoudite a exprimé l'espoir que les efforts réussissent à mettre fin à la crise en Ukraine conformément au droit international et à la Charte des Nations unies, y compris le respect des principes de souveraineté et des frontières internationalement reconnues.

Kiev a remercié Riyad pour ses efforts en vue d'accueillir les pourparlers entre l'Ukraine et les États-Unis, ainsi que pour l'aide humanitaire et l'aide au développement fournies par le Royaume.


Gaza: le blocage de l'aide fait peser un «risque» de pénurie alimentaire, prévient Berlin

Le blocage par Israël de l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza fait peser un "risque" de pénurie alimentaire, a prévenu lundi la diplomatie allemande, s'inquiétant également de l'arrêt de la fourniture d'électricité dans le territoire palestinien. (AFP)
Le blocage par Israël de l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza fait peser un "risque" de pénurie alimentaire, a prévenu lundi la diplomatie allemande, s'inquiétant également de l'arrêt de la fourniture d'électricité dans le territoire palestinien. (AFP)
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  • "Comme les blocages persistent déjà depuis 9 jours, la nourriture risque à nouveau de manquer"
  • L'Allemagne est aussi "extrêmement préoccupée par la coupure, désormais effective, de l'approvisionnement en électricité, qui est nécessaire notamment pour le fonctionnement de l'usine de dessalement"

BERLIN: Le blocage par Israël de l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza fait peser un "risque" de pénurie alimentaire, a prévenu lundi la diplomatie allemande, s'inquiétant également de l'arrêt de la fourniture d'électricité dans le territoire palestinien.

"Comme les blocages persistent déjà depuis 9 jours, la nourriture risque à nouveau de manquer", a déclaré une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, appelant Israël à "lever immédiatement les restrictions d'acheminement vers Gaza de toutes les formes d'aide humanitaire".

L'Allemagne est aussi "extrêmement préoccupée par la coupure, désormais effective, de l'approvisionnement en électricité, qui est nécessaire notamment pour le fonctionnement de l'usine de dessalement", a dit Kathrin Deschauer lors d'une conférence de presse régulière du gouvernement.

"L'octroi ou le refus de l'accès humanitaire n'est pas un moyen de pression légitime", a-t-elle encore déclaré.

Israël a annoncé dimanche qu'il cessait de fournir de l'électricité à Gaza, à la veille de nouvelles négociations indirectes prévues au Qatar sur les modalités de la poursuite de la trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le Hamas a dénoncé un "chantage inacceptable", condamnant "fermement la décision (d'Israël) de couper l'électricité à Gaza, après l'avoir privée de nourriture, médicaments et eau".

L'unique ligne électrique entre Israël et Gaza alimente la principale usine de dessalement d'eau du territoire, qui dessert plus de 600.000 personnes. Les Gazaouis dépendent principalement de panneaux solaires et générateurs à essence pour s'approvisionner en électricité.


Gaza: Arabie saoudite, Qatar et Jordanie condamnent la coupure d'électricité par Israël

Israël a débranché dimanche l'unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d'eau du territoire palestinien à Deir el-Balah (centre), pour accroître la pression sur le Hamas avant des pourparlers au Qatar sur la poursuite de la trêve fragile à Gaza. Une délégation israélienne est partie lundi pour Doha pour participer à ces négociations indirectes. (AFP)
Israël a débranché dimanche l'unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d'eau du territoire palestinien à Deir el-Balah (centre), pour accroître la pression sur le Hamas avant des pourparlers au Qatar sur la poursuite de la trêve fragile à Gaza. Une délégation israélienne est partie lundi pour Doha pour participer à ces négociations indirectes. (AFP)
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  • Le ministère saoudien des Affaires étrangères a condamné "dans les termes les plus forts l'utilisation par les autorités d'occupation israéliennes d'une punition collective contre les Palestiniens de la bande de Gaza en coupant l'électricité"
  • Israël a débranché dimanche l'unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d'eau du territoire palestinien à Deir el-Balah

RIYAD: L'Arabie saoudite, le Qatar et la Jordanie ont condamné mardi la décision d'Israël de couper l'approvisionnement en électricité de la bande de Gaza devastée par plus de 15 mois de guerre, exhortant la communauté internationale à prendre des mesures.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a condamné "dans les termes les plus forts l'utilisation par les autorités d'occupation israéliennes d'une punition collective contre les Palestiniens de la bande de Gaza en coupant l'électricité dans la région", selon un communiqué.

Le Qatar, pays médiateur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, a lui aussi "fermement condamné l'acte de l'occupation israélienne consistant à couper l'électricité dans la bande de Gaza, considérant qu'il s'agissait d'une violation flagrante du droit humanitaire international", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

De son côté, la Jordanie a dénoncé "une suite claire de la politique de famine et de siège imposée par Israël aux Palestiniens", dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Un porte-parole du ministère, Soufiane al-Qoudaha, a appelé la commmmunauté internationale à "assumer ses responsabilités" et à "obliger Israël (...) à rétablir l'électricité" dans la bande de Gaza.

Israël a débranché dimanche l'unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d'eau du territoire palestinien à Deir el-Balah (centre), pour accroître la pression sur le Hamas avant des pourparlers au Qatar sur la poursuite de la trêve fragile à Gaza. Une délégation israélienne est partie lundi pour Doha pour participer à ces négociations indirectes.

L'accord de trêve négocié par les trois pays médiateurs -- Etats-Unis, Qatar et Egypte -- a abouti à un cessez-le-feu le 19 janvier après 15 mois de guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Sur les 251 personnes enlevées ce jours-là en Israël, 58 sont encore retenues dans la bande de Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Durant la première phase de l'accord de trêve, qui a pris fin le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages israéliens, parmi lesquels huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.