LE CAIRE: Le ministre égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables a déclaré que son ministère avait reçu des offres de la part des plus grandes entreprises spécialisées au monde pour mettre en œuvre des projets de dessalement de l’eau de mer utilisant des énergies renouvelables.
Ces offres font actuellement l’objet d’une évaluation dans le but de trouver les prix les plus compétitifs, a indiqué Mohammed Shaker lors d’une réunion avec le Premier ministre, Mostafa Madbouly, et d’autres responsables.
L’Égypte cherche à développer de nouveaux moyens d’économiser l’eau, dont la demande devrait augmenter en raison de la croissance démographique, face à la menace d’une diminution de l’approvisionnement en eau du Nil due au barrage de la Renaissance de l’Éthiopie.
Selon le ministre du Logement, des Services publics et des Communautés urbaines, le plan stratégique de construire des usines de dessalement de l’eau de mer est basé sur six plans quinquennaux jusqu’en 2050, dans le but de fournir suffisamment d’eau potable pour répondre à la croissance naturelle de la population.
L’Égypte met en œuvre plusieurs nouveaux projets de dessalement de l’eau, de traitement des eaux usées, ainsi que de traitement et de recyclage du drainage agricole.
Cela soutient la politique de l’État en matière de gestion rationnelle de l’eau, avec la possibilité d’utiliser des énergies renouvelables pour réduire l’empreinte environnementale et le coût de l’énergie consommée.
L’Égypte a alloué plus de 7 650 km² de terres inexploitées à des projets d’énergies nouvelles et renouvelables, notamment solaire et éolienne.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com