Le pavillon du Liban à l’Expo 2020 de Dubaï, symbole de résilience et d’inclusion

le pavillon du Liban est un petit bâtiment symbolisant la solidarité et l’inclusion, valeurs fondamentales de l’Expo 2020. (Fournie)
le pavillon du Liban est un petit bâtiment symbolisant la solidarité et l’inclusion, valeurs fondamentales de l’Expo 2020. (Fournie)
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Publié le Samedi 12 février 2022

Le pavillon du Liban à l’Expo 2020 de Dubaï, symbole de résilience et d’inclusion

  • Le Liban a relevé le défi de participer à un événement international aussi compétitif
  • La participation du pays à l’exposition universelle est considérée par la communauté des affaires libanaise comme une occasion d’attirer des investissements

DUBAÏ: Lorsque les Émirats arabes unis (EAU) ont commencé à planifier l’Expo 2020 de Dubaï, les organisateurs avaient un objectif important en tête: faire en sorte que chaque pays soit représenté, quelles que soient sa taille, sa richesse ou sa situation sociale et politique. C’est cet engagement qui a permis au Liban, frappé par la crise, de participer à l’événement. 

Ce n’est qu’en mai 2021, après que le Conseil des ministres libanais a décidé en 2018 d’approuver la participation du pays à l’Expo 2020 de Dubaï, que le ministère libanais de l’Économie et du Commerce a conclu un accord avec la Fédération des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture libanaise pour la gestion et l’exploitation du pavillon libanais de l’Expo. 

Ce retard est dû en partie à de multiples crises qui se chevauchent. Au-delà de ses malheurs politiques et financiers, le pays a également été durement touché par la pandémie mondiale. Ces difficultés ont été exacerbées par l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020, qui a fait des centaines de morts et causé des dégâts considérables dans la capitale libanaise. 

Un récent rapport national publié par l’Arab Barometer, qui a interrogé environ 3 000 citoyens libanais, décrit la situation de manière très sombre. «Les Libanais sont profondément inquiets quant à l’avenir de leur pays et estiment que la situation intérieure et les performances du gouvernement sont exécrables», indique le rapport. 

«Malgré les défis permanents posés par la Covid-19, qui a durement touché le Liban, les préoccupations économiques sont le souci dominant de la plupart des habitants du pays. Les Libanais sont les plus pessimistes concernant l’avenir économique de leur pays par rapport à tous les pays sondés lors de la sixième édition de l’Arab Barometer.» 

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Une galerie d'art dans le pavillon cherche à présenter la scène artistique libanaise créative. (Fournie)

La participation à l’Expo 2020 de Dubaï est néanmoins considérée par de nombreux membres de la communauté des affaires libanaise comme une occasion d’attirer des investissements dans un pays en proie à des problèmes économiques et confronté à un isolement régional. 

Lorsque le Liban a accepté de participer à l’Expo, la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture libanaise a déclaré que «sa participation constituait un véritable défi et une occasion incontournable pour la communauté des affaires libanaise de créer des réseaux et d’élargir son rayonnement international». 

C’est dans ce contexte que le pavillon du Liban doit être admiré, voire célébré, car son existence même semble être un témoignage de la force et de la résilience du peuple libanais. Compte tenu du soutien financier et logistique apporté aux planificateurs de pavillons par les EAU pour leur permettre de participer, le pavillon du Liban est un petit bâtiment symbolisant la solidarité et l’inclusion, valeurs fondamentales de l’Expo 2020. 

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La participation à l'Expo 2020 est considérée par la communauté des affaires libanaise comme un moyen d'attirer l'attention des investisseurs. (Fournie)

Le pavillon du pays est situé dans le district Opportunité. La structure est une boîte blanche austère et relativement peu décorée, qui contraste fortement avec certains des pavillons arabes plus somptueux qui se trouvent sur le site. Les intérieurs sont également simples, avec une esthétique minimaliste et moderne. 

Dubaï compte de nombreux ressortissants libanais, qui ont contribué au développement et à la construction du pavillon, et beaucoup d’autres souhaitent les rejoindre. Selon l’Arab Barometer, près de la moitié des citoyens libanais tentent de quitter leur pays en quête de meilleures opportunités à l’étranger. 

Le thème du pavillon libanais est «Ensemble nous marchons», une invitation au monde entier à rejoindre le voyage collectif du peuple libanais, lié à l’esprit du thème principal de l’Expo 2020, «connecter les esprits, construire le futur». Ce pavillon met notamment l’accent sur les principes de synergie et de solidarité et sur les rencontres et connexions culturelles qui créent des changements et des opportunités. Il célèbre le capital humain du Liban, sa scène artistique dynamique et florissante, ainsi que sa diversité culturelle. 

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Un concept store présente des produits artisanaux, des souvenirs et du prêt-à-porter créés par des créateurs libanais. (Fournie)

De jeunes artistes libanais, qui travaillent sur une variété de supports, sont exposés dans la galerie du pavillon. Son contenu change une ou deux fois par mois, avec des thèmes différents à chaque rotation. Les arts céramiques, en particulier, sont un domaine qui s’est épanoui au cours de la dernière décennie au Liban. Une nouvelle génération d’artistes a émergé de la longue histoire de la poterie dans le pays. 

L’accent mis sur la jeune génération est bien illustré par les expositions interactives présentées au rez-de-chaussée. Dans l’une de ces expositions, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), un organisme mondial soutenant la coopération entre les nations ayant de grandes communautés francophones, invite les utilisateurs à enregistrer une courte phrase en français pouvant être utilisée dans une chanson personnalisée qui sera mixée par un DJ réputé. 

L’exposition la plus originale et la plus agréable du pavillon est sans doute l’espace interactif rempli de balançoires. Comme on les trouve normalement dans les terrains de jeux, leur présence dans le pavillon représente également le désir du Liban de mettre en valeur les ambitions de ses jeunes. Mais surtout, les balançoires symbolisent le mouvement, l’enthousiasme, la flexibilité et les possibilités. 

Les visiteurs peuvent ensuite se rendre au concept store, qui contient une sélection de produits libanais originaux et uniques disponibles à la vente. La collection a été conçue de manière à faire revivre les traditions et à encourager les jeunes, les femmes et l’artisanat local, tout en mettant l’accent sur la durabilité. 

Le Liban est réputé pour l’exportation des produits dérivés de ses raisins. Le pavillon de l’exposition comporte un bar où sont proposées plus de 19 marques de renommée internationale. Les dégustations et les introductions à l’œnologie – la science et l’étude du sujet – sont animées par d’éminents sommeliers libanais et sont très populaires, les salles étant souvent combles. 

Le restaurant sert des spécialités libanaises et célèbre les traditions culinaires, le patrimoine rural et l’environnement naturel. Il utilise des produits frais et encourage les pratiques biologiques et écologiques. Une fois que les visiteurs ont mangé, ils peuvent sortir dans l’espace en plein air du pavillon, qui est presque aussi grand que le pavillon lui-même et permet aux visiteurs fatigués de l’exposition de profiter d’une oasis secrète et tranquille.  

L’espace est équipé de tables, de chaises et de coussins confortables, ainsi que d’une scène et de gradins où sont organisés des spectacles en soirée, des concerts, des conférences et des ateliers. Assis dans cet espace extérieur, réfléchissant à l’espoir permanent et au pluralisme exposés dans le pavillon, on peut constater que le Liban a relevé le défi de participer à un événement international aussi compétitif. 

Comme on peut le lire dans un poème affiché dans le pavillon: «Nous avons pleuré de désespoir à cause de nos blessures les plus profondes. Nous avons donné au monde un élan d’espérance. Face à la mer, nous nous sommes abandonnés. Et maintenant, nous voyons.» La participation du Liban à l’Expo 2020 est une démonstration de cet élan d’espérance. Le pavillon est un petit mais important exemple de la fameuse résilience du peuple libanais. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com