Biden se rend le 3 février à New York, confrontée à une vague de violence par arme à feu

Joe Biden a pour sa part pris une série de décrets depuis son élection pour tenter de répondre en particulier au trafic illégal d'armes à feu. (AFP)
Joe Biden a pour sa part pris une série de décrets depuis son élection pour tenter de répondre en particulier au trafic illégal d'armes à feu. (AFP)
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Publié le Jeudi 27 janvier 2022

Biden se rend le 3 février à New York, confrontée à une vague de violence par arme à feu

  • Aux côtés du nouveau maire de New York, Biden veut exposer sa stratégie «pour lutter contre la violence par arme à feu», selon la Maison Blanche
  • Biden a une marge de manoeuvre réduite, faute notamment de majorité claire et nette au Sénat pour passer de grandes réformes sur le sujet

WASHINGTON: Le président américain Joe Biden se rendra jeudi 3 février à New York pour évoquer un sujet sur lequel il ne s'est pas beaucoup exprimé depuis le début de son mandat: la criminalité et plus particulièrement la violence par armes à feu.


Aux côtés du nouveau maire de la ville, l'ancien policier Eric Adams, le démocrate veut exposer sa stratégie "pour lutter contre la violence par arme à feu", selon un communiqué de la Maison Blanche.


Joe Biden vantera "des financements d'un montant historique pour les villes et les Etats, afin de déployer plus de policiers et d'investir dans des programmes locaux de prévention et d'intervention", selon ce communiqué.


Le président, régulièrement attaqué par la droite américaine qui lui reproche de ne pas s'intéresser à la criminalité, promet aussi une action fédérale "renforcée" contre "le trafic illégal d'armes".


Ce début d'année a été marqué à New York par plusieurs épisodes de violence par arme à feu. 


Une fusillade dans le quartier de Harlem en fin de semaine dernière a causé la mort de deux policiers.


Au total, cinq policiers -- dont les deux intervenus à Harlem -- ont été touchés par des tirs d'arme à feu dans la mégapole de près de 9 millions d'habitants depuis le 1er janvier.


Outre les attaques contre les policiers, la plus grande ville américaine a été confrontée à une série d'actes violents qui ont créé un vif émoi ces derniers jours, par exemple la mort d'une Portoricaine de 19 ans, abattue par un braqueur le 14 janvier dans un fast-food où elle travaillait.


Eric Adams, un démocrate de l'aile droite du parti et ancien officier de police, veut agir avec plus de fermeté contre la prolifération des armes à feu.


"La sécurité est la plus haute priorité de mon administration et nous nous réjouissons d'avoir l'occasion de montrer au président Biden comment les autorités locale et fédérale peuvent se coordonner et s'entraider dans ce combat pour la sécurité des New-Yorkais", a-t-il commenté mercredi dans un communiqué.


Joe Biden a pour sa part pris une série de décrets depuis son élection pour tenter de répondre en particulier au trafic illégal d'armes à feu.


Mais le président démocrate a une marge de manoeuvre réduite, faute notamment de majorité claire et nette au Sénat pour passer de grandes réformes sur le sujet.


Selon une étude publiée en juin dernier par l'institut Pew Research, 30% des Américains disent posséder une arme à feu.


Trump appelle à l'application des sanctions contre l'Iran en pleine négociations sur le nucléaire

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  • "J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale
  • Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens

RIYAD: Le président américain Donald Trump a appelé mercredi à une application stricte des sanctions américaines visant l'Iran, tout en affirmant espérer parvenir à un accord sur le dossier du nucléaire iranien, dans un contexte d'opposition croissante des Etats-Unis à l'enrichissement de l'uranium par Téhéran.

"Je veux conclure un accord avec l'Iran. Je veux faire quelque chose, si c'est possible", a déclaré Donald Trump pendant un sommet réunissant les six pays du Conseil de Coopération du Golfe à Ryad.

"J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale.

Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens.

Pendant le premier mandat de Donald Trump, les Etats-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales, le rendant caduc.

Il avait également instauré des sanctions drastiques contre tout pays important du pétrole iranien.

Trump a affirmé que ces sanctions secondaires "sont à certains égards encore plus dévastatrices" que les sanctions directes visant l'Iran.

L'administration Trump a déjà tenu quatre rounds de discussions avec l'Iran, alors que le président tente d'éviter une attaque militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.

Lancés le 12 avril, ces pourparlers visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d'une levée des sanctions qui paralysent l'économie iranienne.

Les deux pays ont déclaré que les discussions s'étaient déroulées dans une "atmosphère positive", mais elles ne semblent pas avoir abordé en profondeur les aspects techniques d'un éventuel accord.

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.

L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme nucléaire, a indiqué qu'il comptait également poursuivre les négociations avec le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne vendredi en Turquie.


Le pape appelle les chrétiens d'Orient à ne pas «abandonner» leurs terres

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  • Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre"
  • "Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres"

CITE DU VATICAN: Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre".

"Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres", a-t-il affirmé lors d'une audience au Vatican aux participants au jubilé des Eglises d'Orient.


Séisme de magnitude 4,4 près de Naples, ni blessés ni dégâts

Les pompiers contrôlent la tour de l'église Sant'Anna à Bagnoli près de Naples, suite à un tremblement de terre de magnitude 4,4, le 13 mars 2025. (AFP)
Les pompiers contrôlent la tour de l'église Sant'Anna à Bagnoli près de Naples, suite à un tremblement de terre de magnitude 4,4, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Dans cette région, les Champs Plégréens sont éclipsés par le tout proche Vésuve, qui domine la baie de Naples et dont l'éruption a rayé Pompéi de la carte en l'an 79
  • Les Champs Phlégréens, dont une éruption il y a 40.000 ans avait affecté le climat de la planète, inquiètent riverains et scientifiques en raison d'une résurgence de son activité due aux gaz émis par le magma

ROME: Un séisme de magnitude 4,4 a frappé mardi à la mi-journée la zone des Champs Phlégréens, près de Naples, où il a été ressenti dans le centre historique de cette métropole portuaire du sud de l'Italie mais sans faire de blessés ou causer de dégâts.

La secousse a été enregistrée à 12H07 (10H07 GMT), à trois kilomètres de profondeur, selon l'Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV).

Elle a été ressentie dans les quartiers de Pozzuoli et du Vomero du centre de Naples, faisant sortir des habitants dans la rue. Deux lignes de métro ont été suspendues, selon RaiNews.

Cette secousse a été précédée et suivie de secousses de moindre ampleur, notamment un tremblement de terre de magnitude 3,5 un quart d'heure après le séisme principal.

La zone volcanique des Champs Phlégréens, où résident quelque 500.000 personnes, a déjà été touchée par plusieurs séismes ces dernières années. Le dernier épisode majeur en date, le 13 mars, était déjà de magnitude 4,4, de même qu'une autre secousse en mai 2024.

Le volcan, qui s'étend sur un périmètre de 15 km sur 12, présente la dépression typique à fond plat laissée après une éruption. Il s'agit de la caldera ("chaudière" en espagnol) en activité la plus vaste d'Europe, située aux confins des communes de Naples et de Pouzzoles en bord de mer.

Dans cette région, les Champs Plégréens sont éclipsés par le tout proche Vésuve, qui domine la baie de Naples et dont l'éruption a rayé Pompéi de la carte en l'an 79.

Les Champs Phlégréens, dont une éruption il y a 40.000 ans avait affecté le climat de la planète, inquiètent riverains et scientifiques en raison d'une résurgence de son activité due aux gaz émis par le magma et qui font pression sur la surface en fissurant le sol.

Le scénario catastrophe, à savoir l'expulsion de lave, de cendres et de pierres, est cependant improbable dans un futur proche, selon les spécialistes.