LA MECQUE: Le travail du sculpteur Nasser Hawsawi a été un succès auprès des visiteurs de Riyadh Oasis, l'une des 14 zones mises en place autour de la capitale au cours de Riyadh Season.
Ingénieur de formation et originaire de La Mecque, ce Saoudien âgé de 30 ans sculpte depuis environ quatre ans seulement. C’est un autodidacte dont le travail lui a valu des éloges et des félicitations, ainsi que quelques fans célèbres.
«La sculpture est un art authentique qui représente les formes, les personnes, l'harmonie, le rythme, l'équilibre, le plaisir visuel et des aspects variés, dans le but d'atteindre une certaine profondeur artistique, véhiculant un sens artistique élevé en représentant les détails de la forme humaine», a précisé Hawsawi.
Il expose ses œuvres à Riyadh Oasis dans un studio ouvert aux visiteurs. Il a également effectué un certain nombre de démonstrations de sculpture en direct, au cours desquelles il a créé les sculptures de célèbres chanteurs arabes alors qu'ils se produisaient sur scène, notamment Nawal al-Zoghbi, Majid al-Mohandis et Assala Nasri, puis leur a présenté les œuvres à la fin du spectacle.
en bref
Nasser Hawsawi expose ses œuvres à Riyadh Oasis dans un studio ouvert aux visiteurs. Il a également effectué un certain nombre de démonstrations de sculpture en direct au cours desquelles il a créé des sculptures de célèbres chanteurs arabes alors qu'ils se produisaient sur scène, notamment Nawal al-Zoghbi, Majid al-Mohandis et Assala Nasri, puis leur a présenté les œuvres à la fin du spectacle.
«Dessiner sur des dunes de sable a suscité un intérêt pour la sculpture il y a quatre ans, ce qui m'a amené à acquérir plus de connaissances sur cet art et la précision requise pour créer une belle sculpture», a confié Hawsawi.
Il a souligné que sa formation d'ingénieur, sa connaissance des caractéristiques de divers matériaux et types de sol ainsi que sa familiarisation avec la conception 3D l'ont aidé à développer son métier.
«Cela m'a motivé et m'a donné la passion de voir les choses sous un angle différent, représentant les différentes perspectives des œuvres d'art», a-t-il affirmé.
Il a dit que sa passion pour l'art a grandi au point qu'il a décidé de laisser derrière lui sa profession d'ingénieur stressante pour mener à bien son art.
«J'ai commencé à ressentir les pressions psychologiques de mon métier d'ingénieur civil travaillant sur les routes de la ville de La Mecque», a indiqué Hawsawi.
«Cela m'a poussé à me débarrasser de ces pressions en dessinant et en sculptant avec du sable, de l'argile et des roches. J'ai pu transformer cet épuisement mental dans le domaine de la conception de routes en une explosion artistique, à travers laquelle je pouvais respirer, tout en vivant dans ses détails et en prenant soin de ses résultats visuels.»
Il a indiqué que le prix de ses œuvres allait de 1 000 à 5 000 dollars (1 dollar = 0.89 euro), selon la taille et les détails. Il les vend lors d'expositions ou à travers son compte Instagram, qui a plus de 19 000 abonnés.
Les sculptures de femmes nécessitent plus de travail que les sculptures d'hommes, a-t-il dit, car elles ont des traits plus délicats qui requièrent plus d'attention et de précision. Les matériaux qu'il utilise proviennent de l'extérieur du Royaume.
«J'utilise de l'argile avec laquelle j'ai établi un lien artistique fort, tout en sculptant également sur du gypse», a-t-il précisé.
En plus de sa participation à Riyadh Season, Hawsawi a pris part à d'autres événements, notamment les célébrations de la 90e fête nationale saoudienne en 2020 au King Abdulaziz Center for World Culture, sous le patronage de la municipalité de Djeddah. Ses œuvres ont également été exposées à Art Market, dans une exposition au Adham Art Center à Djeddah, à Salam Ya Beirut, ainsi que dans une exposition au Haider Art Center, également à Djeddah.
«Au cours de Riyadh Season, j'ai eu la chance de rencontrer le public et de communiquer avec lui, a confie Hawsawi. J'ai également présenté des œuvres inspirées par l'homme, les chevaux et les aigles.
«Je puis ma philosophie dans l'environnement et les choses que j'aime dessiner, ainsi que dans ce dont dont j'ai été témoin et ce que j’ai vécu.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com