Nouvelles règles de dépistage de la Covid-19 pour les passagers en Arabie saoudite

Le test antigénique est rapide et fiable, précise un médecin après le changement des procédures de voyage par l’Autorité générale de l’aviation civile. (SPA)
Le test antigénique est rapide et fiable, précise un médecin après le changement des procédures de voyage par l’Autorité générale de l’aviation civile. (SPA)
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Publié le Mercredi 09 février 2022

Nouvelles règles de dépistage de la Covid-19 pour les passagers en Arabie saoudite

  • Les citoyens dont le test est positif, mais qui ont un schéma vaccinal complet approuvé par le Royaume sont autorisés à entrer en Arabie saoudite sept jours après la date de leur test positif sans avoir besoin de se refaire tester
  • Le test PCR est plus détaillé et spécifique; il peut détecter la présence de coronavirus dans l’échantillon, même en quantité minimale

DJEDDAH: De nouvelles procédures de dépistage de la Covid-19 sont entrées en vigueur aujourd’hui en Arabie saoudite. Le test antigénique est désormais obligatoire pour les passagers à leur arrivée.

L’Autorité générale de l’aviation civile (Agac) a également mis à jour les règles pour les personnes qui quittent le Royaume.

Quel que soit leur schéma vaccinal, les citoyens et les ressortissants étrangers doivent présenter un test PCR ou antigénique négatif, sachant que l’échantillon doit avoir été prélevé au plus tard quarante-huit heures avant leur date de départ vers le Royaume.

Les enfants de moins de huit ans sont exemptés du test, bien que les réglementations des pays d’origine relatives aux procédures de test pour les enfants doivent être prises en compte.

Ces mesures sont entrées en vigueur aujourd’hui, mercredi 9 février, à 1 heure du matin. Les citoyens devront recevoir une dose de rappel avant de quitter le Royaume. La troisième injection peut se faire trois mois après la deuxième dose. Les moins de seize ans en sont exemptés, ainsi que ceux qui détiennent le statut «exempté» sur l’application Tawakkalna.

Les citoyens dont le test est positif, mais qui ont un schéma vaccinal complet approuvé par le Royaume sont autorisés à entrer en Arabie saoudite sept jours après la date de leur test positif sans avoir besoin de se refaire tester.

Ceux qui n’ont pas de schéma vaccinal complet approuvé peuvent entrer dans le Royaume dix jours après la date du test positif.

Arab News s’est entretenu avec le Dr Wail Bajhmom, consultant en maladies infectieuses et chef du département de médecine interne à l’hôpital du roi Fahd de Djeddah. Il précise que le test antigénique est un test permettant de mettre en évidence rapidement la présence de particules de coronavirus.

«En d’autres termes, c’est un test qui détecte la présence de toute particule de coronavirus dans l’échantillon prélevé chez une personne donnée. Il repose sur un fait simple: en cas d’infection à la Covid-19, une réaction entre le virus (antigène) et le composé présent dans le matériel se produira et affichera un résultat positif», déclare-t-il.

«Le test affichera évidemment un résultat négatif s’il n'y a pas de réaction, ce qui signifie qu’il n’y a pas de virus. Cette méthode, appelée test antigénique, est bien connue pour la détection rapide des infections virales ou autres», poursuit-il.

La différence entre le test antigénique et le test par réaction de polymérisation en chaîne (PCR) est le temps nécessaire pour avoir le résultat.

«Lorsque vous utilisez le test antigénique, le résultat est obtenu dans un délai très court de quinze minutes. Le test est moins cher et a une sensibilité élevée, ce qui signifie qu’il y a de fortes chances qu’il détecte un patient positif», précise-t-il.

«De plus, ce test est très simple. Il peut être fait à la maison sans avoir à apporter l’échantillon au laboratoire.»

Il souligne toutefois que le test PCR est plus détaillé et spécifique. Il peut détecter la présence de coronavirus dans l’échantillon, même en quantité minimale.

«Par ailleurs, le test PCR doit se faire dans des laboratoires spécialisés et être réalisé par un personnel médical bien formé. C’est toujours la méthode de référence pour détecter la Covid-19. Il est plus cher que le test antigénique et le résultat nécessite plus de temps», ajoute-t-il.

«Le test antigénique est l’un des plus utiles et des moins coûteux pour donner un résultat rapide et fiable. C’est une très bonne technique pour le dépistage des passagers, mais le test PCR est celui recommandé pour le diagnostic de confirmation», conclut-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.