Le prince William met l’accent sur la conservation lors de sa première visite aux EAU

Le prince William a commencé sa tournée aux Émirats arabes unis par une visite au Jubail Mangrove Park d’Abu Dhabi pour en apprendre davantage sur les efforts de conservation locaux au sein de l’émirat. (AFP)
Le prince William a commencé sa tournée aux Émirats arabes unis par une visite au Jubail Mangrove Park d’Abu Dhabi pour en apprendre davantage sur les efforts de conservation locaux au sein de l’émirat. (AFP)
La visite du prince William marque une étape importante dans les relations entre le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis. (AFP)
La visite du prince William marque une étape importante dans les relations entre le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis. (AFP)
 L’initiative United for Wildlife, créée en 2014 par le duc, lui tient particulièrement à cœur. Elle facilite les efforts de lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages. (AFP)
L’initiative United for Wildlife, créée en 2014 par le duc, lui tient particulièrement à cœur. Elle facilite les efforts de lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages. (AFP)
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Publié le Jeudi 10 février 2022

Le prince William met l’accent sur la conservation lors de sa première visite aux EAU

  • La visite du duc de Cambridge coïncide avec la fête nationale du Royaume-Uni à l’Expo 2020 qui se déroule actuellement à Dubaï
  • Le prince William, qui voyage sans sa femme, Kate Middleton, profitera également de son séjour à Dubaï pour attirer l’attention sur le prix Earthsho

DUBAÏ: Le prince William a entamé aujourd’hui sa première visite officielle aux Émirats arabes unis (EAU) pour faire part de son travail passionné autour de la conservation de la faune et du changement climatique.

La visite du prince William marque une étape importante dans les relations entre le Royaume-Uni et les EAU. Le prince devrait rencontrer le prince héritier de Dubaï, cheikh Hamdane ben Mohammed ben Rachid al-Maktoum, le fils du dirigeant de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum.

La reine Élisabeth II a visité les EAU pour la première fois en 1979, tandis que la dernière visite du prince Charles remonte à 2016.

Selon le British Business Group à Dubaï et aux Émirats du Nord, plus de cent mille citoyens britanniques vivent aux Émirats et plus de six mille entreprises britanniques mènent des activités dans le pays.

La visite du duc de Cambridge coïncide avec la fête nationale du Royaume-Uni à l’Expo 2020 qui se déroule actuellement à Dubaï. Le prince William devrait se rendre au pavillon britannique et visiter le site de l’Expo, d’une valeur de sept milliards de dollars (1 dollar = 0,87 euro). Il discutera de l’importance des efforts de conservation avec de jeunes Émiratis, des fonctionnaires et des défenseurs de l’environnement.

L’initiative United for Wildlife, créée en 2014 par le duc, lui tient particulièrement à cœur. Elle facilite les efforts de lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages.

Le prince William, qui voyage sans sa femme, Kate Middleton, profitera également de son séjour à Dubaï pour attirer l’attention sur le prix Earthshot.

Initié par le prince William et la Royal Foundation fin 2020, le prix Earthshot a connu sa toute première cérémonie de remise des prix à la fin de l’année dernière, offrant cinq récompenses pour un montant de 1,36 million de dollars à des innovateurs, entrepreneurs et scientifiques en quête de solutions aux plus grands problèmes environnementaux du monde.

Cette année, la cérémonie de remise des prix aura lieu aux États-Unis. Les finalistes de l’année dernière présenteront leurs solutions innovantes au public de l’Expo après un discours prononcé par le duc.

Parmi les partenaires financiers fondateurs du prix figure l’opérateur portuaire mondial basé à Dubaï, DP World, en partenariat avec l’Expo 2020.

Le duc, comme son père, le prince Charles, met à profit depuis longtemps sa notoriété pour plaider en faveur d’une plus grande conscience environnementale, avertissant que la Terre a atteint un stade critique et fait face à des dommages irréparables à moins que des mesures ne soient prises pour réparer les dégâts faits à la planète.

Il a commencé sa tournée aux EAU par une visite au Jubail Mangrove Park d’Abu Dhabi pour en apprendre davantage sur les efforts de conservation locaux au sein de l’émirat.

Il s’est entretenu avec cheikh Khaled ben Mohammed ben Zayed al-Nahyane. Au cours de la réunion, les deux hommes ont discuté de leur travail sur des initiatives de développement durable qui ont un impact à l’échelle mondiale.

Ils ont été informés des travaux de l’Agence pour l’environnement d’Abu Dhabi (EAD) en matière de protection de l’environnement et de l’amélioration de la biodiversité, ainsi que de l’Initiative pour la mangrove d’Abu Dhabi.

Cette initiative vise à faire de l’émirat un centre mondial de premier plan pour la recherche et l’innovation en matière de conservation et de capacité d’adaptation de la mangrove.

L’initiative sera mise en œuvre par l’EAD qui a établi son premier partenariat avec la Société zoologique de Londres (ZSL), une association caritative de conservation dont la reine Élisabeth II est la marraine. Cette initiative fournira une plate-forme pour l'innovation dans la recherche sur la mangrove, l’atténuation des changements climatiques et l’engagement communautaire. Elle permettra également la mise en place d’une pépinière de mangroves ultramoderne à Abu Dhabi, qui servira de centre de recherche, d’apprentissage et de sensibilisation.

L’objectif est de garantir la remise en état de la mangrove en tant que solution naturelle majeure pour remédier aux crises de la biodiversité et du climat grâce à la recherche et à l’innovation. Ces zones constitueront des sources de connexion avec la nature, des réservoirs de carbone, des refuges pour la biodiversité et des revenus durables pour les communautés locales.

Le programme encouragera également la sensibilisation, la formation et le plaidoyer pour la restauration de la mangrove dans des contextes locaux et des réseaux mondiaux.

Durant leur visite dans le parc, les deux dirigeants ont passé du temps avec plusieurs élèves et ils ont planté de jeunes pousses de mangrove. Ils ont discuté de l’importance de l’engagement des jeunes à déployer des efforts pour favoriser le développement durable, aujourd’hui et à l’avenir.

Le Jubail Mangrove Park a ouvert ses portes en janvier 2020 pour contribuer à la protection de la biodiversité, sensibiliser au riche écosystème de la mangrove de l’émirat et mettre en valeur son patrimoine naturel.

Le duc de Cambridge devrait également rencontrer des personnalités sportives britanniques alors que le Queen's Baton Relay (Le Queen's Baton Relay est un relais autour du monde organisé avant le début des Jeux du Commonwealth) fait le tour du site de l’Expo de Dubaï pour rejoindre les pavillons des pays du Commonwealth – principalement des territoires ayant d’anciens liens coloniaux avec la Grande-Bretagne.

Le bâton contient un message de la reine Élisabeth et le relais se rend dans soixante-douze nations et territoires avant les Jeux du Commonwealth.

Katy Holmes, directrice générale du British Business Group à Dubaï, déclare que les Britanniques sont très enthousiastes à l’idée de la visite du prince, car elle véhicule un message positif quant au renforcement d’une relation bilatérale si bien établie par la reine Élisabeth II, qui a fêté ses soixante-dix ans sur le trône dimanche.

«Le prince William est très estimé comme membre de la famille royale. Il est l’avenir de la monarchie britannique, je pense donc qu’il y a un intérêt de ce point de vue. Mais il s’agit également d’une célébration de l’Expo 2020», déclare la directrice, qui fait partie des personnes invitées à une soirée spectacle à l’Expo 2020 à laquelle assistera le prince William.

(Avec AP and WAM)

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".